L'immigration clandestine, le trafic de drogue, la criminalité organisée et le terrorisme seront au centre d'une rencontre de trois jours, des chefs des polices des pays d'Europe et d'Afrique, à partir d'aujourd'hui à Naples, a-t-on appris, hier, à Rome. La rencontre, intitulée «conférence euro-africaine» qui se tient annuellement en Italie sous l'égide du département italien de la Sécurité publique, traite des problèmes «les plus urgents» que constitue la criminalité sous toutes ses formes pour la sécurité publique des pays des deux continents. Pour les organisateurs, cette rencontre intervient «dans le sillage de l'aggravation de la menace constituée par l'immigration clandestine, le trafic de drogue, la criminalité organisée et le terrorisme qui sont connexes». Elle permet aux experts des pays européens et africains en matière de sécurité publique, d'examiner conjointement ces phénomènes afin de dégager des «mesures urgentes» à même de «prévenir et de contrer» la menace qu'ils constituent pour les pays des deux continents. Les experts débattront de ces phénomènes au sein de quatre ateliers spécialisés. Le premier atelier dédié à l'immigration consacrera la réflexion autour du thème «le continent africain en tant que source et transit des flux migratoires vers l'Europe via la Méditerranée, les phénomènes migratoires internes en Afrique, l'évaluation de la menace, les initiatives bilatérales, multilatérales et les moyens d'y faire face». Le deuxième groupe se penchera sur «la traite des êtres humains et la criminalité organisée», en mettant en avant «les réseaux criminels impliqués dans le trafic de migrants, en axant la réflexion sur «les techniques d'investigation préventive et répressive, avec une référence particulière aux flux migratoires provenant de la Grèce et de l'Afrique centrale vers l'Europe». Le troisième atelier sera consacré aux trafics des stupéfiants, approfondira le débat sur thème «le continent africain : nouveau carrefour des narcotrafiquants vers l'Europe». Le quatrième atelier débattra du terrorisme et discutera de l'échange d'expériences sur «le cyberespace en tant que nouvelle plateforme pour le radicalisme».
