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BLIDA: Peine capitale pour avoir enterré vivante sa compagne
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 10 - 2010

Ceux qui étaient présents à la première audience de cette troisième session du tribunal criminel de Blida, entamée avant-hier dimanche, ont cru être revenus aux temps préislamiques quand les parents enterraient vivantes leurs filles par peur du scandale. Mais cette affaire, dont l'épilogue a été la condamnation, avant-hier dimanche, du prévenu, F.M. 42 ans, mécanicien à Bab El Oued, à la peine capitale pour avoir enterré vivante sa compagne, est aussi horrible que banale par les causes qui ont conduit une jeune femme au cimetière. Les faits, cruels, remontent au mois de juillet 2008 quand des ouvriers d'un chantier de réalisation de l'autoroute près de Zéralda, remarquèrent un couple à bord d'une voiture dont le comportement paraissait suspect. Ils envoyèrent deux gamins qui jouaient par là pour se rendre compte de ce qui se tramait. A leur arrivée, l'homme était déjà en train de remblayer un trou qu'il avait pratiqué là. Horrifiés, mais ne sachant pas encore ce qui était arrivé, les deux enfants retournèrent vers les ouvriers et les informèrent de ce qu'ils avaient vu. Plusieurs ouvriers se rendirent à l'endroit où était le couple mais l'homme avait déjà disparu avec la voiture. Ils creusèrent alors et n'en crurent pas leurs yeux à la vue du cadavre de la jeune fille qui portait des traces de coups violents sur la tête. Les gendarmes dépendant de la brigade de Palm Beach furent alors avertis et l'enquête démarra sur les chapeaux de roues. Grâce aux signalements fournis par les deux enfants, les gendarmes purent remonter jusqu'au dénommé F.M., mécanicien, qui avait utilisé la voiture d'un de ses clients. Il fut d'ailleurs reconnu par les témoins et ne put que reconnaître les faits. Ainsi, et aussi bien lors de l'audience d'avant-hier, il affirma qu'il avait connu depuis plusieurs années S.N. et qu'il était en relations très poussées avec elle. D'ailleurs, leur relation donna lieu à la naissance, hors mariage, d'un enfant que la mère s'empressa de remettre à une famille qui n'en avait pas, ce qui mit hors de lui le père. Il lui proposa à maintes reprises de l'épouser mais elle a toujours refusé d'après lui. Le jour du meurtre, il l'avait trouvée en compagnie de trois jeunes et, quand il l'appela, elle l'ignora. Cet ultime affront le garda éveillé toute la nuit pour trouver une solution lui permettant de se venger d'elle, et c'est ainsi qu'il l'emmena, sous un prétexte fallacieux, jusqu'à l'autoroute où il la frappa avec un gros bâton sur la tête et «après que je me sois rendu compte qu'elle était morte, je l'ai enterrée».
Cette déclaration a toujours été la sienne mais le rapport du médecin légiste confirme que la jeune femme était toujours vivante quand elle a été enterrée car la cause de sa mort est l'asphyxie surtout que du sable a été trouvé dans sa trachée.
Pour le représentant du ministère public, il ne faisait aucun doute que le meurtrier savait ce qu'il faisait et qu'il avait enterré sa victime alors qu'elle était encore vivante pour se venger d'elle. A la fin de son réquisitoire, il a requis la peine capitale. Quant à la défense, elle chercha en vain à faire bénéficier son client de circonstances atténuantes mais le tribunal a reconnu le prévenu coupable des faits dont il était accusé et l'a condamné à la peine capitale.


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