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Ghardaïa: Des métiers à l'abri du chômage
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 04 - 2009

Infirmiers, aides-soignants, diététiciens, masseurs-kinésithérapeutes, opticiens lunetiers, orthophonistes, pédicure-podologues, etc... Tous appartiennent à la grande famille des paramédicaux. Ces professionnels ne connaissent pas la crise du chômage dans notre pays.
Cependant, rejoindre cette grande famille, implique un choix de passion et de vie. Les métiers paramédicaux sont très difficiles, et demandent une grande disponibilité d'esprit, de la sensibilité, une bonne santé physique et un bon équilibre psychique. De plus, ils ne permettent pas de «gagner beaucoup» d'argent. En tout cas, pas facilement. Donc, seul un profond désir de donner de votre temps, de votre patience, de votre écoute, peut vous permettre de vous y épanouir. On peut classer les professions paramédicales en trois catégories, dont les activités sont complémentaires : les soins, la rééducation, les emplois de l'appareillage.
Ils constituent l'ossature même du système de santé, ils représentent la pièce maîtresse dans tout acte de soins, puisqu'ils constituent un chaînon entre le médecin et le patient, et l'impact, de toute prescription sur l'état de santé de l'individu, est tributaire des compétences de ces personnes. Aujourd'hui, on ne conçoit plus la pratique de la médecine sans ces acteurs, qui ont une lourde tâche à remplir quotidiennement. Cette profession nécessite une robuste santé permettant de supporter l'effort de gardes parfois épuisantes, mais aussi beaucoup de sacrifice (entre autres, les bas salaires), de fermeté, de conscience professionnelle, d'ordre et de maîtrise. Les formations durent deux à trois années et se font dans des écoles de formation aux caractères paramédicales publics et privés, réparties sur l'ensemble du pays et dépendant du ministère de la Santé publique. Dont celle d'El-Atteuf dans la wilaya de Ghardaïa, créée en 2000. En premier lieu, une précision s'impose : on ne dit plus école d'infirmières, mais école de formation d'aides-soignantes et pour cause, même si les filles sont encore largement majoritaires «de plus en plus d'hommes aussi choisissent cette profession», remarque Mr. Daoud Hadj Aissa, le directeur de cet établissement privé de formation des aides-soignantes d'El-Atteuf. Pour ne former que les filles, cette école, elle, pour des raisons de qualité, n'accepte chaque année que 40 élèves au maximum, réparties sur les deux années de formation. «Nous recevons pas loin de 50 dossiers de demandes pour la première année alors que nous ne pouvons en accepter que 25», remarque Mr. Hadj Aïssa, «avec un tel succès connu pour cet établissement, pourquoi en prendre davantage ? Pour communiquer sur le métier d'aide-soignante et sur nos locaux qui ont complètement été réaménagés après les inondations du mois d'octobre dernier», explique le directeur qui ne cache pas que cette profession accuse encore un grand déficit à travers notre pays et encore plus à la wilaya de Ghardaïa. Heureusement, la tendance revient progressivement à la hausse. En hausse constante à Ghardaïa, par exemple, où la majorité des étudiantes par promotion sont admises. Une évolution qui apporte un bol d'air à ce milieu paramédical, qui préfère parler «d'humanisme» plutôt que de «vocation» quand on évoque sa profession, et reconnaît que ce n'est pas tous les jours facile.
Des médecins, des sociologues et des psychologues interviennent d'ailleurs au cours de la formation. «Il faut apprendre à affronter les malades et aller au coeur de la profession».
C'est d'ailleurs en plein coeur de l'environnement hospitalier que ce sont installés les élèves aides-soignantes et leurs professeurs. Et ce n'est pas un hasard. «C'était une volonté de rapprocher les générations entre elles».
Il y a là, un intérêt commun et les étudiantes peuvent être tout près des malades. Par ailleurs, la proximité des hôpitaux et des cliniques permet aux futures aides-soignantes d'accomplir huit stages pratiques de quatre semaines chacun, durant les 24 mois de leur formation. Fort heureusement, que le terroir sanitaire ghardaoui leur permet de les effectuer quasiment sur place. Un environnement qui a certainement contribué à la pérennité de cette école. A une condition, que ses diplômes soient enfin reconnus officiellement par l'Etat. Ce qui, malheureusement, n'est pas encore le cas jusqu'à présent.


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