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Un beylicat sans morale
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 10 - 2009

Tout est pourri dans le beylicat d'Algérie. Le pays n'est plus une République mais une gigantesque foire où tout se négocie et se partage entre gens détenant une parcelle de pouvoir ou proches des clans qui composent celui-ci. Il n'est pas de jour sans que les pauvres citoyens atterrés n'aient droit à l'étalage des immondes «exploits» dont les membres de ce microcosme sont les «héros». Les scandales ainsi révélés sont de plus en plus énormes, révulsants, mettant en cause ouvertement des commis et des dignitaires du régime occupant de hautes fonctions dans la République et ses institutions.
Avérées ou fausses, de telles révélations auraient provoqué ailleurs où il existe un SMIG de morale et de respect des valeurs qui font l'Etat de droit, un séisme politique de grande magnitude. Chez nous, rien, sinon le silence méprisant d'une coterie officielle qui laisse dire et couvre ceux d'entre elle sur qui pèsent les accusations et les soupçons les plus graves.
Dans le beylicat d'Algérie, il règne l'impunité totale pour sa caste dirigeante. Tant que ceux qui en font partie ne transgressent pas le rapport d'allégeance au centre du pouvoir, tout leur est permis, notamment le «droit» de se servir goulûment dans les caisses de l'Etat et d'arroser au passage qui bon leur semble. Cette règle respectée, ils n'ont rien à craindre, même quand leurs turpitudes en viennent à être dévoilées publiquement.
Comment s'étonner alors qu'un tel dévoiement qui a cours dans les sphères dirigeantes ne fasse tache d'huile aux niveaux subalternes ? Qu'en Algérie ce soit le règne de la corruption et de la course à l'accaparement des rentrées de la rente ?
La nation va mal, très mal. Son effondrement moral est consommé, ce qui ouvre la voie aux pires dérapages. Les émeutes spontanées, et pour le moment sans liens organique et solidaires entre elles, qui secouent le pays sont le moindre de ces dérapages annoncés.
Depuis 1962, la majorité des Algériens a tout accepté, fait montre d'une patience sans exemple ailleurs. Naïvement, elle a cultivé l'espoir à chaque étape qu'allait enfin émerger une race de dirigeants qui auraient la stature d'hommes d'Etat et de commis intègres de la République. Elle voit advenir tout le contraire, car c'est une faune de nains, médiocres et prébendiers, qui sont aux commandes de la nation. Le système va droit au mur en confiant les destinées du pays à ce type d'hommes. Quand la tempête se lèvera, ceux-ci seront les premiers à déserter le bateau ivre, à cracher dans la soupe et à se dégager de toute responsabilité dans la catastrophe.
Un climat délétère, dangereux prévaut dans le pays. Le pouvoir le gère de la façon la plus détestable possible qui consiste à arroser en temps que besoin, avec les moyens que lui donne l'insolente rente pétrolière, les pans de la société et les milieux susceptibles d'être les catalyseurs du mécontentement populaire. Pensant élargir ainsi son assise sociale et être à l'abri d'une contestation généralisée.


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