Allons-nous vers un remake du conflit né vers la fin de l'année scolaire précédente entre la direction de l'éducation et le syndicat autonome CNAPEST ? Tous les ingrédients sont en effet réunis pour une autre confrontation entre les deux parties, excepté cet avantage de dialogue qui n'était pas d'actualité l'an passé, mais qui l'est cette fois-ci. En tout cas, le CNAPEST affiche son courroux à la suite de l'établissement de la nouvelle carte pédagogique par les services de la direction de l'éducation, «une carte élaborée sans la participation de la commission paritaire, et qui a entraîné beaucoup de remous au sein des enseignants du cycle secondaire», souligne le coordinateur local du CNAPEST. Dans un communiqué transmis hier à notre rédaction par ce syndicat autonome, il est rappelé que le scénario de l'année scolaire écoulée, dont le climat de tension engendré par les mutations des enseignants est encore vivace dans les esprits, risque de se reproduire sous les «pratiques opaques» appliquées comme critère de sélection dans le mouvement des enseignants. Le communiqué précise que le CNAPEST veut assurer une fin d'année scolaire calme et sereine. Et à ce propos, les syndicalistes lancent un appel au directeur de l'éducation de la wilaya de Constantine pour revoir la copie de cette carte pédagogique, truffée de défauts, et insiste sur l'élaboration d'un mouvement du personnel dans la transparence et avec la collaboration des représentants du CNAPEST et les membres de la commission paritaire, et ce afin de barrer la route à toute mauvaise intention qui aimerait revivre un autre pourrissement dans les relations entre l'administration et le partenaire social. Le coordinateur local du CNAPEST nous confiera avoir rencontré le directeur de l'éducation au courant de la semaine écoulée, et qu'il a été mis au courant de ces problèmes. Ajoutant que «ce dernier les a orientés vers le secrétariat général pour se concerter sur le dossier, hélas sans aucune évolution dans le bon sens». C'est pour cela qu'un autre appel est lancé au premier responsable de la direction de l'éducation.
