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HENNAYA: Des familles sinistrées depuis 1999 s'impatientent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 01 - 2013

Les 4 familles (Nair, Nehari, Zekraoui et Amimeur) sinistrées, qui ont été recasées en 1999 par l'APC, au centre-ville de Hennaya, entre l'ex-souk el fellah et l'église, vivent au quotidien une situation traumatisante.
Sans eau, ni élecitricité, ni gaz, ni réseaux d'assainissement, elles habitent dans des baraques aux murs «poisseux» construites en zinc, plaques métalliques, planches, toiles en polyane et autres matériaux qui laissent infiltrer l'eau, et entourées de boue quand il pleut et dans des conditions de salubrité que l'on ne souhaiterait à personne. En se déplaçant sur les lieux, vendredi dernier, nous avons pu constater la réalité difficile que vivent les familles de ce petit bidonville qui a défiguré le centre-ville de Hennaya (jadis considérée la meilleure petite ville de tout l'ouest Algérien). Signalons qu'une autre famille (Laidouni) vit elle aussi dans l'église. En effet, ces familles, qui ont vécu, pendant treize ans, dans ces lieux dépourvus de la moindre commodité inhérente à une vie décente (normalement interdits à l'habitation). Des ordures ménagères, s'amoncèlent sur les lieux dégradant davantage le cadre de vie de ces familles, qui n'en peuvent plus de cette précarité. N'ayant pas où aller, ces familles s'en accommodent, contraintes et forcées. « Ici on ne vit pas, on crève. Cela fait 13 ans que nous vivons ici, et nous commençons à en avoir marre ! Regardez toutes nos literies, nos réfrigérateurs, nos téléviseurs et nos autres effets, nous n'avons pas où les mettre… certaines affaires nous les avons confiées chez nos parents qui les gardent chez eux jusqu'au jour où sera dénoué notre épineux problème de logement. Depuis qu'on nous a recasés ici, qu'on attend un logement. Mais c'est le statu quo. Rien ne bouge.», s'inquiètent, ces familles. Zekraoui, père de famille et gardien, arrive à gagner, les bons mois, environ 10 000 dinars avec lesquels il doit acheter de la nourriture, de l'eau, mais aussi des médicaments pour guérir ses deux enfants asthmatiques qui affrontent le froid glacial qui sévit tous les hivers. Pour ces chefs de famille, qui subviennent aux besoins de leur ménage, il n'est pas question de continuer à vivre dans ces conditions lamentables. «Nos enfants souffrent le martyre et sont pour la plupart atteints de maladies graves. La situation s'aggrave davantage durant les nuits glaciales d'hiver avec les rafales de vent qui arrachent les tôles qui font office de plafond et qui nous poussent souvent à quitter les lieux et nous réfugier ailleurs», affirment ces pères de famille. «Tout ce que nous voulons c'est avoir un toit, partir d'ici », précisent-t-ils. Nous vivons avec des rats, des cafards et des serpents qui pullulent partout ». Il faut dire que leur environnement est des plus tristes. D'un côté, des murs vétustes et lézardés. De l'autre, des ordures ménagères qui pourrissent. Et encore, ce jour-là, il ne fait pas chaud, les odeurs ont disparu. L'été, il est alors facile d'imaginer les conditions de vie autour de ces déchets. Les femmes, qui prennent leur mal en patience, aspirent à mieux vivre. «Nous aimerions comme toute autre famille algérienne avoir un lieu propre. Si on nous proposait un toit, nous serions les rois du monde.
Ce serait plus décent avec de l'eau et des toilettes. Un logement, ce serait le paradis», rêvent-t-elles à voix haute. C'est dans ces réduits à la “vétusté très avancée” que ces épouses hypertendues se démènent vaille que vaille pour élever dignement leurs enfants. C'est dans ces réduits que leurs enfants, chaque soir, réviseront leurs leçons et feront leurs devoirs.
«Chez nous, nous n'avons aucun droit. Sauf peut-être celui de la misère et le froid», déclarent-t-elles avec amertume. Et d'ajouter: «Cela fait treize longues années que nous attendons un logement social. Nous avons frappé aux portes de tous les responsables en charge de régler les problèmes de logement, mais nous avons été abreuvées que de promesses, sans lendemain. Aujourd'hui, Nous espérons que les autorités se pencheront sérieusement sur notre cas en nous considérant comme familles prioritaires à reloger. Tous nos espoirs reposent, aujourd'hui, sur nos responsables, notamment le chef de la daira et le maire», concluent ces mères de famille, qui attendent avec impatience la distribution des logements à caractère social à Hennaya.
Au moment même où de nombreuses familles vivent actuellement dans une situation inhumaine, des milliers de logements sociaux sont achevés depuis une dizaine d'années, dans la wilaya de Tlemcen, mais ils restent inoccupés, et livrés à la dégradation. Malgé les instructions venant d'en haut, pour la distribution de ces logements, le wali de Tlemcen continue à faire la sourde oreille aux différents appels des citoyens qui ont, à plusieurs reprises organisé des sit-in devant le siège de la wilaya pour exiger l'attribution dans les plus brefs délais de ces logements.


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