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Le printemps arabe plombe les IDE,le Maghreb «résiste»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 31 - 07 - 2012

Les investissements directs étrangers (IDE) ont connu un recul drastique de près de 60% en Afrique du Nord entre 2010 et 2011. C'est l'Egypte qui dégringole, les pays du Maghreb sont restés relativement stables, selon le «rapport mondial des investissements »2012 de la Cnuced, principale référence pour l'évaluation des flux financiers d'IDE.
Le rapport montre que malgré la crise économique, les IDE dans le monde ont augmenté de 16% entre 2010 et 2011, pour atteindre 1500 Md$, Une tendance générale qui recouvre cependant de très fortes disparités régionales. Les pays en développement attirent désormais,et c'était déjà le cas en 2010, un peu plus de la moitié des flux d'IDE mondiaux. Les progressions les plus importantes sont enregistrées par l'Amérique du Sud qui fait une excellente année (+34,4%) tirée par le Brésil, la Colombie et le Chili, et atteint pour la première fois un score à trois chiffres : 121,5Md$ d'IDE sur l'année. L'Asie du sud-est affiche également une croissance bien au dessus de la moyenne mondiale, à 26% pour 117 Md$ d'IDE, avec des super performances de l'Indonésie, la Malaisie et Singapour (102 Md$ d'IDE à eux trois). Dans sa globalité, le continent africain est stable comparé à 2010 en ce qui concerne les IDE entrants (-0,9% pour 42,7Md$ en 2011). Les reculs des IDE en Afrique du Nord sont largement responsables de cette performance bien en dessous de la tendance mondiale, alors que l'Afrique du Sud bénéficie d'une multiplication par quatre de ses investissements sur un an, avec 5,8 milliards de dollars. A l'échelle du continent africain, le bilan de la CNUCED relève que les industries extractives, mines et hydrocarbures, attirent toujours les IDE. Il souligne cependant que la croissance économique et l'émergence d'une classe moyenne favorisent la croissance des investissements dans d'autres secteurs et notamment celui des services (banques, distribution et télécommunications). De fait, les IDE dans les matières premières dominent (25 % environ), devant les télécoms, l'énergie, l'immobilier, le commerce et l'industrie.
L'AFRIQUE DU NORD DANS LA TOURMENTE
Sans surprise, les Printemps arabes ont porté un rude coup aux investissements directs étrangers (IDE).Entre 2010 et 2011, le flux d'IDE à destination de l'Afrique du Nord est en effet passé de $ 13,6 milliards à 5,8 milliards, soit une chute brutale de -57 %.Principale cause de ce recul général, une dégringolade en Egypte et en Syrie, le premier subissant une année de désinvestissement tandis que les autres pays du Machrek limitent plus ou moins les dégâts. Le Maghreb résiste mieux et même la Tunisie, en pleine révolution, a presque maintenu son flux d'IDE à $ 1,1 milliard en 2011, contre 1,5 milliard en 2010. L'Algérie ($ 2,6 milliards) et le Maroc ($ 2,5 milliards) sont tout juste stables et affichent les mêmes flux d'IDE qu'avant la crise internationale de 2008.La tendance à la diversification sectorielle des investissements est plus sensible au Maroc et en Tunisie qu'en Algérie où les industries extractives continuent d'attirer la plus grande part des IDE. A noter que le mouvement de recul affecte également les IDE réalisés à l'étranger par les pays de la région qui ne s'élèvent plus qu'à 1,75 milliards de dollars en 2011 contre 4,85 milliards en 2010, très loin de leur record de près de 9 milliards de dollars enregistré en 2008.
UNE APPROCHE PLUS «RESTRICTIVE».
La CNUCED constate qu'en raison de crise économique de plus en plus de pays adoptent une approche restrictive par rapports aux investissements sortants, et mettent en place des stratégies pour rapatrier les investissements étrangers afin d'améliorer leur balance des paiements, de dynamiser leur création d'emploi et leur tissus industriel. Comme chaque année, la CNUCED fait le point sur le nombre de traités commerciaux ou d'investissement signés entre pays. Le rapport note que de plus en plus d'accords incluent dorénavant un volet développement durable, ou lié à la responsabilité sociale des entreprises. Pour accompagner cette tendance, le rapport 2012 introduit cette année un nouveau classement, le « FDI Contribution Index », qui tente d'évaluer la contribution au développement économique des IDE implantés dans chaque pays. La CNUCED évalue notamment les critères de valeur ajoutée créée, d'emploi, d'exportation, de contribution fiscale, de salaire, de dépenses en R&D et en capital. Avec des résultats pas forcement surprenants, les rédacteurs considérant par exemple que l'Algérie, au même titre que la Grèce, mais également que Taiwan ou le Japon, sont des pays qui sous-performent, tant au niveau du stock d'IDE rapporté au PIB qu'au niveau de la contribution de ces IDE au développement économique du pays.La CNUCED accompagne ce classement de propositions en faveur du développement de politiques pour l'investissement « nouvelle génération », favorisant une croissance inclusive et le développement durable.


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