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Aïn El-Turck: Une zone d'extension touristique défigurée par les constructions illicites
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 02 - 2016


La zone d'extension touristique tombe en décrépitude, au fil des jours et ce, à la faveur de l'avancée effrénée de la bidonvilisation, sous toutes ses formes, au vu et au su de tout un chacun. Le regard de l'automobiliste de passage, dans cette zone, est vivement agressé par l'alignement de masures hideuses qui s'étend, insidieusement, au bord de la mer et dont certaines, visibles à l'œil nu, ont été construites, ces dernières années, à proximité de la route, reliant le village de Cap Falcon à la petite localité des Coralès. Blotties les unes contre les autres ces masures, érigées en parpaing et la tôle ondulée, s'alignent contre le mur d'un ancien établissement commercial à l'abandon. En contrebas, c'est un véritable bidonville, qui ne cesse de grossir, au point de recouvrir presque tous les récifs en monticule, tapissant le rivage. La plage de cette petite baie n'existe, malheureusement, plus. Le même triste constat est relevé en aval du prestigieux phare de Cap Falcon, juste derrière une cité de logements LSP. En effet, ce regroupement de baraques, dont la naissance date de quelques années, à peine, s'est étendu, avec le temps et la passivité de tout un chacun, pour recouvrir une grande superficie de cette zone rocailleuse qui surplombe la mer et offre, au regard du contemplatif, des vues imprenables ayant inspiré jadis les confectionneurs des cartes postales. «Ce n'est plus une zone touristique mais plutôt une zone bidonville» a fait remarquer, avec une pointe de dépit, un habitant du village de Cap Falcon, abordé à ce sujet par ‘Le Quotidien d'Oran' avant de renchérir «aller voir à la Madrague aussi. C'est flagrant. Des masures ont constitué un véritable village». Au cœur de Cap Falcon, deux bidonvilles sont nés, près de deux décennies auparavant, dans un ancien camp de toile et dans l'ex- centre de colonie de la Sonelgaz. (Information donnée par ‘Le Quotidien d'Oran'). En tout, ce sont soixante-quatorze familles qui vivent dans ces lieux, à l'intérieur de baraques rudimentaires où il n'existe, aucune commodité et moins encore d'une hygiène de vie. Dix-huit familles (18) sinistrées ayant été recasées, à titre provisoire, tentent de survivre cruellement, depuis, dans des conditions de vie, affreusement, rudimentaires dans un ex-camping de toile situé sur la principale rue dudit village. Les habitants de cet infâme regroupement de masures appréhendent, avec une grande anxiété, la saison des pluies, synonyme, pour eux, des sempiternelles vagues d'inondations et d'un large éventail d'autres contraintes. «Nous vivons, dans le pire des calvaires depuis notre recasement, dans ces lieux où mon père est décédé, après avoir lutté contre une maladie engendrée par ces effroyables conditions de vie. A ce jour, tous les responsables concernés qui se sont succédé, n'ont jamais tenu leurs promesses de relogement», a expliqué, au «Quotidien d'Oran', avec une pointe de dépit, non dissimulée, Haddou Houari, père de quatre enfants dont l'aîné est âgé de dix-sept ans «Des années durant, presque régulièrement, les représentants des dix-huit familles se rendent, le jour de réception à la daïra d'Aïn El Turck pour exposer leurs doléances. Tous les responsables locaux sont au courant de notre situation mais malheureusement, ils oublient à chaque fois de nous inscrire dans les listes des bénéficiaires des quotas de logements. Des familles qui sont venues bien après nous à la Madrague, ont été relogées et pourtant elles n'ont pas bu, autant que nous, le calice jusqu'à la lie », a renchéri notre interlocuteur. Notons qu'un grand nombre de riverains ne cesse de revendiquer une véritable prise en charge de ce phénomène, qui porte lourdement atteinte à l'environnement dans cette région côtière.

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