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Une directive suffira-t-elle à faire barrage à la fraude ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 02 - 2014

Pour aussi ferme et comminatoire qu'apparaît le son de la directive que le président a adressée jeudi à tous les démembrements de l'administration appelés à assurer l'organisation de l'échéance électorale du 17 avril, les partis et personnalités politiques qui ont affirmé craindre la réédition d'une fraude électorale à l'occasion du scrutin ne vont certainement pas se déclarer convaincus que les instructions présidentielles constituent des garanties qu'il ne va pas en être ainsi le 17 avril. L'expérience leur enseigne en effet que de pareilles directives ont émané du premier magistrat du pays à la veille de chaque scrutin organisé dans le pays sans qu'elles aient produit le résultat censé leur être assigné : la tenue d'élections transparentes, régulières et crédibles.
Il est incontestable que Bouteflika a énoncé dans sa directive des prescriptions et des interdits dont le respect et l'application garantissent en théorie contre la fraude électorale. La question qui se pose est celle de savoir si le pouvoir politique est fermement décidé cette fois à faire prévaloir les instructions édictées dans la directive présidentielle. Le doute s'impose au vu des changements opérés à la tête de ministères et d'institutions ayant à intervenir dans l'organisation de l'échéance électorale. Toutes les personnalités nommées sont réputées pour leur allégeance au clan présidentiel et donc susceptibles par «excès de zèle» de transgresser les instructions présidentielles pour réaliser l'objectif électoral de ce clan.
Le chef de l'Etat semble ne pas ignorer la tentation d'interférer dans le déroulement des opérations électorales de la part d'une administration réfractaire au concept de neutralité à l'égard des concurrents. Il a donc laissé entendre que les candidats et leurs représentants ainsi que la presse publique et privée ont une responsabilité dans la tournure que prendrait le déroulement de la prochaine consultation. Il a fait comprendre aux premiers que, lui, ayant ordonné aux autorités concernées de permettre à leurs représentants d'exercer de manière effective leur plein droit à contrôler de bout en bout le processus électoral, ceux-ci doivent le faire prévaloir le cas échéant. A la presse, il a demandé que sa contribution à la création d'un climat propice à la libre expression du choix des électeurs et électrices se manifeste au travers de la rigueur qu'elle mettra à traiter objectivement et équitablement les candidats en lice.
Tout le monde s'accorde sur le fait que l'échéance électorale du 17 avril est un rendez-vous crucial et à haut risque pour le pays. Le pouvoir sait que s'en tenant à l'organiser comme il l'a fait précédemment pour les rendez-vous de même nature, il s'expose à une inévitable contestation du résultat du scrutin qui cette fois compte tenu du contexte explosif qui prévaut dans le pays pourrait prendre une dimension dont l'ampleur et les risques de son exploitation engendraient de fatals dépassements qui plongeraient l'Algérie dans une situation gravissime. En opposant une fin de non-recevoir à toutes les garanties demandées par les forces politiques de l'opposition, le pouvoir ne pourra se dédouaner en cas où il apparaîtrait que le scrutin aurait été entaché de fraude malgré la directive présidentielle.


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