146 familles de l'impasse Bastandji et de la rue Kitouni Abdelmalek, situées au centre-ville du vieux rocher, ont été transférées très tôt dans la matinée d'hier (vers 01 heure du matin) et relogées dans des appartements neufs, à l'unité de voisinage (UV) n°16 de la nouvelle ville d'Ali Mendjeli. La prochaine opération de déménagement touchera la rue des maquisards et entre dans le cadre de l'éradication des sites d'habitations menacées par le phénomène de glissement de terrain, qui concerne au total 1.400 familles à reloger à leur tour mercredi 29 du mois de juillet en cours vers la même UV 16 d'Ali Mendjeli. A rappeler que l'opération lancée en ce début de mois a pour objectif l'éradication des groupements d'habitations précaires et d'autres menacées par des glissements de terrain, et un total de 3.000 familles seront transférées dans des logements neufs à la fin de ce mois de juillet 2015. L'opération initiée par les autorités locales a pour objectif de raser près d'une trentaine de sites en tout, qui ont enlaidi durant longtemps la ville de Constantine, selon une déclaration récente du directeur de l'OPGI, M. Dib. Et selon ce dernier, avec l'achèvement de cette opération, la ville des ponts aura définitivement tourné la page des bidonvilles qui la défiguraient de toutes parts. Par ailleurs et concernant l'avenir des sites vidés de leurs populations, le wali de Constantine, Hocine Oudah, a souligné que leurs bâtisses seront démolies pour empêcher qu'elles ne soient réoccupées par d'autres personnes et les terrains affectés à la réalisation de projets de service et intérêt publics. «Nous allons juste, après la fin des déménagements des familles et leur installation dans leurs nouveaux logements, procéder à la démolition systématique de toutes les constructions et bâtisses ainsi vidées de leurs occupants et abandonnées». «Des entreprises spécialisées seront désignées pour superviser et mener à bien ces démolitions; elles seront également chargées du nettoyage des sites ainsi que des opérations d'enlèvement des remblais, sans oublier leur transport dans des endroits indiqués en dehors des agglomérations urbaines», avait indiqué le même responsable.
