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SELON UNE ETUDE SUR SES RESERVES, L'ALGERIE N'EST QU'A LA MOITIE DE SON ERE PETROLIERE
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 02 - 2011

Environ 400 autres millions de mètres cubes d'huile sont aujourd'hui considérés comme réserves probables et possibles sur le domaine minier algérien. Cela correspond à ce qui a déjà été produit depuis 1956. Pour le gaz naturel, l'Algérie n'aurait produit que 15% des réserves de base probables. C'est une étude de la division exploration de Sonatrach qui arrive à ces conclusions. Elle a joute qu'il faudra forer mieux à des endroits où cela a déjà été «mal» fait dans les années 70, pour valoriser ce potentiel. Et pas seulement forer ailleurs.
« Les réserves pétrolières algériennes ne vont pas s'épuiser en 2020», avait déclaré en début d'année le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Youcefi, tout en assurant que « l'Algérie dispose d'un énorme potentiel appelé à accroître à la faveur d'un vaste programme d'exploration qui sera engagé.» Nordine Cherouati, PDG de Sonatrach, pour sa première sortie médiatique a annoncé « une augmentation de plus de 40% par rapport à 2010, du volet exploration » qui, il faut le signaler, a enregistré 29 nouvelles découvertes d'hydrocarbures. Les deux responsables ont annoncé que : «l'exploration sera étendue aux zones géologiques les moins connues.» A ces chiffres, s'ajoutent d'autres atouts non moins importants, notamment une base de réserves, même si elle est moins importante que celle de l'Iran ou de la Russie, des bassins sédimentaires à très fort potentiel mais encore sous explorés.
Un potentiel loin d'être tarissable
En effet, 40 % à peine du domaine minier national a fait l'objet d'exploration et encore cette dernière n'est pas assez dense. Selon une étude sur «Le Potentiel en Hydrocarbures de l'Algérie» de la division exploration présentée lors de la dernière «Well Evaluation Conférence» organisée conjointement par la Sonatrach et Schlumberger révèle que «les ressources ultimes, générées migrées puis piégées dans les différents bassins sédimentaires, tout au long de leur histoire géologique, sont loin d'avoir été toutes explorées et encore moins découvertes.» L'analyse de l'historique des découvertes depuis 1948, de la répartition des hydrocarbures à travers les régions pétrolières, et de la répartition stratigraphique des accumulations connues, permet d'établir une classification des provinces et des objectifs. Il permet également une approche assez originale du potentiel en hydrocarbures du futur. Les réserves en hydrocarbures découvertes en Algérie à ce jour sont renfermées dans un peu plus de 200 gisements d'huile et de gaz, dont 73 sont situés dans le bassin d'Illizi, 57 dans les bassins du Sahara Central, 34 dans les bassins de Ghadamès - Rhourde Nouss, et 31 dans le bassin de Oued Mya. Il y a 249 niveaux stratigraphiques producteurs dans ces gisements, dont 105 pour le Siluro-dévonien, 63 pour le Trias et 55 pour l'Ordovicien. Les réserves initiales en place prouvées sont, précise l'étude citée, d'environ dix milliards deux cents millions de mètres cubes d'hydrocarbures liquides, seuls 25% d'entre elles sont considérés récupérables avec les procédés d'exploitation actuels. La moitié de ces réserves d'huile récupérables a déjà été produite. Environ 400 autres millions de mètres cubes d'huile sont aujourd'hui considérés comme réserves probables et possibles. « Sur les réserves initiales en place prouvées d'environ quatre mille six cents milliards de mètres cubes de gaz, 80% d'entre elles sont considérées récupérables actuellement. Uniquement 15% de ces réserves ont été produites à ce jour. Environ mille autres milliards de mètres cubes de gaz sont considérés aujourd'hui comme réserves probables et possibles.» Si nous considérons maintenant certaines études relatives au potentiel ultime en hydrocarbures du sous-sol algérien, nous constatons que les chiffres avancés dans tous les cas (évaluations géochimiques ou statistiques) sont de plusieurs dizaines de milliards de mètres cubes aussi bien pour l'huile que pour le gaz.
Forer mieux et non pas plus !
L'étude conclut que « les bassins sédimentaires algériens couvrent plus de 1.5 million de kilomètres carrés avec une épaisseur dépassant 3 000 mètres dans la plupart des cas. La présence des roches mères épaisses, riches en matière organique, les conditions de génération des hydrocarbures et les multiples réservoirs et couvertures répartis à travers la section stratigraphique font que le potentiel en hydrocarbures de l'Algérie est très important et ce aussi bien en gaz qu'en huile, sur la plate-forme saharienne et le Nord de l'Algérie». Avec une densité moyenne d'exploration de 7 puits par 10 000 km2 (allant de moins de un puits à Tindouf à 29 à Illizi), l'Algérie reste inégalement explorée. A titre indicatif, à travers le monde la densité est de 95 puits en moyenne, (5 en Afrique, 6 en Asie, 7 au Moyen Orient, 12 en Amérique du Sud, 45 en Europe de l'Ouest, 90 en Europe de l'Est et 500 en Amérique du Nord). Selon toujours la même étude, « la plupart des puits ont été forés avant le milieu des années soixante dix, avec des concepts et des technologies dépassées. L'analyse de l'historique des travaux d'exploration et des découvertes met en évidence une influence primordiale des interruptions des travaux liées à des situations conjoncturelles, et par conséquent des résultats qui ne correspondent absolument pas au potentiel ultime.»
En conclusion, il a été recommandé qu'avec «un nouvel effort adapté, basé surtout sur l'introduction de nouveaux concepts, de nouvelles technologies, et le principe de forer mieux et non pas plus, est en mesure d'accroître de façon très sensible les réserves en hydrocarbures aussi bien dans les provinces déjà explorées ou développées que dans celles encore sous explorées.»


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