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Oran, Es-senia, Bir El Djir…Les nouvelles adresses de la «location estivale»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 06 - 2010

Les annonces de location de villas, de bungalows ou d'appartements, pour passer les vacances à Oran, foisonnent sur les sites internet. La Toile ne représente pas pour autant une concurrence qui menace les agences immobilières. Celles-ci ont toujours leur clientèle. Leurs ficelles aussi. Même si certains gérants reconnaissent que leur chiffre d'affaires ne cesse de régresser, d'été en été, sous le coup des transactions de particulier à particulier, mode adopté par les sites électroniques qui mettent le client en contact direct avec le propriétaire du bien immobilier. De moins en moins de loueurs passent par l'agence immobilière. Pareil pour les locataires. Les 10% de la transaction que s'adjuge cet intermédiaire en est la principale, voire la seule, raison. Pour les professionnels de ce créneau, il faut aussi composer avec le courtage, qui a de beaux jours devant lui. Dans ce marché au mode d'emploi de plus en plus diversifié, chacun trouve son compte finalement. Ce qui attire l'attention, à première vue, lorsqu'on explore le circuit de la «location estivale» à Oran, c'est cette sorte de déplacement du centre d'intérêt des régions côtières vers Oran-ville et sa périphérie. En effet, il y a de plus en plus d'offres au niveau de la ville d'Oran et les centres urbains qui gravitent tout autour. Pas forcément au détriment des zones balnéaires comme la Corniche ou les communes côtières Oran-est, lesquelles n'affichent pas, certes, un regain de la demande, mais n'enregistrent pas un déclin en la matière non plus. « C'est le stationnaire sur la Corniche, depuis cinq ou six ans», observe le gérant d'une agence immobilière sise quartier Bouissville, à Aïn El-Turck. En particulier, une sorte d'engouement se fait sentir pour Es Sénia, Saint Hubert, Point du Jour, et à un degré moindre l'USTO et Bir El-Djir, comme adresses préférées l'espace d'un été. Les raisons ? Selon le gérant d'une agence immobilière située à Es Sénia, «les gens ont tendance à s'installer hors des territoires des stations balnéaires. Ils prennent désormais du recul par rapport à ses sites pour s'extirper du vacarme, du brouhaha de la foule, de l'encombrement routier, mais aussi des prix brûlants de la mercuriale. Les plages, elles restent évidemment à leur portée. Une demi-heure de route et ils y sont. Avec cet avantage de plus, qu'ils peuvent varier de destinations; cette-fois on part aux Andalouses via la route de la Corniche, la prochaine fois à Madagh ou Cap Blanc en empruntant l'autoroute Oran-Boutlélis et l'autre fois on met le cap vers Kristel, la plage de Aïn Franine ou Port aux Poules, etc. L'idée est donc celle-là : loger à califourchon entre les plages sans en subir les désagréments inutiles», explique notre interlocuteur. Seul bémol peut-être : celui qui élit domicile dans un lieu excentré par rapport à la mer, doit prendre son mal en patience lorsqu'il prend la route de la Corniche, quoique la situation soit nettement mieux qu'auparavant avec la réhabilitation de la Corniche supérieure qui est opérationnelle à 100%. Un autre motif du choix d'Oran-ville et ses alentours immédiats pour les vacanciers venant d'ailleurs, notamment les émigrés, les habitants des wilayas de Hauts-Plateaux et du Sud : être à proximité des banques, des centres commerciaux, du marché de M'dina Djdida, du théâtre, du Palais de la culture, du zoo et les structures de loisirs qui n'existent qu'en ville. Question prix, les avis divergent. Ce qui est estimé «trop cher» par un salarié moyen (40.000 à 60.000 DA) résident à Adrar, est jugé «à bon compte» ou «à faible prix» par son voisin cadre supérieur dans une multinationale (150.000 à 25.000 DA) ou un émigré qui gagne bien sa vie là-bas (4.000 à 5.000 euros).
Evidemment, ces derniers ne sont pas intéressés par le même produit, le même standing. Ainsi, par exemple, une villa située à Aïn El-Turck, surface habitacle de 50 m2, 2 pièces, cuisine, salle de bain, loggia, salon, WC indépendant, terrasse, balcon vue sur mer, 5 lits dont un double, équipée et meublée, est proposée entre 180 et 350 euros par semaine ; les prix affichés sur les sites étant exclusivement en euros avec le taux de change de la banque. Petite opération de conversion : cela revient à peu près entre 150.000 et 28.000 DA/semaine, et ce, selon un barème qui tient en compte la période de location. A titre d'exemple, durant la période du 3 juin au 28 juin, le tarif est 200 euros/la semaine, entre le 28 juin et 9 août, il est de 150 euros plus (soit 350 euros/semaine) et du 9 août au 15 septembre, le prix baisse de nouveau à 200 euros/la semaine, à cause du mois de Ramadhan bien-sûr. Pour cette villa, deux remarques peuvent être relevées. La première, c'est que pour la période juin-juillet, c'est déjà complètement réservé. La deuxième, sur les 12 réservations, 11clients sont de France. Un autre exemple : un appartement à Point du Jour, composé de 3 pièces, surface habitacle 90 m2, pour 6 à 8 personnes, salle de bain, cuisine, air conditionné, le prix proposé est de 200 euros/la semaine, indépendamment de la période désirée. Un cabanon à Marsat El-Hadjadj, situé sur le grand boulevard, 50 m2 de surface, composé de 2 pièces, une salle de bain/ WC, le prix est de 8 millions de DA (871 euros) pour juillet-août.
Par ailleurs, un tour sur la rue Mélinette, qui va de Trouville jusqu'à la place centrale d'Aïn El-Turck, pourtant jadis calme, donne un aperçu sur cette opération de lifting engagée par les riverains. Même les garages des barques, qui se transforment en été en cabanes, sont nettoyés et refaits à neuf pour leur location, surtout les façades externes qui ont subi des dégradations dues à la corrosion. La location de particulier à particulier demeure la formule la plus prisée avec des prétentions de réservation en attendant l'arrivée des grandes chaleurs et le départ en vacances. Les tarifs n'ont pas connu un grand changement par rapport aux deux ou trois dernières années. Ils se situent autour de 120.000 DA le mois pour un F3 en individuel, mais qui peut être plus cher au fur et à mesure du rapprochement de l'habitation du rivage.
A Coralès ou à Cap Falcon, un cabanon pieds dans l'eau avec eau et électricité est négocié aux alentours de 180.000 DA le mois. La rareté des espaces de location a mis la puce à l'oreille à certains propriétaires de garages à bateaux qui, après avoir effectué certains aménagements, les louent jusqu'à 30.000 DA le mois.


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