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COCASSERIES
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 03 - 2012

Au sein de l'appareil du FLN, les guerres de position finissent toujours dans la réconciliation et
dans le cocasse. Les derniers redresseurs en date la précision s'impose, M. Belkhadem fut en son temps un «redresseur» de Benflis se sont entendus avec la direction. Paix donc au FLN après un tumulte qui a duré de très longs mois avec des accusations, des contre-accusations, des réunions et des contre-réunions.
Le parti du FLN, qui a cessé d'émettre des idées - pas l'ombre d'une seule - depuis que le pouvoir l'a repris en force en expulsant feu Abdelhamid Mehri, a une charge générale «d'animation» de la vie présumée politique. Il l'a fait, pour les journaux qui veulent bien le faire et pour les journalistes tenus par l'impératif de fonction, en se donnant en spectacle. Celui d'une «crise» dont personne n'a compris les tenants et les aboutissants et où au fond il n'y a rien à comprendre.
Aujourd'hui que les redresseurs se sont réconciliés avec la direction (en attendant le prochain jeu du redresseur et du redressé qui reviendra inévitablement resservi à un moment ou à un autre), qui peut expliquer clairement pourquoi ils se sont crêpés le chignon pendant tout ce temps ? Personne. C'est une pièce de théâtre sans texte, sans idée, meublée de vide. Il n'y avait rien dans cette bagarre, ni l'ombre d'une idée, ni l'ombre d'un programme. Et un FLN replacé dans «la maison de l'obéissance» est difficilement capable d'avoir des idées.
Et de fait, si l'on se met à relire tout ce que les confrères ont écrit sur l'homérique bataille entre néo-redresseurs et ex-redresseurs, on découvre que ce sont les journalistes eux-mêmes, dans une tentative remarquable de donner du sens au vide, qui se sont chargés d'apporter des explications et des interprétations. Et ces explications et interprétations ne découlent pas de ce que les protagonistes ont émis en termes d'idées, il n'y en avait pas… Elles sont pratiquement toutes centrées sur l'idée que cette guéguerre n'est que la manifestation, souvent grotesque, d'une bataille au sein du «pouvoir». C'est vieux comme l'indépendance de l'Algérie, dont le cinquantenaire est loin d'être l'amorce d'un tournant et d'une sortie des pratiques de diversion et de cabotinage.
Des pratiques qui ont définitivement dégoûté les Algériens, au point que ceux qui s'intéressent à la chose publique paraissent aujourd'hui comme de pauvres naïfs. Pourquoi en serait-il autrement quand même des adhérents au FLN sont en peine de donner un semblant d'explication à cette étonnante comédie de la haine qui se termine comme un vaudeville dans la «moussalaha» générale.
En réalité, ce dernier match des «redresseurs», «néo-redresseurs», «redressés», «légalistes»… est un signal clinique d'un jeu malsain destiné à empêcher l'émergence d'une vie politique sérieuse. Quand, après une «bataille» de plusieurs mois, on ne retient pas l'ombre d'une idée, la conclusion s'impose. On est devant une conception particulièrement grotesque de la politique qui est imposée depuis des décennies et jusqu'à la nausée aux Algériens. Le pire est qu'aucun signal n'indique que le régime a décidé qu'il faut en finir avec cette vision dégradante de la vie politique qui ne marche même pas.


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