Mercredi et jeudi, les employés de l'APC de Zerizer, daïra de Besbès, dans la wilaya d'El-Tarf ont été contraints, par des contestataires des listes des logements ruraux, à quitter leurs postes de travail, paralysant ainsi le bon fonctionnement de cette institution publique. Durant cette même semaine, de nombreux P/APC des communes de la wilaya étaient sur le gril et mis sous pression avec à la clé le saccage de certaines d'entre elles, à l'image du siège de l'APC de Dréan, le blocage de routes comme la RN48A, à El-Kala et la paralysie des activités des APC, comme ce fut le cas à Chihani. Etat de fait qui a contraint plus d'un P/APC à s'éclipser à défaut d'affronter les contestataires alors que d'autres ont ressenti un profond malaise ayant conduit l'un d'entre eux vers l'hôpital, à l'image du maire de Zériger. Ce dernier nous a déclaré qu'il s'est vu prescrire quinze jours de repos et de poursuivre qu'il a dû affronter seul les contestataires et sans protection, le pire aurait pu lui arriver ; d'autres maires ont menacé de démissionner. Pour rappel, le logement rural dans la wilaya d'El-Tarf connaît un engouement particulier. Pendant deux ans, cette formule a connu une certaine stagnation et ce n'est qu'avec l'arrivée du nouveau wali, diront les P/APC, que les choses ont vraiment commencé à bouger sauf que tout le monde veut être servi en même temps parmi tous ceux qui disposent d'une décision, ce qui nécessite d'autres quotas et des sites pour la construction.
