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Dossier : La grâce royale, le monstre et l'enfant
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 08 - 2013

Les annales de la mythologie grecque rapportent qu'ayant été averti que l'un de ses propres enfants le détrônerait de la même façon qu'il avait, lui-même, détrôné son père, Ouranos avala les siens, un par un, au fur et à mesure qu'ils naissaient... Sous les Ottomans, dès son accession au trône, et par principe de précaution d'éviter tout risque d'être déposé, le souverain régnant tuait ses propres frères par strangulation. Il ne fallait pas qu'entre frères, le sang coulât.
Et selon une métaphore bien de chez nous, l'on raconte que, quand le chien du Caïd du douar est mort de vieillesse, cent grandes écuelles en bois, Gassa'a, remplies à ras bord de viandes et de couscous, furent offertes au Caïd, en la circonstance. Mais quand le Caïd lui-même est décédé, ont dit, que ses enfants n'eurent rien pour dîner, cette nuit là. Alors, qu'est ce qui pourrait asservir un homme à sacrifier ses enfants, pour sauver son pouvoir ses richesses, ses biens, et sa fortune. Et se faisant, jeter ses enfants en pâture aux violeurs de gosses, de renier ses propres frères, se soumettre et se rapetisser devant les caprices des plus puissants, furent-ils des monarques régnants. Encore plus quand lui-même est roi ? Rien ne nuit tant aux personnes de pouvoir, que trop d'attachement aux biens.
Donc, le 30 juillet 2013,à l'occasion de la célébration du 14 èm anniversaire de son accession au trône du Maroc ,le roi Mohamed VI, avait gracié un ressortissant espagnol,condamné en 2011,à trente ans de prison, pour pédophilie. Il sera avait été libéré le 31 juillet 2013, et, rentrera est rentré tranquillement en Espagne, son pays d'adoption, après beaucoup de vies de mômes, brisées, et seulement dix huit mois de détention. Avant de quitter le Maroc, cet énergumène, avait poussé l'outrecuidance et l'irrévérence, jusqu'à demander par le biais de son avocat, que des biens qu'il possède dans la ville de Kénitra, lieu de son inqualifiable débauche, et de ses bestiaux méfaits, lui soient restitués. Ses petites victimes au nombre de 11, s'appelaient : Nawal 6 ans, âgée de 2 ans au moment des faits, Rkia 12 ans, qui avait 8 ans lorsqu'elle s'est fait violée, Saïdia 13 ans, Souâd 10 ans, 6 ans au moment du viol, Aziza, 10 ans, 6 ans au moment du premier viol. Omar 19 ans, 14 ans au moment des faits, Amal, 10 ans. Intissar, 10 ans aussi, Fatéma, 15 ans, Karima 11 ans, la sœur de Fatima, Hanane : 9 ans. Le monstre s'appelle, Daniel Galvan Vina, il a 63 ans et profite de sa retraite vampirique, pour quelques euros, de la précarité dans les quartiers défavorisés du royaume chérifien, où, au lieu et place du monarque, règne la misère. C'est un communiqué du palais royal, publié le mardi 30 juillet, à l'occasion de la fête du trône qui avait annoncé que : «Mohammed VI a ordonné la libération de 48 prisonniers espagnols, en réponse à une demande formulée en ce sens par le roi Juan Carlos», qui avait effectué à la mi-juillet une visite officielle au Maroc. C'est ce qui a mis le feu. Cette indélicate mesure de clémence royale, n'avait pas tardé à mettre le feu aux poudres et provoquer un tôlé, courageusement et résolument rendu public par des dizaines de blogueurs marocains, soutenus par un essaim d'associations prêtes à darder. Cette mauvaise publicité, patate chaude, dévoile au grand jour, un jeu fourbe entre l'Espagne et le Maroc, sur la responsabilité de l'auteur de l'élaboration de cette liste d'espagnoles graciés par sa majesté alaouite. Pour notre part, nous estimons qu'il serait pour le moins inconcevable diplomatiquement, de la part du roi d'Espagne, de glisser, sous la table, une liste au souverain marocain, de candidats à la grâce. Le plus crédible, serait la surenchère, l'immodération et la démesure marocaine, qui ose et accomplit plus et au delà de ce qui lui est demandé. Et là le Maroc nous donne un exemple parfait et éloquent de l'adage, qui sied parfaitement à la situation et qui dit méprisant : être plus royaliste que le roi.
D'autant plus qu'au pays de notre voisin de l'Ouest, la grâce royale ne se discute pas, dixit l'avocat du pédophile espagnol, Mohamed Benjeddou. Mais cet oracle n'est pas entendu de la même façon par tous les marocains, dont la plupart avaient dès la connaissance de cette royale indignité, décidé de descendre dans la rue, durant soirée du vendredi 02 août, après le f'tour, à partir de 22 heures, à Casablanca, Tanger, Rabat, Meknès, pour dénoncer cette scandaleuse mesure, humiliante pour tout un peuple. Ils furent par dizaine, hommes, femmes et enfants, matraqués jusqu'au sang, par la police du makhzen, particulièrement à Tétouan. L'opinion publique espagnole, de son coté, s'interroge également depuis, et se dit inquiète et préoccupée par cette énigmatique libération du prédateur de l'innocence dans la nature, en lui donnant licence de recommencer et détruire d'autres vies de gosses, en toute impunité. Le journaliste du grand quotidien espagnol, El Païs, Ignacio Cembrero, avait essayé dès cette dangereuse libération de pister les sanguinolentes empreintes, pour retracer le parcours du monstre. Si l'on en croit ce journaliste, il est tombé de très haut et ses lecteurs aussi. Qu'on le suive à travers ce résumé opéré par le chroniqueur, à partir de son récit, mais aussi à d'informations puisées dans un article publié, par le journal électronique marocain, Lakome.
Selon l'avocat Mohamed Benjaddou, son client de monstre lui avait, à plusieurs reprises, confié qu'il était un officier du renseignement irakien. La version officielle dont la seule source demeure le pédophile lui-même est qu'il avait quitté l'Irak en 1984 pour aller s'installer en Espagne à Murcia où il prétendait avoir été professeur au département des sciences océaniques dans la région de Murcia, avant de prendre sa retraite et venir s'installer au Maroc. Cependant, dans le parcours espagnol de Daniel Galvan Vina, il n'y a tout simplement pas trace d'un Daniel Galvan ayant enseigné dans une université de la région de Murcia.
Daniel Galvan semble être une vraie-fausse identité octroyée par les services espagnols. Ainsi Galvan, est-il lié aux services secrets espagnols ? Ce sont ces derniers et non le palais royal espagnol qui avaient demandé - avec insistance - au cabinet royal marocain d'ajouter le nom de Daniel Galvan sur la liste des 48 détenus espagnols à gracier, a appris Lakome, ce vendredi d'une source proche du dossier. C'est ce qui accrédite, la teneur du communiqué du ministère de la justice.
De son côté, Mustapha Ramid, ministre de la justice a affirmé dans un communiqué que Daniel Galvan a été libéré pour des ‘'raisons d'intérêt national''. Quelles sont ces raisons d'intérêt national? Une demande d'un pays ami, l'Espagne en l'occurrence, poursuit Lakome ? Daniel Galvan serait un chrétien originaire du Kurdistan irakien. On sait par ailleurs que Daniel Galvan est venu s'établir au Maroc en 2003/2004, c'est à dire au moment du déclenchement de l'invasion de l'Irak par une coalition menée par les Etats-Unis, dont faisait partie l'Espagne de José Maria Aznar, et qui était soutenue en sous-main par le Maroc. On se rappelle du fameux épisode des singes ‘'de reconnaissance'' fournit par le Maroc à la coalition. Une hypothèse serait que Daniel Galvan fait partie des agents irakiens de l'ère Saddam qui ont collaboré avec les services de renseignements des pays de la coalition, puis qui ont été récompensés d'un joli pactole, d'un nouveau pays de résidence et d'une nouvelle identité. L'attitude du pédophile telle qu'elle ressort du dossier d'instruction est justement celle d'un homme qui commettait ses crimes sans craintes des conséquences, comme s'il bénéficiait d'une protection particulière, conclut Lakome.
Ainsi et par delà la violence de ce crime indicible, contre l'enfance, je rapporte cette actualité, pour montrer à quelle espèce de monstres est octroyé le bénéfice de la grâce royale, consacrée par l'article 58 de la constitution marocaine de 2011, qui dispose que :'' le roi exerce le droit de grâce''. Mais aussi, pour dénoncer le fait que l'enfant algérien, Khoualed Islam, puisque c'est de mon jeune compatriote emprisonné au Maroc qu'il s'agit, ait été négligé par le roi du Maroc, dans sa générosité, du coup mal ordonnée. Cet athlète en herbe, fauché, à cause d'un malheureux jeu de gamins par les tenants d'une justice aux ordres, dont les magistrats pratiquent à outrance et jusqu'à l'obséquiosité, l'excès de zèle, pour satisfaire les désirs de leurs maîtres.
Oui monseigneur du trône chérifien, le 6 mai 2013, un de vos procureurs du tribunal d'Agadir, non content de requérir 20 ans de prison contre un gosse de 14 années, s'est autorisé cette glose en guise commentaire pour marquer sa soumission et son dévoyé dévouement à ses seigneurs :'' la décision du tribunal devait être exemplaire !''. Cet acharnement gratuit sur un môme, cache mal, les intentions et les desseins de ses inspirateurs. Ne vous méprenez pas, votre majesté, car l'endurcissement peut perdre son auteur, quand celui-ci se trompe de cible. Quelque soit la faute que viendrait à commettre un enfant, depuis le siècle des lumières et le triomphe de la raison, le traitement réservé au gosse coupable avéré, doit se faire dans l'intérêt de l'enfant. Et quand bien même Islam Khoualed aurait fauté, et qu'il mérite une punition, n'aurait-il pas été plus juste, pour lui éviter une fracture psychologique, dont il pourrait ne pas guérir, d'entreprendre une démarche avec les autorités algériennes, que vous ne cessez occasionnellement de qualifier de fraternelles, à l'encontre ce fauteur, s'il en est, afin qu'il soit puni, mais sans cette double peine de relégation à laquelle l'avait condamné la justice marocaine. C'est à dire loin de ses parents. Ces derniers auraient pu lui rendre visite, sans les tracas et les tracasseries, que votre justice leur impose.
Au lieu de cela, vous contraignez cet enfant, en plus de son malheur, de sa double peine, et de son dépaysement, l'épreuve de culpabiliser à chaque fois que l'un des siens, lui rende visite. Messire le roi, la famille de Islam, n'est pas en mesure d'assumer financièrement ce rythme et humainement incapable de supporter ces supplices, décrétés par votre justice. Le môme prisonnier en est conscient, malgré son age. Monsieur le roi, le 16 mai 2013, dans ces mêmes colonnes, je vous disais que :'' ce gosse avait déjà trop payé pour sa petite personne, car cela faisait trois mois qu'il est détenu. Relâchez-le, laissez-le rentrer chez lui. Et je vous promets que toutes les mères et tous les pères du monde, vous reconnaîtront ce geste. Laissez les problèmes des adultes se régler entre adultes. Quant au chroniqueur, il fera ce jour là, en être humain policé, son mea culpa et sitôt verra et commentera autrement l'actualité marocaine. Monseigneur, moi je tiens le pari, et j'attends''.
Ainsi depuis ce 30 juillet, j'ai décidé de ne plus tenir mon pari, car j'avais secrètement nourri l'espoir, de vous voir du haut de votre trône, gracier Islam. Mais, sire le roi, il n'en fut rien. Monsieur, pour mériter d'être fort et puissant, les monarques à fortiori, se doivent d'être justes et impartiaux, sinon ils versent dans ce que les grecs anciens appelaient l'hybris, ce qui traduit en français monseigneur, donne à peu près ces acceptions : démesure, abus, excès de pouvoir, sinon, arrogance, orgueil et suffisance. Cependant, en l'espèce et en tout état de cause, un gosse n'a rien à voir avec tous ces problèmes d'ego, d'adultes qui manœuvrent selon leurs propres intérêts, combien même, au détriment de l'innocence d'un enfant, retenu loin de sa famille, et contre son gré. Monseigneur ce n'est pas au lauréat de l'Université de Nice-Sophia Antipolis, docteur en droit avec mention ‘'très honorable'', et les félicitations du jury en sus, que je vais rappeler que la convention internationale des droits de l'enfant consacre les droits fondamentaux, qui sont ceux de tous les enfants du monde, qu'elle énonce et détaille ainsi : le droit à la survie ; le droit de se développer dans toute la mesure du possible. le droit d'être protégé contre les influences nocives, les mauvais traitements et l'exploitation ; le droit de participer à part entière à la vie familiale, culturelle et sociale.
Mais aussi, sire le roi, je ne désespère pas de voir votre enfant le prince Mohamed vous les objecter au visage, un de ces quatre, et dans pas longtemps, soyez en sûr. Regarder la rue marocaine qui se fait castagner par votre police, parce que vous avez osé, libérer un monstre prédateur démolisseur de gosses, dont 11 petites filles et petits garçons de votre royaume sont victimes, avec leurs parents. Ils ont ensemble subi, dans le silence et la peur, les affres de sa perversité, les angoisses de ses vices et les tourments de sa dépravation, que vous avez de surcroît, amplifiés et intensifiés en le graciant. In itinere, et au final, votre message en direction de ces gosses, proies et souffres douleurs de ce monstre, et à tous les enfants du monde, mais également à tous les êtres humains, est accablant et n'honore en rien son auteur. Monsieur le roi, un gosse, les vôtres y compris, à besoin de se sentir protégé, sinon il est privé de rêves. Mesurez, sire le roi les dégâts que vous occasionnez autour de vous et de par le monde aussi. Mon nouveau pari désormais, en gardant un fol espoir, même en temps indéterminé, c'est de voir Islam revenir en Algérie auprès de ses parents.
En attendant, il saura tenir, il a pour lui et pour ce faire sa jeunesse, et sa forme physique. C'est un sportif, il s'en sortira malgré les dommages psychologiques causés par vos juges et vos procureurs du roi. Autant vous êtes riche, autant vous êtes fort et puissant, autant, il y a des hommes et des femmes libres dans ce monde qui poursuivront et acculeront le monstre dans ses derniers retranchements, selon les outils et les procédures qu'offrent le droit international, pour que l'ogre ne sévisse plus et que le cauchemar, des onze gosses marocains, que vous avez de nouveau ressuscité, n'épouvante plus personne. D'ailleurs, Monsieur le roi, les autorités espagnoles, l'ont arrêté le lundi 5 août et placé en détention préventive.
Ceci étant, pour vous dédouaner, sous la pression de la rue, vous essayez de noyer le poisson, vous aviez décidé l'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités et les défaillances. D'ailleurs cela n'a pas attendu, après la bastonnade et la castagne contre des parents qui manifestaient pacifiquement, pour défendre leur enfants, vous publiez dès le samedi 03 août, un communiqué dans lequel vous affirmiez que :'' Le roi n'a jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment, de la gravité des crimes abjects pour lesquels l'intéressé a été condamné‘'.
Oui mais, mon seigneur, c'est quoi ce cabinet royal distrait, négligent et malavisé, qui n'a pas daigner, par son incompétence, vous aviser. De qui se moque-t-on ? Parce que, par ailleurs, ce même cabinet, avec la même composante humaine, semble sérieux, pointilleux, alerte et attentif, dans le suivi du dossier judiciaire de l'enfant algérien Islam. Et pour vous absoudre vous-même et vous blanchir, comme s'il ne vous suffisait pas d'avoir par votre grâce, au sens propre comme au figuré, infligé une deuxième fois aux gosses marocains des traumatismes déstructurant, des lésions psychologiques destructrices et des bleus à l'âme, pour le restant de leurs jours, ainsi qu'à tous les enfants du monde. Vous allez sanctionner ceux qui vous auront soi-disant trompé et induit en erreur, et le premier fusible à sauter fut le délégué général de l'administration pénitentiaire, Hafid Benhachem.
La vérité, messire, est que voyant que les pressions se faisaient insistantes et déterminées, au royaume, et prenaient de l'ampleur à l'international, vous avez - pour la première fois de l'histoire de la grâce royale au Maroc, puisque le communiqué royal du 04 août, évoque le caractère exceptionnel de votre édit-, décidé de procéder au retrait, et non à l'annulation, de la grâce précédemment accordée au pédophile dénommé Daniel Galvan Vina de nationalité espagnole. Monseigneur l'être humain est capable de s'illusionner et de se duper, pour ne pas voir la vérité en face. Car votre altesse royale, sachez une fois pour toutes que vous avez réellement et matériellement, gracié et libéré le monstre pédophile, Daniel Galvan Vina, et pincez vous, pour vous en rendre compte.
Pour conclure, et comme j'ai commencé, en narrant les rois. Sachez messire le roi, que s'étant rendu compte qu'il avait été involontairement parricide, pour avoir tué son père Laïos, est incestueux en épousant sa mère Jocaste, Œdipe, roi de Thèbes,se crèvera lui-même les yeux, avec la broche de son épouse-mère qui,elle,pour les mêmes causes s'était suicidée. Car dira-t-il, pour justifier son geste, il n'avait pas eu les yeux assez ouverts pour être attentif et voir la vérité, qui était là, devant lui, comme le soleil. Ainsi, malgré son savoir, puisqu'il déchiffra l'énigme et triompha du Sphinx, et nonobstant ses richesses et son pouvoir, Œdipe roi, est montré comme l'incarnation de l'aveuglement humain sous ses formes les plus corrompues. Mon seigneur, au-delà de ce mythologique parangon, regardez la vérité en face, protéger tous les enfants marocains, les riches d'entre eux comme les pauvres, et libérez l'enfant Algérien, Islam Khoualed, laissez le rentrer chez lui, et encore merci.


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