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Un geste d'hygiène Monsieur Bouteflika !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 31 - 01 - 2013

Le feuilleton Belkhadem a créé la lassitude : c'est lorsqu'on n'a rien à dire que l'on parle de ce bonhomme ou du climat et de la pluie. On a fini par donner ce nom à la définition exacte de décrépitude, désintérêt, rapacité. La crise au Front a fini par incarner, au plus haut point, le pourrissement et la cupidité, destinés tous deux à désintéresser les Algériens du politique. En soi, la formule machiavélique est habile : aujourd'hui, les Algériens préfèrent démissionner et céder sur leurs droits que de ressembler aux FLNistes, à Belkhadem et à ses proches. Et pourtant, même si cela est une réussite, les scénaristes du « politique », en Algérie, prennent un grand risque. Aujourd'hui Belkhadem ne sert pas seulement à éviter de lui ressembler (effet repoussoir) mais il semble porter une atteinte grave à un fond de mythes et de dernières valeurs de la nation qui soude un peu les courants conservateurs populaires en Algérie. Son roman d'enfant gâté et sénile, ses entêtements et l'incroyable encanaillement auquel il a conduit le FLN et le « politique », en général, peuvent créer un énorme effet de colère ou d'émeutes ou de rébellion contre ce manque d'hygiène et de sens de l'honneur. Belkhadem, avec ce qu'il représente, rappelle, un peu, aux vieilles générations, l'étouffement ressenti avant les évènements d'octobre 88. A l'époque, on en voulait moins à Chadli qu'à ce qu'incarnait Messaadia. Le feuilleton de Belkhadem, aujourd'hui, est profondément insultant, preuve vivante de ce non-Etat auquel est arrivé le Pouvoir en Algérie, signe d'une sorte de salissure intime de la patrie et de ce que l'on ressent pour ce pays.
On mesure, peut-être avec trop de légèreté, l'effet néfaste de ce que fait ce bonhomme, non sur le parti qu'il tue mais aussi sur le reste du pays, les jeunes générations qui regardent l'histoire de l'Algérie, l'histoire de sa guerre et de ses luttes. Comme l'a écrit un confère, donner le parti de Larbi Ben M'hidi à ce genre de bonhomme est pire qu'une insulte : c'est un attentat et une provocation qui peuvent se retourner contre les scénaristes du « politique » et pas seulement contre ce parti. La crise du FLN et les manières de cet être tamponné deviennent intolérables, insupportables, indignes, sales. Cela rappelle un peu ce statut post-pourrissement auquel sont arrivés les partis « uniques » de la Tunisie et de l'Egypte, avant qu'ils ne soient emportés : il y a, en effet, un seuil de tolérance au-delà duquel ce genre de bonhomme provoque le vomissement révolutionnaire.
Alors pitié qu'on arrête ! Que l'on cesse cette mascarade qui nous pousse à rejeter ce pays, sa guerre, son histoire, ses martyrs et son épopée à cause d'un seul enturbanné et de ses fils. C'est une question d'hygiène, de prudence et d'Education. Ce que cet homme fait du pays est insupportable. Qui l'a ramené ? Qui peut le reconduire ? Qui va nous en débarrasser ? Le pays est tombé trop bas.
Tellement que l'on a honte rien qu'en regardant comment un homme qui ne sait rien faire que frotter son front contre un mur et distribuer des passeports de Hadj, peut devenir ministre, chef de gouvernement, représentant d'un Président et chef d'un parti. On ne l'a pas dit suffisamment et ouvertement mais c'est Messadia et son image qui ont soulevé les Algériens contre Chadli, aujourd'hui Belkahdem est en train de creuser la tombe de Bouteflika, par le même effet de salissure.


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