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Syndicat des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires : «Il faut instaurer la transparence totale dans les transferts de soins à l'étranger»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 06 - 2014

En prévision des Assises nationales de la Santé qui se tiendront dans les jours à venir, le syndicat des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) ne veut pas d'un énième débat et de recommandations qui resteront lettre morte.
« Depuis 15 ans, chaque ministre a eu ses assises, ou un large débat, sur comment réformer le secteur de la Santé en Algérie. Des documents ont été adoptés, mais rien n'a été fait après», a déclaré hier le Pr. Nacer Djidjeli, président du SNECHU, lors d'une conférence de presse consacrée à plusieurs thèmes relatifs au secteur.
«Nous souhaitons que lors des prochaines assises, les débats de fond ne soient pas évités», dit-il encore. Pour le Pr. Djidjeli, qui était accompagné des membres du bureau du SNECHU, le «système de santé publique doit faire partie d'un projet de société». «On ne peut pas copier ce qui se fait ailleurs», dit-il en donnant des exemples pour comparer la dépense nationale de santé par habitant en Algérie, qui varie, selon lui, de «300 à 400 $» (soit 6 à 7% du PIB), alors qu'à Cuba «elle est de 700 $», et 5000 $ en France, 6000 $ au Canada, et 8500 $ aux Etats-Unis.
«On ne peut pas continuer à dire qu'on peut tout prendre en charge», estime le président du SNECHU pour qui l'Etat doit faire des choix qui ne lèsent pas les couches démunies.
Sur le plan de la gestion des structures de santé publique, Pr. Djidjeli considère aussi qu'il «n'est plus possible de continuer à donner chaque année les mêmes forfaits aux hôpitaux, quels que soient les résultats obtenus», et ce malgré l'existence de textes qui encadrent l'aspect «contractualisation».
L'autre souci des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires concerne l'aspect de la décentralisation qu'ils considèrent «nécessaire» pour améliorer la gestion des structures de santé publique. Selon un des exemples évoqués à ce sujet lors de la conférence de presse, la centralisation des décisions donne lieu à des situations pour le moins burlesques où un directeur d'hôpital n'est pas en mesure de recruter une femme de ménage pour un service qui en exprime le besoin.
«MEDECINE A DEUX VITESSES»
Tous ces manquements font que ce sont les catégories les plus démunies et, en règle générale, les assurés aux revenus modestes, qui subissent les contrecoups de l'état du système de santé algérien. Le président du SNECHU constate, dans le chapitre «réévaluation des actes de santé», inscrit à l'ordre du jour de la conférence de presse, que «ce sont les ménages qui supportent une grande part des dépenses de santé». Cette conclusion vient du constat, selon lui, que «70% des actes se font dans le privé», alors que les malades sont, pour la plupart des «assurés sociaux». Les remboursements (pour les actes chirurgicaux notamment) se font encore, selon Pr. Djidjeli, à des tarifs datant des années 80.
Selon le président du SNECHU, si l'Algérie doit être fière d'avoir instauré la «médecine gratuite», il y a lieu, après 40 ans, de «revoir l'expérience». «La médecine gratuite n'a de gratuit que le nom. Pourquoi continuer à la proposer pour tout le monde, y compris le millionnaire», déclare Nacer Djidjeli qui estime qu'il est urgent de «trouver un système qui cible uniquement les couches défavorisées».
Dans le volet «médecine à deux vitesse», le SNECHU réclame une réforme des soins à l'étranger. «Il y a nécessité de transparence totale dans l'octroi des prises en charge à l'étranger. C'est, probablement, un des secrets les mieux gardés en Algérie», ajoute le président du syndicat qui propose que les députés et les journalistes aient accès aux listes des malades qui bénéficient des prises en charge à l'étranger, tout en prenant le soin de garantir le secret médical.
ACTIVITE COMPLEMENTAIRE : APPLIQUER LA LOI CONTRE LES CONTREVENANTS
Concernant l'activité complémentaire qui permet à un praticien spécialiste de la santé publique d'exercer également dans le privé, le président du SNECHU a réitéré la position du syndicat qui est de maintenir cette possibilité. Mais, dit-il, «l'administration doit appliquer la loi contre les contrevenants à la réglementation».
«L'activité complémentaire est réglementée. C'est à l'administration de contrôler. Oui, il y a des dépassements contre lesquels il faut appliquer les sanctions prévues par la réglementation, au lieu de supprimer l'activité complémentaire», affirme Pr. Djidjeli.
«Il faut, peut-être, revoir certains aspects, comme limiter l'activité complémentaire aux week-ends et jours fériés uniquement, et surtout la lier au rendement des praticiens au sein de leurs services, mais pas l'interdire. Car, de toute façon, ceux qui travaillent au noir vont continuer à le faire. Ce qui doit primer, c'est que le service fonctionne bien, qu'il ait un bon rendement (actes chirurgicaux…), et que l'activité pédagogique et de recherche soit menée convenablement.» Quant à la manière avec laquelle il a été décidé de suspendre l'activité complémentaire, le président du SNECHU émet des réserves d'ordre procédural, estimant qu'une loi «ne peut être amendée que par une autre loi».
C'est à tous ces problèmes que le syndicat des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) souhaite que les Assises de la Santé apportent des solutions concrètes et applicables dans l'immédiat.


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