L'affaissement d'une partie de l'axe principal reliant Terrain Chabat à Hai Si Salah (Planteurs), inquiète de plus en plus les habitants du quartier, notamment les centaines d'automobilistes et de transporteurs qui empruntent quotidiennement cette artère. Selon des habitants du quartier, cet affaissement est intervenu au lendemain des fortes précipitations qui se sont abattues sur Oran, il y a plus d'un mois, mais depuis rien n'a été fait pour réparer la voie. Nos interlocuteurs indiquent que les habitants du quartier qui empruntent cet axe craignent le pire, car l'axe se situe en hauteur et l'affaissement s'est produit sur la partie qui donne directement sur un ravin. «Des centaines d'automobilistes, une quinzaine de bus de la ligne 5 et les Karsan de la ligne 25, souvent chargés d'usagers, empruntent quotidiennement cet axe. Une fois arrivés sur les lieux, ils sont contraints de ralentir et de faire très attention, de peur de voir leurs véhicules déraper au fond du ravin», assurent des habitants du quartier. Pour parer au plus urgent, les habitants ont dû recourir au système «D». «Nous n'avons trouvé d'autres solutions que de procéder à la pose de pneus usagés pour éviter aux automobilistes de se rapprocher de l'endroit touché par l'affaissement», ajoutent les mêmes interlocuteurs. Ces derniers assurent qu'ils n'ont cessé d'interpeller les services concernés au niveau du secteur urbain, mais jusqu'à présent aucune initiative n'a été prise. «L'accident peut survenir à tout moment et il est impératif de prendre les mesures qui s'imposent avant que ne survienne une catastrophe», soulignent les habitants, qui affirment qu'une nouvelle précipitation risque d'endommager davantage cet axe, unique point de passage pour rallier Haï Si Salah. «Les responsables contactés nous ont indiqué que pour remédier à une telle situation il est impératif de procéder à la réalisation d'un mur de soutènement et le secteur urbain ne dispose pas de moyens pour concrétiser un tel projet», signalent les mêmes habitants. Face à cette situation, les habitants du quartier viennent de lancer un appel au wali pour intervenir et mettre un terme au calvaire qu'ils endurent depuis plus d'un mois.
