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Au fil des jours : Communication politique : nouvelles du front ! (Suite et fin)
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 06 - 2016


Samedi 11 juin 2016 :
Le monde de l'information ne cesse d'évoluer... On vient de re-découvrir, dans la presse commerciale (occidentale) que, de plus en plus de lecteurs préfèreraient qu'on leur fournisse des informations «constructives», de l'information «positive», «d'impact», centrée bien plus sur les solutions que sur les problèmes. Attention ! Que les censeurs ne se méprennent pas. Cela ne veut aucunement dire approuver tout ce qui se fait et laisser passer les déviations et les lacunes. Le journaliste doit continuer à fournir de l'information sérieuse, vérifiée, exacte...Si l'information de divertissement n'est pas écartée, les contenus doivent être dans le «socially conscious», c'est-à-dire des contenus susceptibles de célébrer la générosité, le progrès, la tolérance et l'égalité. On se souvient du Reader's Digest qui tirait à plusieurs millions d'exemplaires, diffusés à travers le monde en plusieurs langues, et qui, grâce à ses reportages et récits journalistiques sociétaux «positifs», a inculqué l'espoir, l'optimisme et aussi l'effort à tout le peuple américain (un «way of life» attractif, car mettant en relief l'individu libre dans le groupe) et a suscité bien des exemples ailleurs.
Dimanche 12 juin 2016 :
Chez ceux qui croient le plus en la liberté d'expression aux Etats Unis d'Amérique (garantie par le 1er amendement de la Constitution), il y a quand même pas mal de freins non écrits mais admis par tous. Ainsi, on apprend qu'en pleine campagne présidentielle américaine, la liberté d'expression des salariés peut être remise en question... Ainsi, il vaut mieux, selon de sérieux spécialistes ne pas parler au bureau des qualités de candidats en lice... pour «ne pas interrompre le travail, démoraliser les équipes et vendre moins de produits»... le bureau doit rester un «espace neutre». Le salarié peut parler..en dehors du bureau et durant la pause repas. Il a le droit d'assister à des réunions, mais après le travail. Heureusement, il y a les réseaux sociaux... à partir de sa maison ou d'ailleurs. Bref, l'expression politique est très peu protégée en entreprise.
A méditer... car c'est, peut-être, cette façon d'agir (rendre tabous -cela ne veut pas dire interdire- la religion, la politique et l'argent) qui fait gagner du temps... augmenter la productivité et la production des entreprises...et instaurer un climat de tolérance.
Lundi 13 juin 2016 :
Entretien de Wahid Bouabdellah, l'enfant terrible du «groupe de Oujda» (il réfute le vocable de «clan» : «Ce n'est pas le clan d'Oujda. Ma famille fait partie du club d'Oujda, constitué de familles algériennes qui ont accueilli les révolutionnaires algériens et les ont aidés) accordé à un site électronique (Tsa). Enfant terrible, pas facile à retenir car il s'est toujours signalé par un style particulier fait de langue bien pendue, mélange de franchise et de provocation, presque sans concession, quelle qu'ait été sa position (toujours bonne, sauf en de rares occasions, ses traversées de désert étant toujours assez courtes. Actuellement, il est député...Fln). Il a le mérite d'être fidèle à ses convictions... et à ses «amis». Ainsi, je me souviens l'avoir entendu soutenir fermement et publiquement (devant un large parterre de journalistes, resté coi) S-A Ghozali, lorsque ce dernier était alors bien mal vu par le pouvoir. Je me souviens aussi d'un entretien avec un journal dans lequel il n'avait esquivé aucune question sur sa «bonne fortune», ici et à l'étranger.
Cette fois-ci, tout y passe : le général de corps d'armée Tewfik (le président, dit-il, n'a rien à voir avec sa «diabolisation» et il est «au-dessus de la politique politicienne» ), le Drs («Ils -les officiers- répondent et réagissent aux attaques. Ils n'ont jamais dévoilé des secrets d'Etat et n'ont jamais insulté le pays»), le retour de Chakib Khelil, Amar Saâdani (une sorte d'«histoire passionnelle» qui commence à «éveiller des soupçons» !) le rachat du groupe El Khabar par Rebrab («un industriel qui devrait être décoré et remercié»), l'obligation de réserve faire aux officiers en retraite (on apprend qu'il est lieutenant de réserve !), le cas Benhadid... et, bien sûr, les relations algéro-marocaines (pour un dialogue direct entre Bouteflika et Mohamed VI dont il dresse un portrait bien flatteur : «Le roi Mohammed VI est le digne héritier de Mohammed V qui aimait l'Algérie»), les relations entre les deux peuples algérien et marocain («Un fossé civilisationnel s'est construit entre les deux peuples à cause de la propagande officielle et la presse des deux pays. C'est là que les deux populations ont appris à se détester. C'est terrible»)...et le Sahara occidental (Idée de fédération sahraouie autonome !)... et le «clan d'Oujda» («On veut faire passer les Algériens d'Oujda pour une association de malfaiteurs. C'est une bleuite organisé».
En service commandé pour «dégonfler» la pression atmosphérique politique actuelle ? Le ras-le-bol d'un jeune technocrate qui se sent pousser (depuis déjà bien longtemps) des ailes politiques, mais qui est, à chaque fois, abattu en plein vol ou délaissé ? Un tournant politique important qui s'annonce ? Une lutte feutrée des «clubs» du «clan» dans la re-distribution des portefeuilles ministériels ? Ce qui est absolument certain, avec sa stratégie du franc-parler, même si cela cache quelque chose d'autre quelque part (quel est le politicien qui n'a pas son jardin secret ?), il bouscule, comme toujours, la communication politique, faisant ainsi bouger quelques lignes. Lesquelles ? That is the question.
Un Français (né en France) d'origine arabe (donc forcément musulman !) assassine à l'arme blanche un officier de police devant son domicile puis en fait de même avec l'épouse...et, c'est tout de suite la piste du terrorisme islamiste qui est soulevé par les analystes et les consultants et les journalistes.
Un Américain de 29 ans, (né à New York ) d'origine afghane (forcément musulman !) assassine plus de 50 personnes dans un night club pour homosexuels à Orlando (qu'il fréquentait, dit-on)... c'est tout de suite la piste du terrorisme islamiste qui est soulevée par les analystes et les consultants et les journalistes.
Comme par hasard, les deux (et bien d'autres), juste avant de commettre leurs actes infâmes, se sont réclamés de Daesch... comme au temps de la «décennie rouge», lorsque n'importe quel truand ou «malade» se déclarait Gia ou Ais ou... pour allègrement dépouiller, violer, voler, massacrer, enlever...les citoyens...et pour se draper du linceul de «héros» ou de «martyr». Et, pour peu que les analystes et les consultants et les journalistes s'emballent en se basant sur cette thèse (devenue mobilisatrice des opinions publiques travaillées plus par l' «émotion» que par la raison, et c'est naturel ), c'est Daesch (comme le Gis et l'Ais à l'époque) qui «revendique» ou se pose en initiateur. La boucle est ainsi rapidement bouclée, faisant aussi l'affaire des droites racistes ou revanchardes et des «imams» aux fetwas diaboliques... et redorant le blason d'un terrorisme en perte de vitesse sur les grands terrains... sauf chez les paumés à la recherche de repères.
Mercredi 15 juin 2016 :
Le tribunal administratif de Bir Mourad Rais (Alger) rend son verdict dans l'affaire de rachat de la majorité (la presque totalité, en fait) des actions par l'entreprise filiale de Cevital, Ness-Prod. Elle gèle les effets de l'acte de vente. Autrement dit, c'est la transaction qui est stoppée en attendant un autre jugement dans le fond (avant la fin de l'année judiciaire).
Le jugement est annoncé par le président du tribunal administratif de Bir Mourad Rais en présence de la défense des deux parties.
Voilà donc une «affaire» qui risque de traîner encore longtemps, empoisonnant le «climat des affaires» du pays, faisant baisser l'«indice de confiance» économique et, surtout, augmentant l'invisibilité du système dont on devine que derrière cette affaire (peut-être mal gérée par les propriétaires originels, mal négociée par le milliardaire ou/et ses intermédiaires, mais certainement «mal traitée» par le ministère de la Communication. Ajoutez-y les lenteurs (sic !) de la justice s'il y a, peut-être, le souci de faire respecter la réglementation, il y a, peut-être, les manipulations politiciennes multiples... mais il y a, surtout, une lutte inter-groupale économique sourde, mais bien réelle, pour la domination d'une partie (stratégique) du nouveau modèle économique (annoncé).
Bernard Cazeneuve, le ministre français de l'Intérieur, appelle les responsables musulmans à lutter contre le «fanatisme» lors du dîner de rupture du jeûne du ramadan organisé par le Conseil français du culte musulman (CFCM). Lui aussi, une fois de plus, comme si Valls et Sarkozy ne suffisaient pas ! La soirée a débuté par une minute de silence en mémoire de «toutes les victimes du terrorisme» et plus particulièrement d'un couple de policiers tués la veille par un homme se revendiquant de l'Etat islamique.
«Les musulmans de France condamnent avec la plus grande vigueur ces actes de terrorisme qui ne peuvent en aucun cas se réclamer d'une quelconque religion, et encore moins de la période du mois sacré de ramadan», a souligné le président du CFCM, Anouar Kbibech, juste avant l'iftar.
«Les enfants de la République de confession musulmane ne souhaitent qu'une seule chose : (...) c'est que la société française les considère dorénavant comme des citoyens à part entière».
«La République (...) s'emploie à le faire, lui a «fermement» rétorqué Bernard Cazeneuve. Il faut aussi que la République soit capable d'être ferme contre ceux qui oublient ses valeurs et ses principes».
Il me semble qu'il y a aujourd'hui, pour vous qui représentez les Français de confession musulmane, et face aux risques qui pèsent sur notre pays, une responsabilité historique, a martelé le ministre de l'Intérieur. Cette responsabilité historique, nous la partageons avec vous, elle nous engage ensemble : elle est celle de continuer à militer de toutes nos forces pour la défense de la République contre le terrorisme, bien sûr, mais, au-delà de cela, de lutter contre l'obscurantisme, le fanatisme, le rejet de l'autre.
Il y a comme une sorte d'incommunicabilité entre les représentants d'une communauté qui s'escrime à toujours réclamer des devoirs de la part des autres, l'Etat entre autres...(dans une sorte de position de «complexée», surtout dépassée par de jeunes ouailles «paumées»), et un Etat de gauche incapable d'aller jusqu'ou bout de ses engagements (dans une peur de perdre le pouvoir prochainement au profit de la droite et/ou de l'extrême droite) et, lui aussi, réclamant aux «autres» des «devoirs» (que n'a-t-il pas réclamé de l'Algérie dans les années 90 !). Un dialogue de «sourds-bavards» !
Il est «sorti» du gouvernement par la porte (dans le cadre du dernier remaniement partiel), il revient par la fenêtre en se faisant désigner membre du tiers présidentiel au Conseil de la nation. Tranquille pour plusieurs années, protégé par l'immunité parlementaire. Il s'agit de Amar Ghoul qui, pour faire montre de bonne figure s'est empressé de tenir une conférence de presse pour rassurer, sur son sort, l'opinion publique et la «nation» et ses troupes du Msp. Une réactivité maintes fois éprouvée et efficace si l'on s'en tient à la durabilité de sa présence au gouvernement... ministre depuis 17 ans, car elle fait taire immédiatement, ou presque, toutes les intentions de (mauvaises) critiques. Révélation «importante» : «Je n'ai jamais fait de déclarations hostiles au général de corps d'armée Toufik»... Et, il s'est engagé «à rendre public son bilan complet de ministre». Du déjà entendu, ailleurs, avec d'autres. D'autant qu'il n'a pas précisé quand aura lieu la grande confession !
Jeudi 16 juin 2016 :
Phénomène prenant de l'ampleur, pas seulement chez les hommes se prétendant de religion qui, pourvus seulement de quelques poils au menton et connaissant seulement quelques versets du saint Coran, se mettent à édicter sinon des «fatwas», du moins des conseils, toujours sur un ton docte et menaçant.
Il est imité par une nouvelle génération de (encore jeunes) journalistes qui, animant des chroniques ou des billets (dans la presse écrite nationale, celle ayant une existence légale, donc un agrément en bonne et due forme) rapportent des informations tout en les accompagnant de commentaires ressemblant bien plus à des jugements (et à des menaces directes ou suggérées et à des dénonciations ) qu'à des observations...Ainsi, j'ai lu hier la petite chronique d'un journal qui s'en prend à l'émission «Nass Esstah» de Kbc... la traitant de «blasphématoire» à cause du vocabulaire utilisé, etc... On aura tout vu de la part d'une profession qui devrait défendre la liberté d'expression par la critique et non par un comportement de «fatawiste»... La même engeance que ce député, encore jeune semble-t-il, qui ne rate aucune occasion pour «tirer dans tous les coins», ne connaissant du passé que ce que lui ont raconté des enseignants ignares ou orientés idéologiquement et /ou des personnes toujours «bien intentionnées».
Par ailleurs, ce billettiste, comme d'autres journalistes, traite toujours le sujet des chaînes de télévision satellitaires privées (aux bureaux accréditées ou non) comme si elles étaient totalement algériennes, oubliant qu'elles sont toutes de droit étranger, que leur «expression» relève des tribunaux...«off-shore» et qu'on ne peut rien contre elles (pour l'instant), sinon fermer leurs bureaux ou sociétés de production (la production audio-visuelle est libre en Algérie... et l'internet aussi) et ne pas permettre aux journalistes de «couvrir» les événements nationaux.
Pour l'instant, qu'on se le dise, l'Algérie n'a -de manière formelle et officielle- aucune radio ou télé (en dehors du web) privée et le paysage audiovisuel reste encore entre les mains de l'Etat.


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