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Circulation automobile : Le hit-parade des bouchons
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 10 - 2011

Pour réaliser le tracé du futur tramway, Oran est devenue un très grand chantier, une véritable ruche. Tout le monde espère qu'un enfantement difficile finira par donner à la deuxième ville du pays l'allure de la cité futuriste.
Mais, en attendant cela, les automobilistes, dans leurs déplacements quotidiens, ont les nerfs à fleur de peau et ressentent chaque jour davantage les effets de ce chantier à leurs dépens.
Il n'y a pas si longtemps pourtant, les gens qui venaient de l'extérieur ne tarissaient pas d'éloges sur la fluidité de la circulation à Oran. Comme ils l'affirment, Oran ne souffre pas de l'étroitesse de ses venelles, mais de l'importance actuelle de son parc automobile. Et dans ce cadre, les Oranais essaient de s'adapter à cette situation. Une adaptation nécessaire à une situation inédite. Les plus avertis évitent le plus possible les goulots d'étranglement qui sont devenus nombreux est très difficiles à passer. Au hit-parade de ces bouchons, citons quelques axes et points de repères, ou plutôt les points noirs : M'dina Jdida, au niveau de la place du 11 Décembre 1960 (ex-place Docteur Roux) et jusqu'au boulevard Dr Benzerdjeb, en empruntant le bd Ahmed Zabana, et dans le sens inverse jusqu'au Palais des sports pour aller du centre-ville vers les quartiers de Choupot, Maraval et Cité Petit. D'immenses bouchons se forment dans cet axe, surtout durant la matinée et en fin de journée de travail, juste devant la maison de rééducation. La raison est que, tout simplement, avec la difficulté de circuler sur la voie du boulevard Mascara pour cause de travaux et la difficulté de circuler sur le boulevard Adda Benaouda, tous les automobilistes passent par cet axe pour «descendre» vers le centre-ville...
Autre point devenu problématique: le rond-point de la cité Emir Abdelkader. Des files qui s'étendent, en heure de pointe, jusqu'au rond-point El-Bahia et, dans le sens Es-Sénia-Oran, jusqu'au groupement de la gendarmerie situé sur l'avenue des Martyrs et, enfin, jusqu'à l'IGMO, sur la route d'Es-Sénia. Les camionneurs et autres automobilistes qui viennent de la banlieue Est d'Oran et d'Arzew, Béthioua et d'autres wilayas empruntent le 4e périphérique ou le 3e, croyant que cela leur évitera de pénétrer dans Oran et ses dédales obstrués par la circulation, se retrouveront bloqués à leur tour dans ce piège. Celui-ci est accentué par les incessants camions qui viennent décharger le cheptel au niveau des abattoirs et qui font peu cas de la priorité quand ils sortent de la ruelle des abattoirs en file indienne, bloquant la circulation sur le boulevard des Martyrs, en face de la cité de l'Enfance.
Autre lieu : la place Karguentah. Pour aller vers Larbi Ben M'hidi, cette place est également devenue réputée pour ses embouteillages. Avec la fermeture de la rue Mohamed Boudiaf (ex-rue de Mostaganem), il n'y a plus d'autre solution pour entrer au centre-ville que la rue Larbi Ben M'hidi et la rue Mohamed Khemisti, qui sont toutes les deux pourtant à sens unique.
Pour éviter les bouchons, les automobilistes choisissent désormais le contournement à travers les petites ruelles. Par exemple, pour éviter le point noir de Bastié, pour aller vers Dar El-Beida, il faut passer par les ruelles du quartier Victor Hugo et de Petit-Lac pour rejoindre le quartier de la Grand-Terre, via Haï Zitoune. Pour aller de Dar El-Beida vers le centre-ville, il faut passer par Courbet, ceci pour éviter le minuscule passage en accotement des travaux de l'avenue St Eugène. Inutile de citer le boulevard du Front de Mer, ni même la route du port jusqu'à la station d'essence de la pêcherie.
Concernant les « dommages collatéraux » de ce grand remue-ménage, il y a lieu de citer les taxieurs, qui ne donnent plus signe de vie entre 11 heures et 16 heures : ils préfèrent « faire autre chose que de chauffer le moteur pour rien », comme l'affirme un chauffeur de taxi. Et le citoyen se retrouve désarmé devant une telle situation qu'il n'a jamais vécue auparavant. Même le tracé des bus n'est plus le même. Les points d'arrêt et les terminus se sont perdus dans la nature. Pour les bus qui empruntaient la rue de Mostaganem, personne ne sait dans quel axe ils circulent aujourd'hui, ni même les arrêts. Autre particularité de la circulation à Oran, tous les ronds-points subissent les embouteillages tous les jours, surtout aux heures de pointe. L'autre particularité est que la plupart des automobilistes conduisent dangereusement, faisant peu cas du code de la route.
Il y a deux jours de cela, un véritable plan de bataille a été conçu par les autorités pour parer à cette anarchie. Devant chaque intersection, des agents de l'ordre public ont été mobilisés qui, mieux que les feux tricolores, font comme ils peuvent pour réguler une circulation devenue des plus problématiques. Gageons que cela ne peut pas s'éterniser et qu'avec la fin des travaux, dont tout le monde aura consenti, en quelque sorte, à subir les désagréments, Oran ne sera que plus belle.


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