A l'entrée sud de Hennaya (10 kilomètres au nord de Tlemcen), au niveau de la fontaine «Bab Tlemcen», la chaussée de l'avenue de la Liberté a été revêtue en bitume sur 600 à 800 mètres. Seulement voilà, à cet endroit où la chaussée (très large) est régulièrement inondée à chaque forte averse en se transformant en un véritable torrent, les avaloirs censés collecter les eaux de ruissellement n'ont pas été installés aux abords de la chaussée. «A chaque averse de pluie, nous sommes confrontés à l'intrusion des eaux dans nos foyers. Ne serait-il pas plus judicieux d'installer des avaloirs sur cette rue névralgique de Hennaya afin d'éviter les méfaits que peuvent engendrer les accumulations d'eau dans les zones d'habitation», se désole un habitant de la cité des «120 logements». Il est temps, ajoute-t-il, de mettre au point un plan pour l'avenir sur la base d'une étude approfondie prenant en considération tous les aspects environnementaux et urbains de la ville de Hennaya, de manière à effectuer des interventions efficaces en cas de nécessité et à prendre les mesures préventives requises à ce sujet, au lieu de parer au plus pressé en improvisant des solutions ponctuelles qui ne règlent qu'une infime partie du problème. En outre, dans cette unique et grande avenue qui mène au centre-ville de Hennaya, il n'y a pratiquement plus de trottoirs praticables. Leur écrasante majorité est en terre ou craquelée sous l'effet de multiples fissures. Cette situation provoque des dangers pour les gens. En effet, les vieillards, qui n'ont plus le pas souple de leur jeunesse, et les femmes avec leurs poussettes ne peuvent plus marcher sur ces trottoirs. Les personnes handicapées ont aussi du mal à se déplacer au sein de cette avenue principale de la ville. Ce constat dure depuis plusieurs années. Pis, il ne fait qu'empirer au fil du temps. «La majorité des artères et boulevards de la ville de Hennaya et de Hay Khemisti sont laissés à l'abandon», déplore un résident du lotissement «complément centre-ouest» de Hay Khemisti. Et d'ajouter que même les trottoirs récemment rénovés au centre-ville de Hennaya commencent à afficher des signes de dégradation. Les critiques des citoyens seront-elles entendues par les responsables communaux et de daïra ?
