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Des vérités qui ne sont pas bonnes à dire !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 09 - 2013

Et si, par un pathétique «coup de force» de l'Histoire, les martyrs décidaient de revenir dans le froid giron de leurs indignes survivants ?! Juste pour voir si le pays, laissé derrière (ou devant !) eux il y a déjà 52 ans de cela, se trouvait toujours à la même place, a les mêmes «occupants», et s'il n'a pas été «détourné» ailleurs que là où ils l'ont laissé…!
Regroupés en une sorte de «Sanhédrin» populaire, grand comme la longueur du pays, les martyrs seront assis au milieu d'une immense place publique, avec pour box des accusés une arène grande comme la largeur du pays. Avant de revenir à leur juste sommeil, les martyrs auront à cœur de trouver réponse à leurs lancinantes questions, laissées en fermentation depuis leur «départ» de leur beau trépas. Sacrifiés qu'ils ont été sur l'autel érodé de la liberté recouvrée. Des questions, que de questions, ceux qui ont offert leurs vies pour que les autres respirent… la vie à pleins poumons sur une terre gavée de terreau rouge, ils en poseront une foultitude. De quoi noircir des livres et des livres d'histoire «confisquée». Mais sans forcément tomber sur la Vérité qui soit bonne à dire...
Le pays retrouvé transformé en un gigantesque théâtre des paradoxes, les martyrs voudront savoir pourquoi les hommes nés libres se retrouvent aujourd'hui à courir à perdre haleine après un destin hors de portée qui fuit, un peu comme un limaçon qui gâcherait toute sa vie à tenter de rattraper une gazelle, chevauchant le vent en plein désert ?! Pourquoi alors ceux qui se sont «réveillés» de la longue nuit coloniale sont déprimés de voir la vie perdre de ses couleurs, aujourd'hui délavées ; et les plus jeunes rêver, à l'état éveillé, d'une vie meilleure, …mais ailleurs…?!
Les martyrs voudront surtout savoir comment a vécu le peuple entre le lever et le coucher du soleil de la Liberté ? Comment il a survécu jusqu'à la mort du moustachu, avant de roupiller sur ses lauriers piégés jusqu'après la tombée du Mur de Berlin, et rentrer les pieds devant dans un tunnel si noir que le petit bout de lumière est encore loin devant...
Debout comme un I majuscule, comme dirait l'autre, face au peuple pris d'une insatiable soif de vérité, les martyrs demanderont à savoir pourquoi un pays qui engloutit chaque année la moitié de son trésor national dans la «décérébration» de nos enfants, se retrouve, cinquante-deux ans plus tard, avec dix millions de «sans-le-savoir» sur ses bras ballants ? Pourquoi notre dinar national, symbole «dévalué» de la souveraineté chèrement payée du pays, n'a ni le même prix ni la même valeur aux yeux de ceux qui en usent, et… de ceux qui en thésaurisent, jusqu'à acheter des îles entières, y vivre et y mourir de leur belle mort ?! Pourquoi le peuple des petites gens a aujourd'hui comme un gros coutelas mal aiguisé qui lèche une plaie purulente : aimer la patrie jusqu'à se faire hara-kiri, ou continuer à la «jarnacquer» dans le dos, en enfouissant sa tête dans le sable mouvant de nos hypocrisies notoires ?
Par un terrible verdict (sans appel) de l'Histoire, et avant de partir rejoindre leurs paisibles demeures, les martyrs rendront leur sentence (juste et sans possibilité d'appel) en regardant sans sourciller le peuple droit dans les yeux. Accroupi face au soleil, le chef du tribunal des martyrs prononcera sa sentence, voulue comme la dernière prière des morts : «Nous les martyrs, devons choisir d'être oubliés, raillés ou utilisés. Quant à être compris, jamais !!».


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