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Sommet européen : Un sursis pour l'euro
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 10 - 2012

Le compromis franco-allemand obtenu lors de ce Sommet s'est fait au détriment des pays les plus exposés dans l'immédiat à la crise des dettes souveraines, tels l'Espagne, l'Italie, le Portugal, la Grèce…
Réunis, jeudi et vendredi à Bruxelles, autour d'un ordre du jour purement technique, celui de lancer la mise en place du projet de supervision bancaire dans les pays de la zone euro, les 27 chefs d'Etats et de gouvernements de l'UE ont abouti, en raison de l'opposition de la France et l'Allemagne sur la question, à un compromis qui n'aide pas, du moins dans l'immédiat, à la sécurisation de l'euro et, plus encore, à aider des pays comme l'Espagne, l'Italie et la Grèce qui risquent une débâcle financière. Pourtant, l'urgence a été signalée lors du Sommet du 29 juin dernier, durant lequel l'engagement a été pris pour rendre opérationnel, dès la fin de cette année, le mécanisme européen de stabilité (MES) et de mettre en place un mécanisme de supervision bancaire au sein de toute l'UE. Que s'est-il conclu à l'aube de ce vendredi ? Lancer graduellement, tout au long de l'année 2013, la mise en place du Mécanisme de supervision des 6.000 banques de la zone euro. Ce retard est dû à deux raisons : l'opposition de la chancelière allemande, Angéla Merkel à ce qu'il soit mis en place dès le 1er janvier prochain et l'absence du cadre législatif qui doit le régir. Du coup, et là on tombe sur les calculs politiciens des uns et des autres, Angéla Merkel affirme avoir gagné du temps qui lui permettra d‘avancer ses autres objectifs que sont l'application du contrôle budgétaire des Etats membres par la Commission européenne et d'aborder, en septembre prochain, les élections législatives dans son pays sans grand risque politique. Le Président français, François Hollande, lui, peut regagner Paris en exhibant l'Accord définitif de la mise en place d'un système de contrôle bancaire, même avec le retard d'une année. Les deux pays dits, moteur de l'Europe, tirent leurs épingles du jeu en quelque sorte. Sauf que, des pays comme l'Espagne ou l'Italie laissent des plumes. Pourquoi ? Parce qu'une année de crise bancaire de plus pour l'Espagne lui sera fatale. Ce pays comptait sur la mise en place de ce Mécanisme de supervision bancaire pour demander, immédiatement, l'aide du MES pour un montant de 100 milliards d'euros au moins. Le retard de sa mise en place aggravera la dette souveraine de l'Espagne. C'est à peu près le même cas pour l'Italie et plus grave pour la Grèce, malgré le satisfecit qui lui a été attribué lors de ce Sommet. Le compromis (entre la France et l'Allemagne) obtenu vendredi s'inscrit en porte à faux de la volonté de la Commission européenne et de la banque centrale européenne (BCE) qui souhaitaient la rapide mise en place de ce mécanisme de supervision. Les deux Institutions y travaillent depuis le dernier Sommet de juin. Plus vite le Mécanisme de supervision sera opérationnel, plus vite la BCE pourra racheter et mutualiser les dettes souveraines des pays de la zone euro. Plus il tarde, plus les dettes des pays gonflent et plus l'économie en pâtit en termes de croissance, de niveau d'emploi etc. Ce qui est surprenant, c'est que le frein mis à la mise en place du mécanisme de supervision bancaire est l'œuvre de l'Allemagne qui prône le fédéralisme pour l'UE. Le mécanisme en question est, avec le contrôle budgétaire et l'harmonisation fiscale, un accélérateur vers un régime fédéral pour l'UE. Faut-il croire que la chancelière allemande ait remporté une manche politique lors de ce Sommet ? Pas si vrai, puisque le président français a obtenu que toutes les banque de l'UE, sans exception, soient concernées par le mécanisme de supervision, alors qu'Angéla Merkel souhaitait que seules les grandes banques soient concernées. Et pour cause, 90 % des banques allemandes sont de dimension régionale, à l'inverse de la France. Ainsi, en repoussant la mise en place du mécanisme de supervision bancaire à l'année 2014, Angéla Merkel se donne un avantage politique chez elle, mais éloigne d'un cran les objectifs de la construction européenne, pourtant appelée de ses propres vœux.

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