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EPE: Le réquisitoire du ministre des Finances
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 11 - 2011

Le ministre des Finances, M. Kariml Djoudi, a fait un constat alarmant jeudi devant les sénateurs sur la situation de nombre d'entreprises publiques économiques (EPE).
Le premier argentier du pays a souligné une situation préoccupante pour beaucoup d'EPE. Ainsi, selon M. Djoudi, les inspecteurs de l'IGF (Inspection générale des finances) ont effectué depuis 2009 quelque 36 opérations de contrôle d'EPE. Les résultats, selon le ministre, sont inquiétants: ces opérations ont révélé une main-d'oeuvre pléthorique, une mauvaise exploitation des capacités de production de ces entreprises, alors qu'en dépit de budgets alloués, les activités de recherche-développement restent faibles. Ce n'est pas tout : le ministre accuse en fait (presque) directement ces entreprises de pratiques proches de la corruption et de dilapidation de deniers publics lorsqu'il parle «d'absence de transparence dans la conclusion de certains marchés publics». Certes, des scandales financiers éclaboussent toujours les entreprises nationales, les grandes comme les petites, et les choses au sein de certaines EPE, pas toutes heureusement, en sont devenues tellement pourries que des enquêtes externes avaient débouché sur des scandales inquiétants pour l'économie nationale.
La liste «noire» de M. Djoudi ne s'arrête pas à ces griefs, décelés par les enquêteurs de l'IGF, puisque devant les sénateurs jeudi, il a également fait état de manque de «stratégies de développement des investissements, contrôle interne défaillant, mauvaise gestion des stocks», alors que beaucoup d'EPE croulent sous «un fort endettement». A fin septembre dernier, le montant des dettes des EPE effacées par l'Etat est de 113 milliards de DA contre 298 milliards de DA en 2010. Mieux, l'Etat, qui rame à contresens pour soulager la pression fiscale des EPE, a consenti en termes d'exonération fiscale à débourser 450 milliards de dinars par an.
Par ailleurs, l'IGF a effectué 85 missions de contrôle des dépenses publiques dont 14 sur notification par les autorités compétentes, avait par ailleurs indiqué le ministre des Finances en septembre dernier devant les députés. Fatalement, la mauvaise santé des entreprises se répercute sur les banques, puisque, selon le ministre des Finances, les créances non performantes (c'est-à-dire non remboursées) des banques publiques se sont établies à 24% du cumul des crédits accordés par ces banques. Sur l'ensemble des crédits à l'économie, estimés à plus de 2.000 milliards de DA à fin juin 2011(850 mds de DA en 2005 et 3.200 mds de DA en 2010), environ 86% ont été accordés par les banques publiques. Selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, les créances non remboursées des banques notamment par les EPE étaient en baisse à fin juin 2011, passant de 19,05% du total des crédits distribués à fin 2010 à 16,63% à fin juin 2011. Pour M. Benkhalfa, de l'ABEF, ce seuil de créances non remboursées «n'est pas sur le plan orthodoxe acceptable». Selon lui, les crédits à l'économie devraient croître de 18% à la fin 2011 pour atteindre 3.800 milliards de dinars, alors que persiste le marasme financier au sein des EPE, qui restent autant fortement endettées que soutenues par l'Etat, qui veut éviter les dérapages sociaux, en finançant en fait une si chère paix sociale.
La rentabilité, la bonne santé financière et la performance économique font partie d'autres stratégies. A venir.


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