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La Syrie est un enfant de 14 ans, torturé jusqu'à la mort de son peuple
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 06 - 2011

Des katibas qui empoisonnent les canalisations d'eau des villes rebelles, des soldats qui dansent sur des corps de prisonniers, des images d'enfants aux ongles arrachés, des mercenaires nourris au viagra importé en masse pour mieux peaufiner les viols collectifs, des gamins aux bras brisés, peau brûlés par des cigarettes, des avions de chasse contre des manifestants désarmés, des snipers sur les toits contre les slogans, de l'artillerie lourde contre la foule, des tanks contre des meneurs de grève… etc. L'horreur déployée par quelques dictateurs arabes a déjà basculé dans l'impensable. Le chroniqueur l'a déjà écrit : on n'est plus dans la répression mais dans la folie. Ce que fait Bachar en Syrie ou Kadhafi en Libye ou Ali Salah au Yémen doit être analysé par la psychanalyse et pas par le «politique». Il s'agit de haine, de prouesse dans la punition, de rapport de mépris et de sadisme pur. D'où nous viennent ces monstres ? Qui les a éduqués ? De quel Mal sont-ils l'incarnation ? Dans les rues arabes, on vous le dira : les «nôtres» sont déjà bien loin des images que nous offraient les TV sur les répressions israéliennes contre les Palestiniens ou des souvenirs des guerres coloniales.
A l'époque, il s'agissait de prédations, ici il s'agit de perversité. Le dictateur ne veut pas réprimer mais tuer, déchiqueter le cadavre, le réduire en miettes et poursuivre la torture bien longtemps après l'extinction de la victime. En clair, ils nous Haïssent. Profondément. Une haine à la base de la cohésion de leurs mercenaires et de leur armée.
D'ailleurs, c'est brusquement tout un monde qui se révèle : lorsqu'en Syrie, des Syriens crient contre le Hezbollah ou que des réfugiés palestiniens incendient le quartier général d'une faction palestinienne privatisée par des apparatchiks qui n'hésitent pas à envoyer des pauvres gueux aux frontières du Golan pour provoquer la réaction israélienne et détourner les attentions, on comprend. On comprend que le Hezbollah est une arnaque, (ses milices aident déjà à la répression en Syrie avec les Iraniens) ; on comprend que nos fameuses armées de libération ou de défense sont des milices familiales, que l'économie libérale est une alimentation générale, au nom du frère du dictateur ou de sa femme ou de son gendre ; on comprend que le Golan est un cache-sexe, que la Palestine est une cause commerciale ; on comprend que nos drapeaux sont un mouchoir, que le territoire est une concession néocoloniale et que l'hymne sert de sonnerie de portable pour le dictateur et pas de chant de gloire. Un monde vient de mourir, avec des milliers de morts « arabes ». Avec une immense souffrance qui est déjà dans l'intolérable. Que penser d'un rat à Damas qui, au soir, ose rentrer chez lui, regarder ses enfants, après avoir torturé quelques autres à Daraa, après avoir dansé sur des corps impuissants, tiré sur des vieilles femmes et après avoir violé d'autres et frappé jusqu'à la mort un pauvre vieillard à Alep ? Ne pas penser. Se battre jusqu'à la sienne. Celle de Bachar et de tous ceux qui lui ressemblent.


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