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«Sondage» électoral par téléphone
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 03 - 2009

Selon une dépêche APS, «des personnes anonymes s'évertuent, en cette première semaine de campagne, à sonder les intentions de vote des Algériens». «Des voix féminines, se réclamant de ‘Taa el-vote' (service chargé du vote), mitraillent ainsi au téléphone des citoyens crédules de questions autour du scrutin», ajoute l'agence.
Des citoyens, des personnes âgées pour la plupart, ont affirmé à l'APS avoir reçu ces derniers jours des appels téléphoniques qui émaneraient de «sondeurs d'opinion». «Allez-vous voter ?» «Pour qui allez-vous le faire ?» Ou encore «Quel est votre avis sur les programmes des candidats en lice ?» sont les principales questions imaginées par ces professionnels d'un genre nouveau, précise la dépêche.
Un expert en communication, Mohamed Redha Mezoui, cité par l'APS, estime que le sondage n'a «aucune valeur indicative ou statistique du fait que ni les auteurs ni les visées de l'opération ne sont connus». Il qualifie cette pratique de «harcèlement déguisé». Pour Mohamed Abassa, de l'Institut du même nom, interrogé par l'APS, il y une «intrusion dans la vie des citoyens». Et d'ajouter : «Aucun sondage ne saurait être valide sans le consentement total de l'échantillon ciblé».
La dépêche cite également une «source proche du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales» qui a fait savoir que «tout sondage d'opinion opéré sans l'aval des autorités compétentes est nul et non avenu» ». La même source qualifie «les auteurs de ces appels téléphoniques anonymes d'arnaqueurs», mais constate qu'aucune sanction ne peut être prise «à l'encontre des auteurs de ces appels devant l'inexistence d'un texte juridique y afférent».
Il faut avouer que l'ère du multimédia, de l'Internet, des SMS et des MMS, ainsi que des réseaux sociétaux de type FaceBook, Twitter et, tout récemment, de Welcom (le dernier-né des réseaux sociaux destiné aux élites), casse tous les monopoles. La communication et l'information échappent presque totalement aux chapelles institutionnelles et institutionnalisées. Tout le monde peut désormais accéder à tout le monde, sans restriction. Poser des questions, sonder des gens sur une problématique donnée, avoir des réponses et même des suggestions, sans être taxés de crédules. Tout le monde n'a pas les moyens du ministère de l'Intérieur qui, rappelons-le, avait envoyé des lettres (la loi permet-elle ce genre de démarche ?) aux citoyens abstentionnistes après les élections législatives de 2007.
Plus encore, pendant les périodes électorales, dans les pays anglo-saxons, aux Etats-Unis en particulier, le recours au SMS, à l'e-mail et aux réseaux sociaux, pour encourager les électeurs non seulement à aller voter ou choisir un candidat particulier, mais aussi pour leur rappeler d'aller se faire inscrire dans les listes électorales, est devenu chose banale.
Ces nouvelles techniques ont même été enseignées, il y a quelques années, ici en Algérie, à des représentants de partis politiques (les plus en vue du moins), par des organisations internationales et américaines.
Bien sûr, avoir une réponse au bout du fil n'accorde pas au questionnaire la qualité d'un sondage scientifiquement établi, avec ses règles d'échantillonnage et de questions ouvertes, fermées et non suggestives. Libre aux «sondeurs» de prendre le risque de se tromper lourdement, surtout si le résultat des réponses récoltées est censé orienter vers des politiques et des démarches bien précises.
Mais le fait est que les nouvelles techniques permettent d'accéder, avec une grande liberté et moins de dépenses, à un public plus large.
Le fait est que grâce aux technologies de l'information et de la communication, il n'est besoin d'aucune autorisation. A l'ère des nouvelles technologies, et même avec les coupures et lenteurs que l'on connaît actuellement, les facebookistes algériens votent, depuis plusieurs semaines, pour élire les membres du «gouvernement algérien de FaceBook » (Président, Premier ministre, ministres). Rien n'arrêtera ce genre de réseaux et d'actions «virtuelles», surtout pas les réglementations et autres contrôles. C'est cela le XXIe siècle, et il faut faire avec ou... disparaître.


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