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Ecosystèmes terrestres et marins : energies renouvelables
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 07 - 2010

Le solaire photovoltaïque, le Sud convoité cependant, le projet Desertec un mythe ou une réalité ?
Ce projet utopique s'intègre au Plan Solaire Méditerranéen est un de ces projets-phares concrets et chers à la France. Il vise à accroître l'utilisation des énergies renouvelables et à renforcer l'efficacité énergétique dans la région. Il permettra ainsi de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de réduire la vulnérabilité du système énergétique de chaque pays et de la région dans son ensemble.
Les principaux objectifs du Plan Solaire Méditerranéen sont :
· la construction de capacités additionnelles de production d'électricité bas carbone, et notamment solaire, dans les pays du pourtour méditerranéen, d'une puissance totale de 20 gigawatts à l'horizon 2020 ;
· la consommation d'une partie de l'électricité produite par le marché local et l'exportation d'une partie de la production vers l'Union européenne, afin de garantir la rentabilité des projets ;
· la réalisation d'efforts significatifs pour maîtriser la demande d'énergie et augmenter l'efficacité énergétique et les économies d'énergie dans tous les pays de la région.
Les promoteurs du vaste projet Desertec qui consiste en la connexion de centrales solaires dans le désert du Sahara cherchent à ce jour la technologie la plus adaptée et tentent avec le concours d'investisseurs étrangers et nationaux de convaincre les partenaires d'Afrique du Nord.
Suite à l'échec politique à l'échelle planétaire, Copenhague aura été un coup marketing inespéré pour le soleil du Sahara. En assurant la promotion de la réduction des émissions de gaz carbonique (CO2), le sommet sur le climat a désigné comme porteurs d'avenir les projets de centrales solaires thermiques tel celui de Desertec. Certes, tout n'est pas gagné pour le consortium de douze groupes industriels et financiers, surtout allemands, qui a l'ambitieux dessein de couvrir, à partir de l'Afrique du Nord, 15% des besoins en électricité de l'Europe d'ici à 2050
Or, depuis la création, à la fin d'octobre, de la Desertec Industrial Initiative (DII), société chargée de l'étude de faisabilité, et la nomination à sa tête du Néerlandais Paul Van Son, silence complet pour ce projet estimé à 400 milliards d'euros d'investissement.
Les choix restent incertains en matière de technologies. Les partenaires s'interrogent sur le type de centrale solaire thermique à retenir négligeant d'emblée le solaire photovoltaïque. Les membres du consortium n'ont d'expérience grandeur nature qu'avec des centrales solaires à paraboles. Ce sont ces vastes champs où s'alignent à perte de vue des rangées de miroirs (paraboles) qui reflètent la chaleur du soleil et chauffent un liquide (huile ou eau) dont la vapeur produite fera tourner des turbines. Cette technique est éprouvée et commercialisée depuis près de vingt ans déjà dans le désert californien, dans le Nevada ou encore en Espagne.
La DII s'est fixé un délai de trois ans pour déterminer les sites les plus propices et définir la technologie afin de lancer les appels d'offres. Trois ans aussi pour emporter l'adhésion de pays d'Afrique du Nord. A ce jour rien ne semble gagné seuls les Tunisiens et les Marocains sont enthousiastes. Paradoxalement, notre pays est le seul pays d'Afrique à compter une entreprise privée - Cevital - dans le consortium et son PDG Issad Rebrab continue à plaider la cause de Desertec, et selon lui ce projet constitue une grande opportunité pour notre pays et que par ce projet nous pouvons être demain à l'avant-garde dans la production d'énergie renouvelable.
L'on déplore que les chercheurs les scientifiques ainsi que les nombreuses structures chargées du développement des énergies renouvelables se contentent des propos mercantiles du consortium et autres opérateurs et n'ont fait aucun commentaire à ce sujet
Mais les autorités sont plutôt sceptiques quand à ce projet. C'est avec des propos peu engageants mais nationalistes que le précédent ministre de l'Energie et des Mines algérien a accueilli le projet : « Nous ne voulons pas que les étrangers viennent installer leurs centrales chez nous et nous demandent d'acheter de l'électricité à leur prix. ».
L'opérateur public énergétique Sonelgaz vient d'ailleurs de dégager 100 millions de dollars pour la construction d'une usine de panneaux solaires d'ici à 2012. Une façon pour l'Algérie de garantir son indépendance.
Du choix technologique dépendra l'efficacité des centrales, donc la rentabilité du projet, et Desertec semble opter pour une centrale solaire thermique qui va assécher nos réserves en eau avec une production de 50 mégawatts avec un coût du kilowatt produit (20 centimes d'euro) et qui est trois fois plus élevé que l'équivalent en énergies conventionnelles. De plus Desertec fait miroiter au pays du Maghreb que ce projet va lutter contre le réchauffement climatique tout en préservant les hydrocarbures énergies fossiles, or ce projet quand on l'analyse de par le processus de production de l'électricité en produisant de la vapeur d'eau qui font tourner des turbines, au regard des quantités d'eau consommées, ce projet ne va pas tarder à tarir la nappe albienne et à ce jour la littérature annonce que cette nappe est à renouvellement aléatoire. Aussi voulant préserver des énergies fossiles nous détruirons une autre énergie fossile, l'eau. Aussi monsieur Rebrab doit savoir qu'il est en train de défendre un crime écologique théorie qu'a voulu expliquer l'ex-ministre de l'Energie et des Mines.
Auparavant l'ONU par la voix de son Secrétaire général avait qualifié ce projet d'irrationnel, produire pour vendre dans des zones où la population n'a accès ni à l'énergie, ni à l'eau potable. Certes les énergies renouvelables doivent être développées au niveau du Maghreb, le Maroc et la Tunisie en matière d'éolien et l'Algérie en solaire photovoltaïque par le biais de parcs solaires et pourquoi pas à moyen terme la création d'une OPEP du renouvelable qui centralisera la production commune des trois pays, assurera l'autosatisfaction des besoins en énergie de la population et commercialisera l'excédent en Europe via Gibraltar.
* Ingénieur consultant Chef de département Energies renouvelables Cabinet « La Grande Bleue »Tlemcen


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