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Parole d'honneur
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 10 - 2009

«Le mot est comme le nid et l'oiseau en est le sens » Djalal Eddine Erroumi
On se rend compte de plus en plus que la parole donnée n'a de valeur que durant le moment où elle est prononcée. Par la suite et malgré les enseignements de la morale et de la raison, les hommes dans leurs relations amicales, de voisinage, familiales ou de simples intérêts oublient pour des considérations différentes de respecter leurs engagements, ce qui induit des ruptures de relation, des conflits, une dégradation des rapports de confiance. Tant qu'il s'agit de rapports entre individus on peut plus ou moins amoindrir la gravité des conséquences. Le problème c'est lorsque des représentants d'institutions s'avancent sur des promesses qu'ils ne tiennent que partiellement ou pas du tout. Nul n'est besoin d'insister sur le rôle de l'institution et des symboliques qu'elle représente pour l'équilibre d'une communauté, d'un village, d'une ville, d'une nation. L'école, l'hôpital, la mairie, le palais de justice ne sont pas de simples édifices dénudés de charges symboliques, devant leurs constructions à la seule structuration des repères urbanistiques. Ce sont des espaces qui répondent à un besoin social pour réduire les dysfonctionnements qu'une communauté génère dans sa dynamique historique, son évolution. A l'intérieur de ces espaces évoluent des personnes dotées de compétences nécessaires pour répondre à des besoins précis. On ne va pas dans un hôpital pour retirer un extrait de naissance, tout comme le palais de justice n'est pas l'endroit idéal pour se faire arracher une dent.
Chaque institution a donc un sens qui ne vaut que par la valeur de ses occupants. Les rôles de chacun sont balisés par des règles écrites, largement expliquée, et mise en application par une multitude de procédures, répartie selon une hiérarchie. Ce bref rappel qui est loin d'être exhaustif est souvent nécessaire devant le comportement des agents de l'Etat, qui semblent, ou ne pas comprendre leurs missions, ou alors ils ont réussi à pervertir les institutions de façon à produire une nouvelle catégorie d'organisation, dont il faut bien se demander si elle ne va pas un jour nous faire revenir à la préhistoire, dans un monde qui va tellement vite que nous en avons le vertige. Prenons un exemple vécu. L'Etat adopte une politique de généralisation d'Internet ambitieuse, génératrice d'intelligence, rentable ayant pour objectif de rattraper le siècle. Le Premier Ministre suit de près la mise en _uvre de ce programme pour des raisons à priori politiques et encourage l'acquisition d'équipements pour les ménages par le défunt crédit de consommation. Rappelons que le ménage est une catégorie statistique pour l'Etat et pour sa comptabilité, ses programmes de développement, loin de toute forme de préjugés. « Internet pour tous » a fait applaudir les grands et les petits beaucoup plus que lors d'un concert de musique. Les occupants du pays se sentant enfin citoyens, se sont mis en chaîne pour surfer sur la connaissance ou l'information, sur les loisirs qu'offre cette mise en réseau mondialiste, qui a permis aux plus jeunes de répondre aux travaux exigés par leurs enseignants, au moins jeunes et autres plus âgés, de découvrir les productions du monde, le monde. La demande augmente, la concurrence s'installe, l'argent circule, les habitudes s'installent. Puis subitement, le crédit s'arrête par la grâce d'une loi, les fournisseurs s'essoufflent pour certains, se réorganisent pour les autres. D'autres priorités apparaissent, les choses ralentissent et le programme du Premier Ministre est perturbé. Les engagements ne sont pas respectés et les chiffres se taisent. Les chiffres sont une arme à plusieurs tranchants. Ils peuvent annoncer une victoire, comme ils peuvent dévoiler les écarts entre la parole donnée et la réalité. La réalité n'aime pas les chiffres mais nous impose le silence lorsqu'on n'est pas sûr d'avoir mis tous les facteurs de réussite dans les phrases prononcées. Lorsqu'on n'est pas sûr d'avoir construit des institutions, un Etat. Lorsqu'on n'est pas sûr que l'aventure se termine bien. Lorsque le destin d'une nation ne devient qu'une succession d'aventures. D'échecs de la parole donnée. En haut on se demande comment transformer l'échec en victoire, en bas on attend le prochain échec pour alimenter quelques phrases impuissantes par des langues qui ont du mal à tourner sept fois dans la bouche. Stériles. Lorsque le Ministre des « allos » s'engage sur un programme de communication, signe des conventions nationales et internationales pour généraliser les moyens de facilitation du progrès, s'interroge-t-il au moins sur le temps mis pour rétablir une ligne téléphonique en dérangement qui doit transporter Internet vers un PC domestique ? S'interroge-il sur la faisabilité d'un programme qui doit informatiser l'école la plus recluse d'Algérie ? Ou alors l'essentiel n'est que dans l'achat de milliers d'appareils qui resteront mal cachés par des housses poussiéreuses. S'interroge-t-il avant tout programme si ses bureaux de poste sont suffisamment pourvus en timbres et qu'il sort réellement de leurs distributeurs automatiques des billets de banque au lieu et place d'un clignotement lumineux ? L'essentiel n'était pas dans l'acquisition de distributeurs mais plutôt dans le sourire d'un « C.C.piste » qui en retire de quoi faire ses courses. L'essentiel n'est plus dans les engagements puisque plus personne ne les prend au sérieux mais dans leurs aboutissements. Et c'est ce qui induit des ruptures de relation, des conflits, une dégradation des rapports de confiance. C'est ce qui induit l'émeute locale, la destruction de l'édifice public, la « fuite des cerveaux » et des autres, chacun selon ses moyens.
Les exemples sont si nombreux que l'honneur comme le déshonneur, demeure dans le respect de la parole donnée. Celle qui fait un Etat. Prenons un autre exemple...et encore un autre...


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