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Mourad Medelci: L'état d'urgence levé dans quelques jours
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 02 - 2011

Le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci a été interviewé hier par la radio française «Europe 1». Naturellement, son intervieweur, Jean Pierre Elkabbach a axé ses questions sur les évènements de Tunisie et d'Egypte en relation avec la situation en Algérie.
Est-ce que les évènements de Tunisie et d'Egypte peuvent avoir une influence, est-ce que vous les craignez ? a demandé d'emblée J.P.Elkabbach. «Je crois qu'ils ne peuvent pas ne pas avoir d'influence sur l'Algérie, y compris ceux (les pays ndlr) qui ne sont pas dans la sous région. C'est incontestablement la démonstration d'un soulèvement populaire de ces deux peuples qui n'est pas sans nous rappeler ce que nous avons vécu nous même en octobre 1988», a répondu le ministre des Affaires étrangères.
Aujourd'hui l'Algérie connaît un parfum de révolte, une nouvelle marche sera organisée, samedi prochain à Alger avec le slogan «changeons de système, dégagez !», qu'est-ce que ça fait comme impression? A cela, M.Medelci a notamment répondu que «c'est quelque chose comme je le disais tantôt que nous ne pouvons pas ne pas encaisser en termes de contrecoup, cela réveille un certain nombre de voix minoritaires, de manière extrêmement claire pour tous, ils se donnent de la force et les marches qui ont été organisées, il y a quinze jours et celle d'hier ont bien démontré que ces mouvements sont des mouvements minoritaires». Le journaliste le relance en notant que «de samedi en samedi, les opposants espèrent porter des coups contre le régime». M.Medelci riposte que «d'élections en élections, ces minorités n'ont pas amélioré leurs scores et je suppose que de marches en marches, elles ne feront pas mieux». Le journaliste, sans évoquer plus en détails ces élections, est ensuite revenu sur la question de l'islamisme et des islamistes en évoquant la présence d'Ali Benhadj (ex-FIS) au rassemblement de samedi dernier. «Je crois que les islamistes ont montré leurs limites en Algérie et que pour en arriver là, l'Algérie a payé un prix très, très, fort et les Algériens ont payé un prix très fort», a dit en réaction le ministre.
«Etre vigilant»
Le journaliste insiste:«mais, vous ne craignez pas un mouvement d'islamistes qui se joindrait à d'autres forces de l'opposition ?» Il ne faut rien exclure et il faut être vigilant, rétorque alors le ministre, qui quelques minutes auparavant parlait de «mouvements minoritaires». Il souligne que «le gouvernement algérien, sous la conduite du président Bouteflika a ramené la paix, mais il n'a jamais baissé la garde contre le terrorisme. Et cette vigilance nous l'appliquons au quotidien».
Le président Bouteflika a promis le 3 février dernier de lever l'état d'urgence a rappelé le journaliste d'Europe 1, quand ? Sur l'insistance de son intervieweur, Mourad Medelci a dit que cela se ferait dans les jours prochains.
Le journaliste le relance en lui disant «C'est-à-dire, en Algérie l'Etat de droit ?». Le ministre répond : «c'est-à-dire en Algérie, retour à l'Etat de droit qui permet de manière totale l'expression des opinions, mais toujours par référence à la loi. Les mesures exceptionnelles qui sont prévues par l'état d'urgence qui permet au ministre de l'Intérieur et au wali de prendre des dispositions pourront être levées. Mais la lutte contre le terrorisme sera encadrée par des textes, a-t-il précisé. Revenant à la charge, J.P.Elkabbach demande au ministre des Affaires étrangères : «Est-ce que vous craignez dans les jours qui viennent un mouvement qui emporte en même temps le gouvernement d'Alger, ou vous y résisterez parce que l'Algérie n'est pas la Tunisie, l'Egypte ?». La réponse étant dans la question, M.Medelci lui déclare que «c'est plutôt ce que vous venez de dire à la fin de votre propos. L'Algérie n'est pas la Tunisie». C'est, toutes proportions gardées, l'appréciation de la députée et SG du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune. Elle a notamment déclaré hier dans une allocution à l'ouverture d'une session ordinaire de son parti que «le président Bouteflika «n'est ni Moubarak, ni Ben Ali». Il «détient le pouvoir de prise de décisions pour restaurer la confiance entre les citoyens et le pouvoir», a-t-elle estimé.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne, M. Medelci a été questionné, sur la radio Europe 1, au sujet de la corruption dans les hautes sphères du pouvoir, évoquée ici et là. Réponse de M. Medelci: «Ceux qui considèrent que cela est juste n'ont qu'à apporter les preuves et les preuves peuvent être examinées dans le cadre du processus que nous avons mis en place au niveau légal pour lutter contre la corruption. Personne jusqu'à présent n'a eu le courage d'apporter des preuves».


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