Le 1er ministre transmettra depuis Tissemsilt un appel pressant aux candidats à la présidentielle pour, a-t-il dit, «préserver l'unité nationale et la stabilité du pays.» Il l'a fait lorsqu'à la fin de son allocution d'ouverture de la réunion avec la société civile, il s'est référé à «l'important scrutin du 17 avril prochain.» Pour lui, «la réussite du scrutin doit être l'affaire de tous, voire le devoir de tous les Algériens.» Il promet que «le gouvernement est prêt à écouter les doléances des candidats et à les prendre en charge.» Sellal évoquera «les effets de la réconciliation nationale, de la paix et de la stabilité.» Et c'est tout de suite après qu'il lance ce message qu'il voulait fort. «Je souhaite que tous les candidats doivent être les cavaliers de la démocratie, ils doivent préserver l'unité nationale et la stabilité du pays, la vie nous a appris qu'on ne réussit qu'avec l'unité nationale». Il avertira alors que «nous ne permettrons jamais un retour en arrière et ce, quel qu'en soit le prix !» C'est ainsi le premier message politique que le 1er ministre adresse aux candidats à l'élection présidentielle du 17 avril prochain depuis qu'il est président de la commission de préparation de cette échéance électorale. Message qui, faut-il le dire, repose sur des arrière-pensées liées directement à «cette volonté bien tenace» de divers milieux de soutenir le 4ème mandat de Bouteflika.
