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«Offrez-moi un pont en or, et je me coucherai dessous !»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 06 - 2012

« On m'aurait offert un pont en or suspendu audessus du palais Zighoud Youcef, que j'aurais couché dessous, avec pour seule fortune, un sol crasseux et une couverture miteuse».
La phrase est tirée d'une «confession programmatique» d'un candidat malheureux, laissé sur le carreau, pour avoir été privé de la voix minimum garantie : la sienne.
Si, sur les cimes de la République, le pouvoir en place, s'place, s'échine, avec force labeur, à rapiécer le costume trois-pièces-cuisine de l'Algérie plus que jamais à l'étroit, et lui faire retrouver sa prestance perdue, tous les grands soucis viennent-ils de l'Algérie d'en bas ? Englué dans une réalité plus cauchemardesque que psychédélique, le pouvoir local agit, presque depuis toujours, comme un cautère sur une jambe de bois. Une attraction-répulsion qui fait toujours remonter plus haut les effluves suffocants de l'ire populaire. Jusqu'à l'émeute, l'immolation par tous… les feux, et les drames de l'irréparable. Sinon, pourquoi chaque jour qui se lève est pour le citoyen de la rue grondeuse une épreuve nouvelle, à (sa seule) charge pour lui de mesurer tout le fossé qui sépare encore les discours aseptisés de la réalité crue, la parole naturellement facile de l'acte forcément difficile ? Autant l'Algérie «officielle» se veut debout sur ses ergots et déterminée à extirper les bourgeons de la fitna, autant l'arrière-pays profond hésite encore à se projeter résolument vers un avenir, qu'il craint de voir ressembler à hier. Il faut dire, qu'au niveau de la perception locale, le pouvoir central donne l'impression tenace d'être complètement déconnecté de la réalité, de la ou les vérités du terrain. C'est que les relais locaux, apparentés par d'aucuns à des courroies de transmission, sont depuis longtemps enrayés. Trop occupés à tirer la couverture de leur côté. Lorsqu'il faut poireauter une vie entière pour prétendre à quelques mètres carrés pour blottir sa progéniture. Quand il faut s'armer d'un trésor de patience pour quémander un document à un service dit «public». Quand il faut «graisser la patte» pour «acheter» son droit. Attendre, sinon une éternité, du moins des lustres entiers pour humer l'air ambiant et l'ambiance feutrée du «gros» bureau… d'un tout petit responsable, qui s'empresse de vous «arroser» de ses tourments pour vous faire oublier les vôtres, l'on a tout le mal du monde à convenir que quelque chose est en train de changer dans ce pays… Si des peuples, les vrais, s'imposent aujourd'hui en véritables maîtres du monde, ce n'est certainement pas -ou seulement- grâce au génie de leurs gouvernants, mais c'est surtout là, le résultat bienheureux d'une implication réelle, effective et persuasive de ses forces, toutes ses forces, sans distinction aucune.
Plus que le pain ou l'eau, c'est assurément de cela que nous avons le plus besoin… pour ne pas nous laisser prendre en «sandwich» dans une planète devenue plus petite que le petit douar perdu d'Aïn Machin… Amen… !


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