Après une période d'accalmie qui aura duré depuis les élections locales, les hostilités ont repris de plus belle au sein du FLN à la faveur d'une pétition signée par une bonne majorité des militants de la formation de Belkhadem, demandant la convocation d'une assemblée générale en vertu, est-il précisé, de l'article 60 du statut interne du parti. Ceci dit, les militants signataires de ladite pétition n'ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur les responsables actuels de la kasma, accusés «d'avoir bloqué toute activité du FLN au niveau local». Pire encore, les militants en question, en s'adressant à la Mouhafadha par le biais de leur requête, ont encore précisé que «ce parti n'a connu que querelles et dissidences, au niveau local». L'absence de toute activité à la Kasma qui «n'a même pas daigné, comme il est écrit, mettre en place les cellules du parti ou tenir une assemblée générale» sont également des points soulevés dans cette pétition. «La marginalisation de certains militants ainsi que le blocage du travail au niveau, toujours, de la kasma», sont aussi des points notés dans ladite requête qui a été adressée aux responsables de la Mouhafadha, les incitant à réagir «pour mettre un terme aux agissements de l'actuel secrétaire local du parti». Les signataires de la requête notent, dans le même sillage, «le laxisme dans la gestion du parti», au point où «le commun des militants ne trouve pas un interlocuteur à la Kasma pour renouveler sa carte de militant en raison, comme il est souligné, de la fermeture des portes de celle-ci». En dernier lieu les pétitionnaires indiquent que le quorum pour la convocation d'une assemblée générale est atteint, soulignant que le souci reste la mobilisation autour du candidat Abdelaziz Bouteflika à l'approche de l'échéance électorale des présidentielles. Invité à donner son point de vue à la suite de cette pétition, un responsable de la kasma a, tout d'abord, indiqué que «ce n'est pas à ces militants de faire une évaluation de mon travail» avant de se ressaisir pour inviter ces derniers à s'impliquer dans la campagne du candidat du parti, en l'occurrence, le président Bouteflika, «au lieu de verser dans la calomnie et le dénigrement des actions menées par le FLN au niveau local». Le même interlocuteur a rétorqué que «cette kasma qu'on dénigre a donné un député à la région grâce, a-t-il dit, au travail et à la mobilisation des vrais militants».
