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Les monarchies en garantes de la démocratie?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 06 - 2011

Le pouvoir dans les monarchies arabes est tout aussi antidémocratique, liberticide et répressif que celui en vigueur dans les autres pays de la région à système républicain. Que pour l'instant, et à l'exception du Maroc et du Bahreïn, il n'y ait pas encore dans les monarchies arabes de grands mouvements de révoltes populaires comme cela s'est produit en Tunisie, Egypte, Yémen et Libye, ne signifie aucunement qu'elles en sont à l'abri parce que indemnes des maux déclencheurs de ce genre de révoltes.
Pourtant, occultant cette évidence, les Etats-Unis et l'Occident se montrent moins incisifs et moins pressants vis-à-vis de ces monarchies sur les questions de la démocratisation et des droits de l'homme qu'ils ne le sont à l'encontre des dictatures au système républicain. Au point que si l'Amérique et l'Europe se distinguent par la fermeté de leurs pressions sur ces derniers en vue de les contraindre à entendre les revendications de leurs peuples, ils sont par contre pleins de ménagement pour les roitelets tout aussi autistes que ces dictateurs.
A ce comportement de deux poids, deux mesures pour lesquels ils ont opté dans le monde arabe dont les peuples sont confrontés à des pratiques de pouvoir à l'identique, il n'y a qu'une seule explication: celle que les monarchies ont droit à plus de permissivité parce que leurs pays renferment les ressources pétrolières dont l'accès et la disponibilité sont vitaux pour l'Amérique et l'Europe. Statut qui donc fait fermer les yeux à ces dernières puissances sur l'exercice moyenâgeux du pouvoir en Arabie Saoudite et dans les émirats du Golfe.
Mais fallait-il pour autant qu'elles poussent le cynisme jusqu'à vouloir créditer ces monarchies et émirats d'être favorables au vent de liberté et de démocratie qui souffle sur le monde arabe ? Ce cynisme, les Occidentaux l'ont étalé sans vergogne à l'occasion du sommet du G8 à Deauville, en France, en annonçant que l'Arabie Saoudite et les émirats vont contribuer à hauteur de 10 milliards de dollars au fonds de quarante milliards de dollars que les membres de ce G8 ont décidé de réunir pour le consacrer au « plan Marshall » d'aide aux pays arabes sur la voie de la démocratisation.
Ainsi donc, l'Arabie Saoudite et les émirats, dont il ne faut pas oublier qu'ils furent prompts à prendre position en faveur de Ben Ali et Moubarak contre leurs peuples, vont financer le changement démocratique qui s'opère en Tunisie et en Egypte.
Pour aussi improbable qu'apparaisse cette éventualité, le G8 n'a pourtant pas hésité à en faire état. Signe du peu d'intelligence et de maturité politique qu'il accorde aux peuples arabes à qui ont été faites ses promesses.
C'est à ces monarchies et émirats encore que les Occidentaux se sont alliés pour prétendument faire avancer la démocratisation en Libye et au Yémen. Feignant en cela de ne pas voir que ces monarchies et émirats financent et encouragent dans ces pays et dans l'ensemble du monde arabe les courants les plus antidémocratiques qui puissent se trouver.
L'on savait que l'Arabie Saoudite et les autres principautés de la péninsule Arabique sont le tiroir-caisse duquel l'Occident puise l'argent nécessaire à ses desseins politico-stratégiques dans le Moyen-Orient et même plus loin, mais de là à ce que cet Occident veuille en faire les partenaires de la politique de démocratisation du monde arabe, voilà qui est proprement renversant.
N'y croient que ceux qui pensent que l'Amérique et l'Europe, puissances prétendument acquises au changement démocratique dans le monde arabe, sont guidées par de bonnes intentions.


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