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Crise - Une équation à trois dimensions : grecque, bancaire et européenne
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 09 - 2011

Les banques maillons faibles de la zone euro ? La crise grecque a fragilisé les défenses des banques et a montré leur trop grande exposition aux créances d'Etats en difficulté. Face à cette situation dangereuse et au risque d'une récession, les Européens sont divisés.
La dégradation de la note de deux banques françaises, Société Générale et Crédit Agricole, par l'agence Moody's a beau être présentée comme un événement sans grande signification par le gouverneur de la Banque de France et la présidence française notamment -, elle est incontestablement un indicateur de l'érosion de la confiance des investisseurs dans la qualité des portefeuilles de ces banques. L'agence de notation maintient une troisième banque, BNP-Paribas, sous surveillance « négative». Selon des économistes anglais, la situation des banques allemandes serait à peine meilleure. La prudence des investisseurs est relayée par les banques américaines qui expriment des réticences à prêter à leurs consœurs européennes qu'elles jugent excessivement exposées à la dette de la Grèce et de l'Italie. La Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé mercredi 14 septembre qu'elle consentait un prêt de 575 millions de dollars à deux établissements de la zone euro. Ce prêt en dollars est un élément supplémentaire qui illustre la perte de confiance du marché américain vis-à-vis des banques fragilisées. C'est la deuxième fois depuis février que la BCE alloue des dollars à des banques de la zone euro.
La vidéoconférence du mercredi 14 septembre, très attendue et présentée comme « cruciale», entre la chancelière Angela Merkel, le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre grec George Papandreou, n'a abouti à aucune décision significative. Il est vrai que les leaders des deux premières économies européennes n'ont pas le pouvoir à eux seuls d'engager l'ensemble des pays de la zone. Au terme de leur téléconférence, le couple franco-allemand s'est ainsi dit convaincu «que la place de la Grèce est bel et bien dans la zone euro», sous condition de «la mise en œuvre stricte et effective du programme de redressement de l'économie grecque soutenu par les pays de la zone euro et le FMI et qui conditionne le déboursement des futures tranches du programme.»
Divergences européennes
Cet engagement conditionnel n'a que fort brièvement rassuré les marchés dopés tout au long de la semaine dernière par les interventions répétées des banques centrales. De fait, réunis le week-end dernier à Wroclaw, en Pologne, les ministres européens des Finances ont convenu de reporter à octobre leur décision sur un crédit de 8 milliards d'euros à la Grèce dans l'attente des conclusions d'un groupe ad-hoc sur l'état d'avancement des réformes engagées par la Grèce. Tout aussi significativement, aucun progrès n'a été enregistré sur le deuxième plan d'aide à la Grèce, de près de 160 milliards d'euros, participation du secteur privé inclue, sur lequel les membres de l'Eurozone étaient tombés d'accord le 21 juillet dernier. Dans un contexte où le gouvernement de George Papandréou est accusé de retard dans l'application de son plan de rigueur budgétaire. Ce dimanche, Athènes a donc annoncé de nouvelles mesures d'austérité destinées à rassurer les Européens. Cela sera-t-il suffisant pour calmer les angoisses des investisseurs ?
Fragilité bancaire et menace de récession
La cessation de paiement de la Grèce qui entraînerait mécaniquement un processus de rééchelonnement de sa dette est une perspective affolante. Certains y voient un début de processus de remise en cause de l'euro et la phase déterminante d'une crise bancaire incontrôlable. Outre le mode de renflouement des banques, la question qui se poserait dans un tel cas de figure catastrophique serait de savoir qui serait le pays suivant à quitter la zone… Les interrogations sur l'insuffisance de capitaux des banques européennes dans un environnement économique peu favorable et de finances publiques dégradées sont lancinantes. Relayant des propos alarmistes de Christine Lagarde, DG du FMI, Willem Buiter, l'économiste en chef de Citigroup, précise que ces banques, françaises et allemandes notamment, auraient actuellement besoin d'une recapitalisation de 300 milliards d'euros. Le renforcement de leur assise financière permettrait de résister à d'autres chocs - à condition de maintenir leurs ratios de fonds propres à leurs niveaux actuels - à des restructurations des dettes publiques des trois pays européens sous perfusion, la Grèce, l'Irlande et le Portugal. La grande inconnue est bien dans la capacité de résistance à terme de ces banques à leur importante exposition à ces trois risques. D'autant qu'à l'issue de trois vagues de stress tests de résistance des banques européennes, l'état réel de leurs équilibres bilanciels n'est pas vraiment connu. Et quid de leur situation si le syndrome grec devait s'étendre à l'Espagne ou l'Italie ? L'inquiétude grandit et pas seulement dans les milieux financiers. Si l'Europe ne prend pas rapidement des décisions radicales pour éteindre l'incendie de la dette souveraine, elle prend le risque d'une aggravation dramatique de la crise bancaire et d'une entrée en récession de l'économie de la zone. Si les marchés ont quelques raisons de s'inquiéter, les citoyens européens aussi…


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