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Préférence nationale et investissements étrangers: Des mesures en faveur des entreprises algériennes
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 06 - 2009

Après des années d'espoirs excessifs sur l'arrivée des investissements étrangers, l'air du temps est à la «préférence nationale». Le gouvernement pense que les investisseurs étrangers viendront tôt ou tard et ne bouderont pas un marché de 51 milliards de dollars Le gouvernement entend introduire, dans le projet de loi de finances complémentaire (LFC) de 2009, des mesures destinées à promouvoir l'investissement national et à réduire la pression fiscale. Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a annoncé hier cette politique de «préférence nationale» dans le domaine économique. «La volonté des pouvoirs publics et du gouvernement est de donner un avantage relatif aux investissements nationaux qu'ils soient publics ou privés pour asseoir notre développement». Un discours qui devrait, sous réserve de la connaissance des détails des mesures d'encouragement, plaire aux patrons algériens. Ces derniers, qui s'estimaient lésés par ce qu'ils considéraient comme une part trop belle faite aux entreprises étrangères dans le précédent plan de relance économique, espèrent être mieux traités dans la mise en oeuvre du nouveau plan de 150 milliards de dollars. L'annonce de M. Djoudi s'inscrit bien dans le «nouveau cours» de la politique économique. Celle-ci, sans les rejeter officiellement, ne compte plus sur des IDE (investissements directs étrangers) qui n'ont guère afflué hors du secteur des hydrocarbures. Il faudra néanmoins attendre pour connaître le contenu des «avantages en matière de taxes et d'investissements».
Pas d'impact des mesures Ouyahia sur les IDE
Le ministre des Finances n'a pas donné de détails. La loi de finances complémentaire, a-t-il dit, sera axée sur la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale et la contrefaçon, la réduction de la pression fiscale avec comme finalité la relance de l'emploi et la création de richesses. La loi de finances complémentaire intégrera également des mesures pour consacrer la régulation du commerce extérieur et l'investissement sur le marché national. Il semble exclure la possibilité de mesures exceptionnelles en faveur de certains secteurs. «Nous sommes en train d'affiner notre démarche sur l'investissement, notre volonté est clairement affichée pour l'ensemble des secteurs, nous aurons bien sûr à évaluer la mise en oeuvre de ces mesures».
Le ministre des Finances ne croit pas que les dernières mesures du gouvernement algérien relatives aux investissements étrangers (51% de parts pour les Algériens) auront un impact sur les investisseurs étrangers. Selon lui, l'impact de la crise financière mondiale est plus important et il s'est traduit par une «diminution des flux des investissements à travers le monde entier». Quant aux mesures Ouyahia, le grand argentier considère qu'elles n'auront pas d'impact négatif sur le niveau des IDE (investissements directs étrangers) en 2009. «Il n'y a pas de corrélation entre les mesures (prises sur l'investissement) et le niveau d'investissement. Par contre, il y a un contexte de déprime sur les marchés internationaux», a indiqué M. Djoudi qui n'exclut pas que des entreprises étrangères touchées par la crise puissent revoir leurs investissements à la baisse.
Le marché algérien reste attractif
L'incidence des mesures Ouyahia sur le flux des investissements - il est vrai faible et dominé par les hydrocarbures où la règle des 51% en faveur de l'opérateur national est en vigueur depuis longtemps - n'inquiète pas outre mesure le ministre des Finances. Il met en avant la forte solvabilité de l'économie algérienne et les avantages comparatifs qu'elle offre. L'Algérie, a-t-il relevé, est le marché qui a le «taux de retour sur l'investissement le plus important dans la région». Décodé simplement, cela signifie que les investisseurs étrangers continueront à être intéressés par le marché algérien même si les balises mises par le gouvernement algérien ne les enchantent pas.
La veille, son homologue du Commerce, El Hachemi Djaaboub, avait mis en avant la souveraineté de la décision algérienne en réponse à la lettre de la commissaire européenne au Commerce extérieur, Catherine Ashton, demandant la suspension des mesures Ouyahia. M. Djaaboub avait précisé que l'Algérie était un marché de 51 milliards de dollars et qu'elle se devait d'encadrer les investissements pour préserver ses intérêts. Très clairement, M. Djoudi s'attend à un retour au flux d'IDE durant les années 2010-2011, c'est-à-dire dans la période où les économistes situent la reprise de l'économie mondiale.
Le discours développé ces derniers mois suggère qu'une politique dite de «préférence nationale» qui accorde des avantages aux entreprises algériennes publiques et privées n'est pas incompatible avec l'investissement étranger. En prenant ces mesures d'encadrement, l'Algérie signifie que l'accès à un marché solvable ne se fait plus sans contrepartie. Fallait-il attendre la crise et la chute des prix du pétrole pour arriver à cette conclusion ?


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