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Lakhdar Brahimi cherche un déclic psychologique contre la guerre : Espoir ténu pour une trêve de l'Aïd en Syrie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 10 - 2012

C'est une sorte d'objectif psychologique que cherchait Lakhdar Brahimi, le médiateur de l'ONU dans le conflit syrien, en réclamant une trêve à l'occasion de l'Aïd Al-Adha. Il semble, presque, l'avoir obtenu.
Ce n'est pas encore vraiment une brèche dans l'impasse mortelle du conflit syrien où les armes se sont substituées à la politique. Mais si la trêve de l'Aïd est acceptée et respectée, ce sera la première fois que les belligérants s'entendent sur quelque chose depuis 19 mois. Lakhdar Brahimi semble croire que cela servira de déclic psychologique dans un pays qui a sombré dans une guerre interne rendue inextricable par les jeux extérieurs. L'Aïd, en faisant large, pourrait s'étaler sur trois à quatre jours. Ce serait un répit et un temps de réflexion pour les Syriens engagés dans un conflit coûteux en vies humaines et qui pourrait entraîner la dislocation du pays. Pour l'heure, cette trêve annoncée reste marquée par des incertitudes, les protagonistes étant parfois évasifs sur le sujet. Mais le gouvernement syrien semble bien vouloir aller à la trêve, ne serait-ce que pour montrer sa disponibilité à l'égard de l'émissaire de l'ONU. Lakhdar Brahimi semble en être certain. Il a déclaré, hier, au siège de la Ligue arabe au Caire, qu'après la visite qu'il a effectuée à Damas, «il y a eu un accord du gouvernement syrien à un cessez-le-feu pour l'Aïd». A Damas, un communiqué des Affaires étrangères a confirmé qu'une décision finale serait prise ce jeudi. »La direction de l'armée étudie l'arrêt des opérations militaires durant la fête d'Al-Adha». Lakhdar Brahimi a affirmé que la «plupart» des responsables de la rébellion contactés par lui ont accepté son appel à la trêve. Le chef du Conseil militaire de l'Armée syrienne libre (ASL), Mustapha Al-Cheikh, est un peu plus nuancé: «L'ASL cessera le feu si le régime en fait de même».
UNE «MODESTE INITIATIVE» EN ATTENDANT UN PROCESSUS POLITIQUE
Lakhdar Brahimi reste prudent, même s'il espère qu'un éventuel succès de la «modeste initiative» pour la trêve de l'Aïd puisse enclencher un processus politique qui stoppe l'effusion de sang. «En cas de succès de cette initiative modeste, on pourra mettre en place un cessez-le-feu d'une plus longue durée et lancer un processus politique», a-t-il déclaré. Le souvenir du cessez-le-feu mort-né proclamé en avril dernier à l'initiative de Kofi Annan ne permet pas de cultiver trop d'optimisme. Les choses sur le terrain sont plus compliquées qu'on ne le pense. S'il est possible que les forces de l'armée gouvernementale puissent s'astreindre à la discipline et aux ordres du pouvoir, soucieux d'améliorer une image aussi dévastée que l'est le pays après 19 mois de guerre, il n'est pas certain que cela sera le cas pour les groupes rebelles. Outre qu'ils n'obéissent pas à une chaîne de commandement claire, la rébellion compte également de plus en plus d'éléments djihadistes qui sont sur des agendas propres. Même si l'Aïd est une opportunité évidente pour une trêve, il sera facile pour des groupes décidés de l'empêcher.
DES STINGERS EN REMAKE AFGHAN
On peut y ajouter des exigences peu réalistes venant de pays étrangers comme la France qui appelle à une «cessation durable des hostilités, avec un retour de l'armée syrienne dans ses casernes». On voit mal pour l'armée syrienne comme d'ailleurs toutes les armées du monde rentrer dans ses casernes alors que le pays grouille de groupes armés et qu'aucun accord politique n'a été conclu.
De là à penser qu'on formule ces exigences pour rendre impossible toute solution politique, le pas a été franchi depuis longtemps dans un conflit syrien qui a été happé dans des jeux de puissances et de manœuvres géopolitiques. C'est dire que l'espoir d'un début de processus politique après dix-neuf mois de conflit armé au coût humain exorbitant et avec des dégâts matériels impressionnants est des plus fragiles. D'autant que dans une sorte de remake afghan, des missiles sol-air Stingers de fabrication américaine ont été acheminés pour les rebelles syriens, selon le chef d'état-major de l'armée russe. L'état-major a appris que «des activistes qui combattent les forces gouvernementales syriennes avaient des lance-missiles portatifs provenant de différents pays, dont des Stingers américains. On ignore encore qui les leur a fournis», a déclaré le général Nikolaï Makarov à l'agence Interfax.


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