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15 familles dans la rue à Victor Hugo
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 03 - 2010

La rue Dalaa Krachai Mokhtar, qui longe la voie de chemin de fer au niveau du quartier d'Ibn Sina (ex-Victor Hugo), est squattée depuis une année par plusieurs familles qui n'ont pas trouvé d'autre solution, comme ils l'affirment, que de planter une tente au beau milieu de cette voie de circulation.
Leur histoire ressemble à tant d'autres. Bâtisse menaçant ruine, effondrement de toit à cause des dernières pluies, et avant cela une expulsion sur décision de justice par la propriétaire des lieux, qui se retrouve elle aussi dans la même situation que ses locataires… Toutes les pièces visitées présentent de larges fissures et le danger est omnipotent. Il y a 15 jours, le toit d'une des pièces de cette grande maison s'est effondré, sans faire heureusement de victime, sauf la grande panique. La famille de la propriétaire sort également pour prendre place dans l'énorme tente ouverte aux quatre vents. En tout, ce sont 15 familles qui se retrouvent dans la rue. Des enfants insouciants jouent ici et là entre les ustensiles, les matelas entreposés sur des canapés de fortune et quelques flaques d'eau trahissent toute l'infortune de ces familles vivant au jour le jour. Des voisins généreux offrent en guise de secours un garage pour un couple et 3 enfants, dont le bébé, à peine âgé de 4 mois, est déjà asthmatique et chaque jour il est ventilé par sa mère qui affirme ne plus pouvoir continuer à vivre comme cela. On trouve également un autre père de famille vivant dans une minuscule piaule avec ses trois enfants.
Celui qui visite les lieux pour la première fois se demande comment des gens peuvent vivre dans ces conditions, tant la promiscuité frôle l'impudeur. La bâtisse, construite en 1946, a vu naître tous ses occupants, qui affirment que la nuit venue, de peur de mourir sous les toits effondrés, ils préfèrent passer la nuit dans la tente en attendant mieux le jour suivant.
L'on apprend que la matinée même, des agents du CTC sont passés pour faire un constat de visu de l'état de la construction, fragilisée par les vibrations du train de passage à proximité. Des commissions de l'APC sont passées en 2001 et en 2005, apprend-on auprès des concernés, mais sans aucune suite.
«S'ils veulent raser cette bâtisse, je suis prête à l'abandonner, pourvu qu'ils me donnent un logement à moi et à mes deux enfants, qui eux-mêmes ont des enfants à charge et vivent sous mon toit». Ces pères de famille, parmi lesquels deux fils de chahid, travaillent normalement et essayent de vivre décemment sans crier au misérabilisme, alors que leurs enfants vont à l'école et espèrent seulement avoir un toit.


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