La Fédération algérienne de cyclisme (FAC) peine à retrouver sa stabilité. Sa dernière assemblée générale ordinaire s'est terminée sans qu'un consensus ne soit trouvé sur la voie à suivre pour resserrer les rangs dispersés. D'abord, le vote sur l'adoption du bilan moral et financier a été omis volontairement par le président de la FAC, Fezouine, lequel n'a pas trouvé utile de laisser les membres de l'AG donner leur avis sur le travail effectué par la fédération depuis l'élection du nouveau bureau, il y a une année. Une attitude jugée inadmissible par l'opposition que dirigent des membres de l'ancien bureau, comme un refus de respecter l'ordre du jour. Certains membres de l'AG n'ont manqué pas de faire le lien entre la décision de Fezouine de passer outre le vote du bilan et le refus du commissaire aux comptes de lui accorder le quitus du bilan financier à cause de l'affaire, dite des vélos, ramenés par la fédération de l'étranger, et pour laquelle l'instance fédérale aurait été saisie par le parquet de Husseïn-Dey. Ces membres n'ont pas manqué aussi de dénoncer la décision de l'assemblée générale de voter les statuts de la FAC conformément aux règlements de l'union générale du cyclisme, dont un membre était présent. Cette démarche qui va à l'encontre des lois qui régissent le sport en Algérie, notamment le décret 05/405 qui n'a pas été abrogé, a étonné tout le monde. Les membres de l'assemblée générale se sont retrouvés devant une situation ambiguë, se demandant s'il faut passer à une nouvelle élection.
