Le confortement de la structure de la mosquée «Abdelhamid Ibn Badis» selon les normes parasismiques, conformément à la loi en vigueur, semble entraver l'avancement de ce projet. Cette structure, qui accuse un grand retard dans la réalisation, a été conçue selon la loi régissant les normes de construction et les normes antisismiques en vigueur durant les années 80. Un projet qui n'a pas connu un grand avancement, alors qu'une autre loi régissant ces normes a été promulguée en 1999 et une troisième en 2003. Ce retard dans l'achèvement de cette mosquée a créé un problème d'adaptation avec la réglementation en vigueur. Un problème qui s'ajoute à celui de la défaillance du bureau d'études chargé de la décoration, l'annulation d'engagement du 2ème marché du centre des arts islamiques, le changement de limite de cadastre de l'assiette et le problème des travaux d'étanchéité. Ces contraintes ont été exposées, hier, aux ministres des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Bouabdallah Ghlamallah, et celui de l'Habitat et de l'urbanisme, M. Noureddine Moussa, en visite d'inspection dans la wilaya qui les a conduits vers plusieurs infrastructures relevant de leurs secteurs. Ayant pris connaissance de ces problèmes, M. Noureddine Moussa a instruit le maître d'ouvrage pour désigner un chef de projet et un staff technique pour le suivi du chantier (à ce jour c'est l'association de la mosquée qui chapeaute le projet). De son côté, le ministre des Affaires religieuses a affirmé que le projet nécessite des études supplémentaires de haut niveau s'adaptant à son rang, «soit une révision minutieuse selon des normes modernes». M. Bouabdallah Ghlamallah a déclaré que son département est «à la recherche de bureaux d'études spécialisés pour élaborer un travail technique à la hauteur de ce projet et nous fournir les données qui nous permettent de poursuivre les travaux techniques de cette mosquée». Le ministre a mis l'accent sur la nécessité d'une actualisation des données techniques liées à la réalisation de ce projet à travers une révision de la situation de ses fondations afin de poursuivre les travaux dans de bonnes conditions. Ce lieu de recueillement dont les travaux d'avancement n'ont pas dépassé les 30% a bénéficié d'une annexe représentant le centre des arts islamiques et un bloc de trois logements d'astreinte pour les cadres qui seront chargés de la gestion de cette grande mosquée, ainsi que d'autres structures et espaces destinés à l'enseignement du Coran lesquels seront édifiés sur une superficie de plus de quatre hectares. M. Bouabdallah Ghlamallah s'est rendu ensuite au centre-ville où il a rouvert la mosquée Abdellah Ibn Sallam après les travaux de restauration. M. Ghlamallah a inauguré également la mosquée «Er-Rahma» dans la daïra de Bir El-Djir d'une capacité d'accueil de 4.000 fidèles, avant de poser la première pierre pour la construction de six logements wakfs. Le ministre a procédé, par ailleurs, à la cérémonie de remise d'attestations de la zakat au profit de 14 jeunes chômeurs qui ont reçu des subventions pour leurs projets d'investissement variant entre 300.000 et 600.000 dinars. D'autre part, le ministre de l'Habitat, Noureddine Moussa, s'est rendu à la daïra de Oued Tlelat où il a inspecté plusieurs chantiers relevant de son secteur. La première étape de la visite a conduit la délégation ministérielle à la commune de Oued Tlelat où il a inauguré un nouveau lycée. Le ministre a procédé ensuite à la pose de la première pierre d'un projet de réalisation de 400 logements RHP. La délégation s'est ensuite rendue à un chantier de réalisation de 120 logements sociaux locatifs. Au cours de l'inspection de ce chantier, le ministre n'était pas satisfait de la conception des logements et a largement critiqué la façon dont étaient réalisées les parties «jour» et «nuit» des appartements. A la fin de sa visite, le ministre a procédé à la pose de la première pierre d'un hôpital de 120 lits à Oued Tlelat.
