Les veillées ramadhanesques se suivent et se ressemblent. Après, la prière des «tarawih» les gens se dispersent. Si certains préfèrent rentrer directement chez eux, d'autres au contraire, vont essayer de meubler leurs soirées autant qu'ils peuvent. Il y a ceux qui choisissent une place sur une terrasse de café entamant la discussion avec des amis, autour d'un café bien succulent ; façon de pimenter les interminables palabres, alors qu'au même moment d'autres aiment déambuler, dans les artères de la ville, profitant du peu de fraîcheur nocturne, après une journée caniculaire. C'est également l'occasion pour quelques familles de sortir déguster des rafraîchissements ou rendre visite à quelqu'un ou encore aller assister à un spectacle artistique, un tour de chant ou une pièce théâtrale programmés durant ce mois. A Tébessa, les nuits de ramadhan se poursuivent tard dans la nuit, parfois jusqu'au repas du «s'hor». Les habitants des autres localités dépourvues de moyens de détente et de divertissement sont obligés d'effectuer une virée dans la ville de Tébessa, ainsi une kyrielle de véhicules de toutes sortes, prennent la direction de l'antique Thevest, à la recherche d'un moment d'évasion et cela continue ainsi pendant toute la durée de ce mois sacré, en attendant l'arrivée de l'Aïd El Fitr.
