Le 35ème congrès médical de l'UMA de Mila qui s'est ouvert mercredi, a été clôturé, jeudi, à la Maison de la Culture en présence du wali. Durant 2 jours, les 750 participants, encadrés par 42 professeurs de médecine, venus de différents CHU du pays se sont penchés sur les thèmes liés aux maladies chroniques non transmissibles tels le diabète, le HTA, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Ces dernières connaissent une courbe ascendante, selon le Dr Khalked Saïd, président de l'UMA qui intervenait en séance d'ouverture. Pas moins de 21 communications étaient au programme. Objectif : fournir aux médecins, notamment, le généraliste qui constitue la pièce angulaire de notre système de santé les pistes pour améliorer le dépistage et la prise en charge des pathologies majeures, a souligné le professeur Meddour cardiologue qui présidait le débat lié aux thèmes de la fin de la 1re journée. Lui succédant, le Pr Malek Rachid du service des maladies internes du CHU de Sétif a rappelé que le diagnostic tardif du diabète de type 2 conduit souvent à des complications aux séquelles invalidantes d'où l'intérêt d'un dépistage précoce. Le professeur Bendridi Messaoud du service de chirurgie CHU Didouche Mourad' a parlé quant à lui de la thyroïde, son aspect diagnostic et suivi. L'intervenant a rappelé que vivre sans tyroïde n'est pas une fatalité grâce aux traitements conventionnés de substitution. Le Pr Kara Hamid du service de chirurgie vasculaire du CHU de Sétif a rappelé que « l'ischémie » d'un membre doit être prise en charge dans les six heures qui suivent l'accident sinon la vitalité du membre atteint serait compromise. A noter que deux professeurs ont été honorés pour la circonstance, il s'agit du Pr Ahmed Aouati doyen de la Faculté de médecine de Constantine et du Pr Hocine Chaouche, l'un des premiers chirurgiens de la greffe rénale, en Algérie, à l'occasion de leur départ à la retraite.