Le nouveau commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tébessa, le lieutenant-colonel Saker Kamel, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a dressé le bilan des activités des unités territoriales de ce corps constitué et ce, durant le 2eme trimestre de l'année de 2015. Un bilan contrasté, selon les statistiques établies, d'un volet à l'autre. A ce propos, le chapitre du crime organisé a enregistré une hausse de 25% en ce qui concerne le nombre d'affaires traitées, ainsi qu'une hausse de 50,63% pour ce qui est des personnes arrêtées et ce, par rapport à la même période de l'exercice 2014. Notons que sur les 105 affaires traitées, 58,10% sont liées à la contrebande dont 40 affaires sont inhérentes au trafic de carburant. Par contre, le dossier de la criminalité de droit commun, celui-ci a connu une baisse de près de 10% pour ce deuxième trimestre de l'année en cours. De par sa position géographique et sa longue frontière terrestre, la wilaya de Tébessa demeure exposée au phénomène de la contrebande, c'est l'eldorado des trafiquants et les chiffres enregistrés par les unités de la Gendarmerie nationale attestent, 524 affaires traitées, y compris celles par les unités des GGF, soit une valeur globale des saisies opérées de plus de 17 milliards de centimes, mais aussi la saisie de 69 véhicules tous types confondus utilisés dans le trafic. 46,69% des personnes arrêtées sont dans la tranche d'âge 29-40 ans et les personnes impliquées sans emploi représentent la majorité. En conclusion, le conférencier se disait convaincu d'une chose, c'est ce lien étroit entre le corps d'armes qu'il représente et la presse dans son ensemble, pour coopérer à l'établissement de relations de confiance avec le citoyen et pour étayer sa thèse, les services de la gendarmerie ont enregistré durant l'année 2014, 320.000 appels sur le numéro (10-55) vert mis à leur disposition, soit la 3ème position à l'échelle nationale. Enfin, à cette occasion, le commandant du groupement a annoncé la mise en place prochainement d'un dispositif de lutte contre le vol de bétail, qui à l'approche de l'Aïd El Adha s'accentuait davantage, au détriment de certains maquignons et éleveurs se retrouvant souvent démunis. Autre information divulguée, la saisie de pièces archéologiques de valeur sur les frontières, deux statuettes destinées à la contrebande, des biens culturels protégés par la loi.
