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Le directeur de campagne, le ministre et le patron
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 03 - 2009

En fait, « c'est la première fois que le Forum organise pareille rencontre où nous avons vu patronat public et privé et même le syndicat. C'est une belle occasion pour présenter le programme du candidat», nous a déclaré en aparté, Abdelmalek Sellal, directeur de campagne de Bouteflika.
Sellal a voulu aussi «confirmer ce que le président a toujours dit, ce qu'il a dit tout dernièrement relativement à l'entreprise algérienne pour une continuité, surtout pour améliorer la bonne gouvernance d'une manière globale. Et surtout qu'il a annoncé un grand programme de développement qu'il va poursuivre avec 150 milliards de dinars. Ceci va permettre à l'économie de bouger parce que ce sont des investissements publics et ça permettra à l'entreprise algérienne de mieux se développer parce qu'il propose aussi dans son programme la création de 200 000 nouvelles PME-PMI . C'est ainsi qu'il explique sa présence à la rencontre du FCE pour que «après le patronat public et privé (aille) soutenir le candidat et ils vont participer avec nous à la campagne. Ils l'ont fait de gaîté de coeur. Il y a eu des engagements. Durant la campagne, lors de ses rencontres de proximité, le candidat aura l'occasion de voir le patronat d'une manière générale. Tout le monde a compris qu'il fallait aller vers le candidat Abdelaziz Bouteflika, il s'engage sur beaucoup de choses, il va les mettre en place mais il faut que ça soit avec la participation de tout le monde. C'est quelque part, cet appel que je fais au nom de notre candidat à l'ensemble des opérateurs économiques algériens. «C'est pour ce qui s'est passé en 2004» que Sellal précise qu'il faut «naksou man tmanchir, il ne faut pas porter atteinte à la personne des candidats.» Interpellé sur le sens qu'il voulait donner au propos «le président n'est pas prisonnier de son passé», il affirmera que «le président veut voir une Algérie moderne, (_) il a été socialiste, il ne l'est plus.» Peut-on changer de doctrine aussi facilement ? «Il n'y a que le Bon Dieu qui ne change pas,» répond Sellal. Hamid Temmar sera interrogé sur l'industrie qui selon lui «doit marcher sur deux jambes, la première c'est le privé qui doit apprendre à se mettre niveau, nous l'aiderons à développer des capacités. Et la deuxième jambe, c'est l'Etat, qui doit absolument voir dans tous les secteurs où nous avons une capacité technique importante, et l'aider à avancer parce que malheureusement beaucoup parmi les industries importantes pour nous, le privé est relativement absent.» Pour lui «la croissance économique se base sur plusieurs secteurs, il ne faut pas faire une focalisation sur l'industrie, il y a l'agriculture, le tourisme, la pêche... L'essentiel dans le programme du président, c'est la relance de la production.» A propos de la création des directions de l'Industrie et de l'Investissement, Temmar dit «elles sont prévues mais pas focément dans la stratégie industrielle. Le ministère de l'Industrie, comme tous les ministères, a des services décentralisés au niveau de chaque wilaya. Jusqu'à maintenant, nous étions intégrés avec l'énergie, aujourd'hui, nous avons nos propres directions.» Interrogé sur l'éventualité d'une amnistie fiscale au profit des patrons, Omar Ramdane, président d'honneur du FCE dira «si on accorde des effacements de dettes, il y a des patrons qui le demandent depuis longtemps, ceux qui ont été victimes de la perte de change. Le dossier est de temps à autre réactivé mais il n'y a rien eu.
Le problème est posé à partir du moment où on a entendu un effacement de dettes. Je pense que le pays dispose de moyens pour le faire d'autant plus que je pense que ce n'est pas aussi important que les dettes qui ont été effacées. Il y a des entreprises qui, jusqu'à maintenant, traînent ce boulet».Vous soutenez publiquement Bouteflika.
Pensez-vous qu'au plan économique, il a réglé tous les problèmes ? lui avions-nous demandé. «Loin s'en faut, mais il y a eu des avancées, c'est sûr. Nous avons progressé dans la construction d'une économie libérale, pas tout à fait, peut-être qu'on s'est précipité d'ouvrir le marché. Il n'aurait pas dû y avoir la même intensité dans le mouvement. Il aurait dû avancer plus dans la libéralisation, moins dans l'ouverture. Nous n'avons pas analysé qu'il y aurait des retombées, nous avons engagé de grandes discussions sans les relier entre elles. Parfois, il y avait la contrainte politique. Rappelez-vous, à l'époque, on a signé un accord avec l'Union européenne sur lequel le Forum avait exprimé des réserves. A l'époque, on nous disait vous voulez le beurre et l'argent du beurre. Nous n'avons que l'armement tarifaire pour protéger notre économie mais nous l'avons réduit terriblement, de façon extrêmement brutale, ce qui a fait que nous n'avons pas de normes, ni de laboratoires de contrôles. Aujourd'hui, nous sommes nus». A propos de l'appel d'adhésion au pacte économique et social lancé au FCE par Sidi Saïd, Omar Ramdane précise que «nous avons voulu que ça soit un pacte de croissance mais si on doit signer un pacte économique et social, en principe on ne doit pas avoir de grèves..»


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