Nous n'allons pas de nouveau dresser une liste des quartiers et îlots de la ville où l'éclairage public est défectueux, voire des fois inexistant. Mais le constat est là incontournable, des citoyens ne cessent de nous interpeller à tout bout de champ, voire dans chaque détour pour nous signifier leur dépit, leur colère même. De nombreuses personnes âgées nous ont fait part durant le mois de ramadhan de l'impossibilité d'accomplir la prière du Fajr et même le rite des Tarawih vu la défaillance de l'éclairage, ces derniers résident derrière le monticule de Sidi Yacine, la cité Ernest Renan, derrière le siège de la radio- Cela a fait réagir un groupe de citoyens à leur tête un avocat connu qui a tenu à interpeller les services concernés de la commune, «cette situation là perdure et les risques sont potentiels» nous a-t-il déclaré espérant trouver une ouïe attentive et la fin de ce véritable calvaire. Non loin du centre ville, des rues et même une artère principale demeurent mal éclairées, infréquentables nous dit-on du danger de l'emprunter. Si ne sont pas les marquises et autres devantures des rares magasins, et vitrines éclairées de l'intérieur qui garantissent l'éclairage public en suppléant cette tare éternellement. A ce constat dérivé, des travaux d'obligation sont actuellement menés ici et là. Ces chantiers et ces tranchées constituent la nuit tombée d'authentiques pièges très dangereux pour les passants Tous ces travaux d'amélioration des différents réseaux sont les bienvenus rétorquent des citoyens. Mais ce qui est urgent et en dehors d'autres dysfonctionnements sur lesquels on reviendra, c'est la réhabilitation totale de l'éclairage public de la ville en général.
