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La ficelle marocaine est trop grosse
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 12 - 2009

Pour stigmatiser le comportement d'un agresseur qui se pose en victime, la sagesse populaire a forgé en nos contrées maghrébines le dicton qui dit : «Il m'a frappé et a pleuré, et m'a devancé dans la plainte». Lequel dicton s'applique au comportement des gens du Makhzen marocain dans l'affaire de la militante sahraouie Aminatou Haidar.
Face au tollé international que suscite leur agissement à l'égard de celle-ci, les autorités marocaines font en effet dans le retournement de la culpabilité. De leur frêle et désarmée victime, elles essayent d'en faire une dangereuse comploteuse qui chercherait à déstabiliser le royaume et l'accusent d'être à la solde de l'Algérie voisine.
Ainsi donc, Aminatou Haidar ne serait ni une patriote sahraouie, ni une militante des droits de l'homme, mais un vulgaire pantin que les Algériens manipulent jusqu'à lui faire mettre en jeu sa vie en lui imposant de persister dans sa grève de la faim.
La ficelle est trop grosse, mais le Makhzen s'y accroche et veut en persuader l'opinion internationale. L'indignation que celle-ci manifeste contre le sort inhumain infligé à la jeune militante sahraouie, pour la seule raison qu'elle revendique ses droits à rester dans son pays et assume son nationalisme, le Makhzen et son appareil de propagande développent la théorie du complot extérieur, dont le pouvoir algérien serait le maître d'oeuvre et la «dénommée Aminatou Haidar» la mercenaire stipendiée.
C'est tout l'objectif de la virulente attaque lancée par les officiels et les médias du Maroc contre notre pays. Diversion qui ne prend pas, comme le prouvent les multiples et pressants appels de la communauté internationale en direction du trône marocain, exigeant qu'il se conforme en cette affaire à la légalité internationale.
Il faut reconnaître que Aminatou Haidar a placé, au péril de sa vie, la monarchie marocaine devant un «dilemme», duquel elle ne sait pas comment se dépêtrer sans renoncer à la fiction qu'elle poursuit avec sa politique de «marocanité du Sahara Occidental». Lui accepter en effet de retourner chez elle sans solliciter la «clémence royale», comme l'exigent les autorités, et surtout continuer à être le porte-drapeau emblématique de la cause de l'indépendance sahraouie, reviendrait pour le trône à admettre implicitement que la «marocanité du Sahara Occidental» n'est pas évidente. Il ne lui reste que la fuite en avant, qui consiste à dramatiser la situation en pointant le doigt sur l'Algérie, avec les accusations qu'elle recherche à saborder les négociations de paix entre Marocains et Sahraouis qui, selon la thèse de Rabat, ne buteraient que sur l'intransigeance de ce pays à ne pas accepter son «plan d'autonomie».
Par la seule force de son courage et de sa détermination que sous-tendent des convictions qui n'ont rien du mercenariat, Aminatou Haidar est en train de faire avancer la cause sahraouie à une allure qui fait cauchemarder le Palais royal et les officines de pouvoir du Makhzen. Raison qui fait que la communauté internationale n'a pas le droit de relâcher la solidarité qu'elle lui manifeste et les pressions qu'elle exerce sur le Maroc.


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