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Selon le gouverneur de la Banque centrale : Tout va bien sur le front des comptes externes
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 05 - 2009

Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, n'a presque que des bonnes nouvelles à annoncer.
Même la balance des paiements globale, qui inquiétait en raison de la chute substantielle des recettes d'hydrocarbures, «pourrait être en équilibre» cette année, a-t-il déclaré à l'APS.
«Concernant la conjoncture, l'économie algérienne subit le choc externe inhérent à la chute des prix des hydrocarbures.
Ce canal de transmission des effets de la récession mondiale est apparu à partir du 4ème trimestre 2008.
Cela affecte négativement la balance des paiements courants, mais la balance des paiements globale pourrait être en équilibre cette année».
Pour être à la page et à l'image de celui des puissants Etats-Unis d'Amérique, le système bancaire algérien va subir des «stress-tests», des examens de vérification de la solidité de ses structures financières. Afin de mesurer les performances des banques commerciales, la Banque d'Algérie va établir un «rating», un classement, de ces dernières sur des critères qui n'ont pas été communiqués. Le gouverneur de la Banque centrale, M. Mohamed Laksaci, a brossé un tableau général des comptes extérieurs du pays qui incite, un peu trop ?, à l'optimisme. Globalement, il ressort que tous les indicateurs sont au vert et que l'institut d'émission en gardien vigilant des finances du pays veille à ce que les banques continuent d'accorder des crédits au secteur productif.
Les réserves de change et le Fonds de régulation des recettes (FRR) permettent d'envisager le futur, au moins à moyen terme, avec sérénité en dépit de la crise mondiale. Les réserves gérées en bon père de famille sont en sûreté et même si elles seront moins productives, leur pérennité est assurée. Malgré l'aggravation de la crise financière qui affecte frontalement de nombreuses économies, la balance des paiements sera en équilibre et, cerise sur le gâteau, le FMI considère que l'Algérie fait partie «des pays émergents et en développement à faible vulnérabilité».
Le «sudden stop» pour citer le gouverneur, c'est-à-dire l'arrêt brutal des marchés, n'a pas d'effet direct sur l'économie nationale. Seule la balance des paiements courants a enregistré une détérioration au quatrième trimestre sans affecter la balance globale qui restera en équilibre. L'impact de la crise est donc relativement mineur.
Tout va bien donc sur le front des comptes externes. Si les références à la terminologie et aux usages bancaires anglo-saxons confèrent aux propos du gouverneur un indiscutable aspect de modernité conforme à l'air du temps, les données statistiques internes quant à elles restent clairement locales.
En effet, le taux de croissance hors-hydrocarbure de 6% est tiré par le programme d'investissement public et a profité au BTP et aux services. Il n'en demeure pas moins que le programme d'investissement public de 155 milliards de dollars, largement assuré par les entreprises étrangères, a favorisé une croissance qui est davantage assurée par les importations que par la production locale.
Tout dépend encore des marchés pétroliers
Avec ces chiffres désincarnés on a tendance à cultiver l'autosatisfaction et le tout va bien. Le cauchemar de la dette et de son service insupportable s'estompe: la dette extérieure ne représente que 2,5% du PIB et le ratio de service de la dette se situe à un niveau insignifiant de 1% des exportations de biens et services.
En ces temps d'incertitude mondiale, personne ne fera la fine bouche devant des résultats positifs et des perspectives rassurantes en matière de finances externes. Il n'en demeure pas moins que l'ensemble de l'architecture économique, pas seulement financière, du pays repose plus que jamais sur la seule évolution des marchés pétroliers.
Les bonnes performances macroéconomiques du pays dépendent exclusivement d'une seule ressource dont le prix est fixé ailleurs. Et c'est à cet égard que la diversification souhaitée par le gouverneur s'impose comme une nécessité impérieuse. Le rôle des banques est crucial et leur «monitoring», c'est-à-dire la supervision active de l'allocation de ressources par la banque centrale est extrêmement importante. La surveillance de l'activité bancaire que le gouverneur qualifie de «priorité mondiale» ne consiste pas seulement à éviter que les banques dérivent vers la spéculation effrénée. La structure de leurs portefeuilles, c'est-à-dire des crédits consentis, est un indicateur essentiel pour mesurer la nature de leur stratégie et leur conformité avec les objectifs du pays en termes de création d'emplois durables et de réhabilitation de la base productive.
En termes d'information, il aurait été apprécié que les responsables du secteur financier national communiquent plus de données quantifiées, comme la part relative des crédits d'investissement dans le portefeuille des banques, étrangères ou nationales. Cela aurait permis de confirmer l'optimisme.


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