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Coulisses De L'europe : Coups bas aux Turcs
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 11 - 2010

Quand les bruits de couloirs ne sont pas audibles, nous nous faisons un plaisir de vous les faire parvenir. Musique.
Question éliminatoire à tout candidat à un poste de diplomate auprès de l'Union européenne : la Turquie, qui négocie actuellement son adhésion à l'UE, sera-t-elle un jour membre de l'UE ? Dix contre un, que les pages des candidats seront au mieux remises à moitié blanches, au pire inondées par le conditionnel, je veux dire le verbe avec lequel on construit des châteaux en Espagne.
Prenez un diplomate anglais il vous dira que l'adhésion de la Turquie est naturelle et stratégique pour l'Union. Un autre, français par exemple, vous assurera que jamais la Turquie ne sera admise dans la famille européenne.
Et pour joindre l'acte à la parole, plus de 50 députés de la majorité présidentielle (UMP) de l'Assemblée nationale française ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2011 pour supprimer la quote-part financière de la France dans le budget de préadhésion que l'UE accorde à la Turquie. Le montant ? 129 millions d'euros.
Au total l'UE alloue, annuellement, 18 milliards d'euros à la Turquie pour ses efforts de préadhésion. Les auteurs de cette proposition, dont MM. Claude Bodin et Richard Maillié, expliquent la raison de cet amendement par le souci de fidélité à la position du président Nicolas Sarkozy sur la question turque qui soutient que « la Turquie n'a pas vocation à devenir membre de l'UE ». Reconnaissant aux initiateurs de ce projet la logique de leur raisonnement. En revanche, là où ça devient quelque peu hypocrite, c'est lorsque ces députés justifient leur acte par l'opposition des peuples français et turc à l'adhésion de la Turquie à l'UE, et accusent les autorités turques de n'avoir atteint, à ce jour, que 30 % du calendrier de préadhésion. Ils auraient été plus honnêtes en avouant que depuis son arrivée au pouvoir en 2007, Nicolas Sarkozy a rejeté (bloqué) 5 chapitres de négociations avec les Turcs. Si retard il y a dans les négociations, il n'est pas imputable aux seuls turcs.
Depuis janvier 2005, date d'ouverture des pourparlers d'adhésion de la Turquie à l'Union, 18 chapitres sur les 35 ont été bouclés. Il reste moins de 50 % à négocier d'ici 2015, année de la première évaluation du programme d'adhésion des Turcs à l'Europe. Personne ne peut encore nous dire si le projet européen des Turcs aboutira ou si Nicolas Sarkozy sera toujours président de la France.
çA VA MAL DANS LA FAMILLE
propos de comptes et budget, le ton est monté d'un cran entre les 27 membres de l'UE depuis le dernier Sommet du 28 octobre. Aux propositions de l'Allemagne et de la France, suivis de l'Angleterre, d'instaurer des sanctions financières et politiques (droit de vote) à l'encontre des Etats qui ne maîtriseraient pas les déficits de leurs budgets à moins de 3 % du PIB dès 2013, plusieurs autres Etats sont décidés à faire avorter cette épée de Damoclès. Mais pas seulement, puisque les parlementaires européens ont, en majorité, déclaré leur hostilité aux propositions germano-françaises. Ainsi, le leader de la famille (groupe) libérale au Parlement européen, le belge Guy Verhofstadt, a averti que le PE est déterminé à s'opposer aux plans d'Angéla Merkel et Sarkozy. Il estime que ces plans porteraient un sérieux coup à l'économie européenne dans le contexte actuel de l'économie mondiale. De son côté, la Chancelière allemande a opposé un net refus à la proposition de la Commission européenne d'instaurer, dès fin 2013, une série de taxes européennes (TVA, transactions financières, transports…) pour financer le budget européen. L'Allemagne n'est pas seule dans ce cas, elle est soutenue par la France et l'Angleterre, soit le trio adepte de sanctions financières contre les Etats qui dépasseraient 3 % de déficit public. Pour compliquer un peu plus les choses, c'est au tour du président de la Banque centrale européenne, le français Jean Claude Trichet, de déclarer, le 4 novembre, que les propositions de discipline budgétaire émises par le dernier Conseil européen (28- 29 octobre) « n'allaient pas assez loin ». Il a souhaité que les sanctions financières et politiques soient appliquées « automatiquement » à tout Etat qui laisserait filer son déficit public au-delà des fameux 3 % du PIB. Ce qui est frappant, c'est que les batailles que se livrent élus et gestionnaires européens sur le budget septennal (2014- 2020) ont lieu, davantage au sein des mêmes familles politiques qu'entre blocs politiques distincts. Enfin, comme les problèmes de cette nature ne peuvent être isolés du contexte économique mondial, il serait intéressant de suivre la réaction des Européens face à la décision du tout nouveau Parlement américain qui vient de décider d'injecter plus de 600 milliards de dollars supplémentaires pour soutenir l'économie américaine pour l'année 2011.


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