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LE RETOUR DE LA GRIPPE ESPAGNOLE ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 03 - 2012

Après la Grèce, l'Espagne ? Ce qui n'était qu'une hypothèse négative semble se transformer en catastrophe de plus en plus probable. Depuis plusieurs jours, les taux à long terme que les marchés financiers imposent à l'Espagne sont en train d'augmenter et dépassent même ceux que supporte l'Italie. Cela signifie que les prêteurs doutent de plus en plus de la capacité espagnole à rembourser en temps et en heure ses emprunts. Du coup, l'hypothèse d'une nouvelle crise de la dette dans la zone euro refait son apparition avec la possible nécessité pour l'Union européenne d'accorder d'urgence des prêts de secours à Madrid dont la dette atteint 630 milliards de dollars (soit l'équivalent de 70% du Produit intérieur brut).

UNE VRAIE CRISE STRUCTURELLE

Alarmisme ou pessimisme justifié ? D'un côté, l'Espagne n'est pas la Grèce car elle dispose de plus d'atouts économiques que ce pays. Industries, services, finance, l'économie espagnole est bien plus diversifiée que son homologue hellénique. Mais, d'un autre côté, cela ne saurait cacher le fait qu'elle est encore à la recherche d'un nouveau modèle de développement. L'immobilier, qui a servi de locomotive durant les années 2000, est en détresse tandis que la compétitivité de l'industrie espagnole ne lui permet pas de se développer à l'international. De plus, en 2012, le pays devrait connaître la récession et être donc confronté à une aggravation de son déficit budgétaire. Prévu à 4,4% du PIB, il a été fixé à 5,8% du PIB avec l'aval de la Commission européenne. Et, déjà, des estimations avancent le chiffre de 6,5% de déficit voire plus.
Comme ce fut le cas pour la Grèce, Bruxelles et d'autres pays européens exhortent Madrid à faire des économies afin de réduire ce déficit budgétaire et d'envoyer des signaux susceptibles de rassurer les marchés. Bien entendu, personne ne croit vraiment que l'Espagne va être capable de s'en sortir seule malgré les assurances du gouvernement de droite qui vient de s'installer aux commandes. Une aide financière de l'Europe, voire de la Banque centrale et du Fonds monétaire (FMI) risque fort d'être nécessaire. Et c'est pour précipiter le mouvement que les marchés financiers spéculent actuellement contre l'Espagne. Pour eux, il s'agit de montrer sa défiance de manière à ce que la troïka réagisse au plus vite. Et ce n'est pas un hasard si ces turbulences interviennent la semaine où le gouvernement espagnol doit présenter son budget pour l'exercice à venir. Que les coupes décidées par Madrid – et qui lui valent d'ores et déjà un appel à la grève générale pour le 30 mars prochain (jour de présentation du budget) - soient jugées insuffisantes par les prêteurs et ce sera l'hallali à l'image de ce qui se passe pour la Grèce depuis la fin 2009.

MADRID N'EST PAS ATHENES…

Cela étant, de nombreux observateurs sont convaincus que l'Espagne sera « plus et mieux » aidée que la Grèce, ou tout du moins, moins maltraitée. D'une part, ce pays dispose d'une diplomatie européenne plus active et très introduite dans les rouages de l'Union européenne. De plus, le gouvernement de Mariano Rajoy a promis qu'il serait inflexible en matière de réduction des dépenses publiques ce qui rassure ses partenaires européens. Signe qui ne trompe pas, l'Allemagne et ses dirigeants ne critiquent guère Madrid et se disent même prêts à adapter les outils financiers communautaires pour éviter une crise à la grecque. Reste que la partie est loin d'être jouée d'autant que se profile la perspective d'un bras de fer politique entre Madrid et les provinces espagnoles que le Premier ministre Rajoy veut obliger à réduire leurs dépenses. Une pression qui n'est pas du goût de nombreux Espagnols qui défendent la décentralisation mise en place en 1978.
A cela s'ajoute bien entendu l'impact social des mesures d'austérité dans un pays où sont apparus les premiers Indignés européens. Un mouvement qui n'a jamais complètement disparu et qui pourrait se radicaliser de nouveau dans les semaines qui viennent.


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