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Notre supplément économie avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» : Mister modeste au Palais
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 12 - 2012


Abdelmalek Sellal n'ayant pas un «programme» mais «un plan d'action», il est donc très prématuré d'esquisser un «bilan». Ce qui reste à saisir, c'est «l'effet» qu'il donne. On a décou- vert des sceptiques «systémiques» lui trouver plein de qualités justement car il a choisi volontairement d'être «modeste». En langage algérien, modeste ne veut pas dire nécessairement «humble». Il peut vouloir dire qu'on connaît les «limites» et qu'au lieu de brasser du vent et de faire des «changements»- on s'occupe des choses concrètes. Des ordures, des commerçants «illégaux» qui occupent les rues, de demander aux banques de cesser l'aberration d'exiger des actes de naissance à numéro… Miraculeusement, cette gestion des affaires courantes plaît, comme si le message a été reçu : vous voulez faire ce que vous pouvez, mister le Premier Ministre, sans vous faire siffler «hors jeu» par les détenteurs du jeu, on vous comprend ! Second miracle de cette gestion modeste : elle ne suscite pas de grandes attentes. Comme les Algériens sont tous devenus experts dans «l'opacité» du système, on reconnaît d'avance à M.Sellal qu'il n'a pas de grandes promesses à faire. Juste à essayer de remettre la voirie en marche et à faire couler un peu d'huile dans les rouages d'une administration impotente. Et peut-être, c'est apparemment le souhait du patronat privé, à mettre en œuvre la fameuse formule du FFS, créer du «mouvement dans le statuquo». Le programme du président est sacré et on dit clairement «pas touche». Mais on cherche dans les détails les moyens de rendre les choses plus faciles, moins rigides… Car on sait et les experts algériens l'ont dit avant le FMI que la croissance économique est médiocre et qu'il faut faire quelque chose pour que «ça décale» ! Mais en prenant soin de réitérer l'allégeance au «programme». Observons donc Djoudi et Rahmani vieux copains de gouvernement faire l'un, le gardien du temple, l'autre le facilitateur autoproclamé. Mais surtout ne demandez pas le programme à M.Sellal, cela manquerait d'humour et cela serait même de mauvais goût. C'est ainsi, en Algérie, à la veille de 2013, l'absence de grandes ambitions est une «qualité». Il ne faut surtout pas avoir d'ambition, c'est un domaine réservé. Ou alors savoir le cacher et éviter de courir avant le bon moment. En attendant, il faut s'occuper de ces choses terre à terre. La cote de popularité de M.Sellal serait «bonne». Il n'y a pas de sondage, il faut se contenter de «qu'on» dit. Et remarquez qu'on dit «bonne», pas «excellente» ou «au zénith». On reste modeste, il ne faut pas susciter des fâcheries déplacées. Une question aux étudiants de sciences politiques ou de marketing avant de reprendre la route, dégagée des indus-vendeurs, peut-on être rapidement très impopulaire quand on succède à Ahmed Ouyahia ?

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