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TLEMCEN: La capitale des Zianides, une histoire passionnante
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 03 - 2012

A Tlemcen, vous piquerez une tête du nord au sud en toute sécurité, les lieux à visiter sont surveillés pendant la saison d'été. Le plateau de Lalla Setti, les plages, les sites et même la ville. Dans cette péninsule à la frontière ouest, aucun point n'est éloigné de la mer.
Cette omniprésence de la mer a, bien entendu, façonné le pays et ses habitants, ses traditions et ses productions, les modes de vie et de loisirs. Bien sûr, pendant l'été, on aime lézarder sur la plage, à découvrir le musée à ciel ouvert. Une multitude de facettes et d'activités à découvrir tout au long des saisons.
En effet, la capitale des Zianides a été de tout temps une cité dont la vue fascine l'esprit, dont la beauté séduit le cœur. Elle a été longuement chantée et a fourni matière à des poésies charmantes et agréables.
C'est ainsi que le plateau de Lalla Setti s'est transformé en «pôle culturel», car du haut de cette plaine où s'étend la ville comme une carte postale aux pieds, et dont le visiteur s'y rendra facilement grâce au téléphérique, et qui, au terme d'un voyage aérien vertigineux, jusqu'à ce lieu féerique, se retrouvera dans un monde typiquement culturel et touristique attrayant. A cela s'ajoute le musée gigantesque, considéré comme étant une véritable trame muséale, qui conserve toute l'histoire de la wilaya V, les trésors de la ville, et autres objets de valeurs. Véritable outil de développement culturel, le musée en question répond au besoin croissant de mieux comprendre l'évolution des sciences, de l'histoire, et du terroir, du fait de sa position géographique où il est implanté dans un site admirable, au milieu d'un écrin de verdure… Véritable bijoux architecturel, le musée est une occasion de faire le lien entre le passé le présent et… l'avenir, afin de jeter un regard neuf, attentif et dynamique sur l'expérience humaine dans son ensemble, sur les civilisations d'ailleurs, tout en demeurant fortement enraciné dans la réalité. C'est le lieu où chacun pourra respirer l'âge des dynasties qui ont vécu à Tlemcen, la période coloniale et les trésors de toute une région qu'on appelait Pomaria.
Par ailleurs, même la maison du parc national offre un appui à ce pôle à la fois culturel et touristique. A côté du parc d'attractions pour enfants, cette maison a pour mission de gérer tout un territoire afin de conserver des échantillons représentatifs de la grande variété de paysages, de forêts, de plantes et d'animaux qui font l'unicité de l'Algérie, d'autant plus qu'elle permette de retrouver et de rechercher un meilleur équilibre entre l'homme et la nature. En effet, il s'agit des plus précieux des patrimoines pour l'homme d'aujourd'hui et pour les générations à venir. Classé en 1993, le parc national de Tlemcen est composé de plus importantes richesses archéologiques et spéléologiques, les ruines de Mansourah, très vaste ensemble historique formant un périmètre de murailles, une mosquée et une casbah, la mosquée de Sidi Boumediène, et en plus des grottes de Beni Add, la forêt de Zariffet…
Par ailleurs, heureux celui qui aura la chance de jeter un coup d'œil depuis la tour d'observation qui permet d'apprécier toute l'ampleur du cratère de Tlemcen. De ce lieu, le regard se portera sur plus de 25 km de distance, avec une vue panoramique, à savoir les montagnes, les vallées et les villages de l'arrière-pays tlemcénien.
Lalla Setti n'est autre qu'un site admirable, féerique, connu par ses paysages verdoyants et son air pur. Tout cela explique que les responsables, notamment le wali, ont compris que l'évolution de la ville doit s'inscrire dans la continuité et la valorisation d'un héritage collectif pour des raisons de gestion économe et culturelles. Le patrimoine est vivant et témoigne des valeurs passées et présentes des usages et activités d'une société, et que le développement durable commence à sortir du registre de l'idéologie et à se structurer en corpus de références à la faveur notamment des programmes, et la mise en place de stratégies et d'actions de développement.
TLEMCEN, UNE METROPOLE DESEQUILIBREE
Tlemcen a eu désormais son statut de véritable coeur d'agglomération. Tlemcen, cette métropole longtemps déséquilibrée est réanimée, bien conçue bien maquillée, grâce à un remède conçu pour faire face aux défauts reconnus de l'armature urbaine de la ville, face à une métropole qui a évolué depuis et d'une façon exacerbée.
L'important est que le tourisme à Tlemcen a été identifié comme l'un des secteurs les plus prometteurs pour le développement de la région. Il est générateur d'emplois, porteur de devises, incite à la décentralisation. C'est l'avenir de toute la wilaya, carrefour entre le nord et le sud, jadis capitale du Maghreb.
Le tourisme est l'un des pôles attractifs de la région de Tlemcen, et il représente une source économique non négligeable. Doté d'atouts remarquables à tel point que la capitale des Zianides, la région de Nédroma ou celle des Beni Snous sont riches d'un patrimoine historique exceptionnel et d'une activité culturelle foisonnante.
Du côté des sites balnéaires, comptant sept plages, une ruée est constatée annuellement où pas moins de 5 millions d'estivants fréquentent ces plages. L'entrave demeure cependant l'idée de renforcer la politique d'aide à l'amélioration et à la diversification des structures d'accueil et d'hébergement, notamment la nécessité d'accélérer le projet des ZET… L'on peut affirmer que ces facteurs permettront le développement d'un tourisme de qualité, surtout à l'heure où les pays mettent le paquet sur ce secteur générateur d'emplois, et un véritable levier économique. La clé de la croissance économique de la région de Tlemcen se trouve dans le tourisme. Désirant ainsi permettre à cette région de développer un secteur en pleine expansion, pouvant potentiellement lui ouvrir une voie suprême, il est impérativement nécessaire à ce que les responsables maintiennent le cap de l'économie touristique, qui est un nouveau gisement de croissance économique dans un territoire tlemcénien non exploré encore. Cependant, à maintes reprises, les responsables ont formulé l'ambition de mettre à niveau les infrastructures pour redresser le secteur du tourisme, et parvenir à pallier le déficit et la prise en charge de tous les sites «délaissés» à l'échelle de Tlemcen, dont la superficie est identique à celle du Liban.
Une politique a été engagée, faut-il le préciser, même si l'on accuse un retard dans ce sens, visant la diversification des ressources touristiques et le développement du tourisme balnéaire et thermalisme, pour attirer plus de vacanciers et de touristes; la région de Tlemcen est appelée à faire en sorte pour qu'elle prenne la part qu'elle mérite dans les flux touristiques. A Tlemcen, la faiblesse relative de la capacité d'hébergement n'aide pas non plus à accueillir davantage de touristes. Aussi, les professionnels argumentent par le problème du foncier qui reste difficilement accessible, même si les intervenants du secteur se sont engagés à la réalisation de ZET au niveau de certaines plages, car la situation actuelle de cette activité au niveau de Tlemcen, eu égard aux maux dont il souffre, exige un check-up régulier.
MISER SUR LE BALNEAIRE
Ceci dit que le potentiel existe en termes de diversité des atouts et de complémentarité des sites, et les pouvoirs publics ont raison de miser sur le balnéaire comme levier et locomotive pour attirer plus d'estivants. Or, Tlemcen n'offre pas que le balnéaire. D'autres liés au tourisme culturel et tourisme de montagne doivent faire l'objet de développement grâce à une mise en valeur des sites et des ressources. En effet, il existe les sites féeriques des grottes de Beni Add, les monts verts des Beni Snous, le plateau de Lalla Setti, ou encore El-Ourit ou Zariffet relevant du parc national de la wilaya de Tlemcen.
Ville enchanteresse, pleine de vie et d'histoire que nul ne peut nier. Sa culture, sa richesse archéologique et ses monuments, son ouverture méditerranéenne, son statut de capitale du Maghreb arabe, son minaret de Mansourah, la mosquée de Sidi Boumediène, El-Mechouar, ses rues et ruelles, son plateau de Lalla Setti… reflètent toute la philosophie d'un peuple capable de s'ouvrir totalement au modernisme, tout en gardant un profond et sentimental respect pour ses coutumes ancestrales et ses racines. Si l'on ajoute à cela son climat, ses plages, sa gastronomie, son exubérante culture populaire, etc., il résulte que tout un chacun s'y sentira comme chez lui. En effet, du fait de son long et riche passé historique, Tlemcen possède un très important patrimoine monumental et artistique.
Existe-t-il meilleur endroit que Tlemcen? Certes, mais son merveilleux climat, sa grande diversité, la qualité de ses plages et ses paysages fabuleux en font un lieu parfait pour profiter au maximum, surtout durant la saison estivale. Dans cette région frontalière, la nature crée une atmosphère magique qui incite à se relaxer, comme elle recèle une infinité de villes, de villages et d'endroits baignés d'histoire et de culture; Nédroma et Beni Snous sont des exemples.
En effet, les responsables du secteur et les autorités voient grand pour accorder au tourisme tous les projets, afin de rendre cette région un véritable pôle touristique, ce qui lui permet de croître son économie.
Ce qui offre l'avantage à cette capitale des Zianides, c'est son aéroport qui, grâce à son extension, est devenu désormais la clé du tourisme à Tlemcen. Ceci explique que l'essor économique repose en premier lieu sur l'aéroport «Messali Hadj» qui, à la période estivale, accueille plusieurs vols. Or, même si l'aéroport n'est qu'un maillon, essentiel au demeurant, d'une chaîne logistique, il n'a cependant de valeur que celle de son accessibilité terrestre, puisqu'il repose exclusivement sur les routes et les autoroutes. Volet qui a été bien pensé par les responsables de la wilaya, et qui ont réalisé un dédoublement de Zenata au centre-ville. Un tronçon de plus de 25 km donne au visiteur le confort total le long de cette route, surtout de nuit où l'éclairage oblige les chauffeurs d'éteindre leurs phares.
Ce qui encourage les touristes, ce sont les accès aux sites, aux plages et l'autoroute Est-Ouest. Et pour que cette région devienne «attirante», il est également indispensable que les responsables ne doivent pas négliger le tourisme culturel, puisque son poids économique est considérable. Même chose pour le tourisme de montagne, du fait que la région possède des paysages féeriques et des vallées mystérieuses, des sources naturelles, etc.
Dire par là qu'à Tlemcen, c'est la passion, l'émotion, la sensation, la chaleur…. Car dans cette contrée frontalière, cette dernière permet de vivre des expériences inoubliables, de respirer la verte Méditerranée avec son sable chaud et la fraîcheur de sa nature, surtout avec le souffle de sa brise marine et le rire de sa gaieté. A Tlemcen, le touriste aura l'occasion de savourer la profondeur de sa culture et de ses habitants. Tout simplement et l'histoire en est témoin, Tlemcen est la capitale de la musique arabo-andalouse, comme elle est le berceau de grands artistes de ce genre musical. Capitale du Maghreb arabe avec les ruines imposantes de Mansourah, la victorieuse, avec ses monuments de plus de 50 sites naturels et historiques classés, allant de Honaïne en passant par les mosquées almoravides de Tlemcen et Nédroma, Sidi Boumediène, medersa d'El-Abbad, mosquée de Sidi Belkacem, mosquée de Sidi El-Halloui, Mechouar, villages de Tleta et Zahra, mosquée de Beni Snous, etc.


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